Le blog de michel koppera

Troisième et dernier volet de la série d'articles consacrés au genre Hentaï. Notez dans certaines vignettes, la petite barre noire ou blanche sur le sexe des mecs, je suppose qu'il s'agit de la censure, mais posée là de façon très étrange... Si quelqu'un a une explication, elle sera la bienvenue. Merci de votre fidélité.

Mar 7 jui 2009 1 commentaire
Au Japon, la représentation explicite des sexes et de l'acte sexuel est en principe formellement interdite. C'est cette interdiction qui a donné lieu à bon nombre de particularités du genre pornographique nippon, parmi lesquelles les célèbres tentacules permettant de contourner allègrement la loi en remplaçant le sexe masculin par... autre chose. N'importe quoi, en fait. Le fait de rendre l'acte fantaisiste permet, à lui seul, de ne pas tomber sous le coup de la loi qui s'adresse exclusivement à "la représentation réaliste de l'acte sexuel". Une rigidité dans la forme qui rend cette parfaitement inapplicable dans les faits.

Maintenant, lorsque l'on voit de quelle manière la censure est appliquée (c'est plus frustrant que caché) ainsi que la permissivité avec laquelle ont fleuri diverses manière de la contourner, je me demande depuis toujours à quoi sert encore cette loi, au demeurant particulièrement stupide dans un pays qui, si l'on prend en compte les manga, animés et jeux vidéo en plus des films et photographies, possède probablement l'industrie pornographique la plus productive au monde.

Sans doute tout le monde est-il conscient de cette réalité, au Japon, mais sans oser vouloir remettre en cause une vieille décision législative...
Mathieu Réau - le 07/09/2018 à 04h49