Le blog de michel koppera


Il y a quelques jours, la chaîne TCM rediffusait "Le Charme discret de la Bourgeoisie" de Luis Bunuel. Je me souviens de l'avoir vu en salle lors de sa sortie de 1972. Presque 40 ans plus tard, comme lors de sa sortie, je n'ai eu d'yeux ni pour Delphine Seyrig, ni pour Bulle Ogier pourtant très sensuelles mais pour tous mes regards s'attardaient sur Stephane Audran... Je ne voyais qu'elle. Elle était resplendissante, majestueuse, quasiment royale. L'émotion était intacte.  Pour tout dire, je bandais, comme j'avais bandé naguère à chacune de ses prestations... Comme dans "Coup de Torchon" où j'ai tant rêvé de glisser moi aussi mes mains sous sa robe à fleurs...

Stephane Audran reste pour moi l'actrice la plus sensuelle, la plus belle. J'aime son corps, sa voix, ses regards, tout...
Rien que pour elle, j'ai composé ce modeste poème.

Le charme trop discret
De votre robe d'ancolie
Cachait le grand secret
De vos hanches fleuries.

J'aimais, et j'aime encor,
Le galbe de vos mollets,
La pulpe de vos lèvres d'or
Et de votre cul le ballet.

Bienheureux furent les hommes
Qui vous prirent la main,
Vous sucèrent les seins
Et croquèrent avec vous la pomme.


Dim 22 fév 2009 Aucun commentaire