Le blog de michel koppera
MOI. Cette histoire de manuscrit oublié me rappelle un de nos après-midi ensoleillés au bord d’un torrent de montagne. Nous avions pique-niqué tous les quatre sur l’herbe et sans doute abusé du vin de Savoie. Julia et Jean avaient néanmoins entrepris une randonnée digestive vers les sommets. Nous avions sagement opté pour une sieste.
Tu t’es endormie aussitôt, allongée sur le ventre, les fesses à l’air, les cuisses écartées, bien cambrée, le cul tendu
vers le ciel sans nuages. J’ai caressé les poils magnifiques qui poussent entre tes fesses. Je t’ai léchée aussi, noyant ta vallée intime de salive épaisse. Et, tout en enfonçant mes doigts dans
tes deux trous bienveillants, je pensais au titre du roman de Balzac, Le Lys dans la Vallée.
ELLE. En voiture. On file sur l’autoroute qui déroule son large ruban noir à travers le pays. On voyage, tous les deux, comme un vieux couple aguerri aux tête-à-tête. Tu conduis. Il fait chaud, très chaud. Notre voiture n’est pas climatisée, alors on roule toutes vitres baissées. J’ai soulevé ma jupe pour me ventiler la touffe. Il y a des routiers qui klaxonnent quand on les dépasse. Ça te fait tellement bander que tu dois t’arrêter à la prochaine aire de repos. Tu finis par nous trouver une place entre les remorques de deux énormes camions qui nous font aussi de l’ombre… Tu me branles des deux mains. Je te suce. Par les vitres ouvertes, on entend le grondement incessant du fleuve de voitures qui filent vers le Sud. Ça sent le gasoil à plein nez. Je suis si excitée que, pour me finir, je baise avec le levier de vitesses.
Quand on repart, le levier est comme beurré de foutre. Tu remets le moteur, tu veux passer la première et puis tu cales…