Le blog de michel koppera
Pour la seconde fois,après "Casting" j'ai entrepris un travail d'écriture en collaboration avec Sophie-de-Lisle ( voir son blog dans les liens )
Voici les deux premiers chapitres de la nouvelle, accompagnés d'une photo de Sophie-Sofia.
Le Cadeau (1ère partie)
Cette année, pour nos quinze ans de mariage, il m’est venu à l’idée d’offrir à Dominique, épouse fidèle et irréprochable, mère de nos deux enfants, une surprise.
Au jour anniversaire, après un dîner en tête à tête dans un restaurant spécialisé dans la cuisine créole, c'est-à-dire très épicée, nous sommes allés rendre une petite visite à Madame Xaviera.
Madame Xaviera possède un carnet d’adresses très fourni, de A à Z, en femmes peu farouches, disponibles pour quelques heures et autant de centaines d’euros. Pour aider ses clients à faire leur choix, elle dispose de press-books garnis de photos aguichantes…
Alors, nous voilà tous les deux, Dominique et moi, dans un salon très BCBG, en train de feuilleter un album photos. Il y en a pour tous les goûts, tous les âges, toutes les perversions : femmes enfants, garces, bourgeoises matures, dominatrices tout de cuir noir vêtues, esclaves soumises… Dominique tourne les pages rapidement. Je la sens nerveuse, mal à l’aise. De toute évidence, mon idée ne l’enchante guère.
Et puis, brusquement, elle s’arrête sur une page. Une seule photo. C’est une femme brune dont on ne voit pas le visage, à l’exception de son sourire. La photo est en noir et blanc. La femme paraît avoir une quarantaine d’années - à peu près comme Dominique – un beau corps. Elle porte des bas sombres, un porte-jarretelles. Elle a le sexe rasé. Le pubis est large, sensuel. On devine qu’au naturel elle doit avoir une pilosité très fournie, épaisse et sombre.
Dominique pose son index sur la photographie, un doigt lent et doux comme une caresse.
- Je choisis celle-là, murmure-t-elle en tendant l’album à Madame Xaviera.
- Vous avez fait le bon choix. Sofia est une nouvelle recrue, une femme exceptionnelle. Pour quel jour souhaitez-vous la réserver ?
- Maintenant !
- Je vais voir ce que je peux faire…
Madame Xaviera prend son téléphone portable et s’absente quelques instants. Quand elle revient, un sourire éclaire son visage.
- Elle est disponible. Ce soir, ça vous convient ?
Dominique acquiesce d’un mouvement de tête et précise :
- C’est entendu, nous l’attendrons chez nous dans deux heures. On la réserve pour la nuit. On vous règle maintenant, en liquide bien entendu ?
© Michel Koppera, mai 2010
Le Cadeau ( 2ème partie )
Dans la voiture qui nous ramène à notre appartement, Dominique me presse de questions où je devine à la fois une grande excitation et une appréhension presque palpable.
- Tu te rends compte que c’est la première fois que je vais faire ça avec une femme ! Crois-tu que tu pourras l’enculer ?
- Ne t’inquiète pas ! Tu as lu sa fiche, comme moi ?
- Oui, je sais, c’était écrit : « Sans aucun tabou ». Mais quand même… Tu as mis du champagne au frais ?
- Bien sûr, avec le gâteau d’anniversaire. J’ai aussi prévu les bougies, les cordelettes et les godes… Comment vas-tu t’habiller ?
- Je pensais à mon déshabillé en soie avec un string et mon porte-jarretelles blanc…
- Pas mal du tout !
Quand vers 22 heures, Sofia nous appelle à l’interphone, nous sommes dans tous nos états. Mais, dès les premiers mots, nous savons que nous fait le bon choix. Sofia a une superbe chevelure brune aux reflets d’ambre et le regard aussi aimable que son sourire. Sans plus attendre, je la débarrasse de son pardessus. Elle nous apparaît alors vêtue d’une jupe légère en cotonnade noire qui lui arrive à mi-cuisses, d’un corsage mauve, d’escarpins assortis à son rouge à lèvres. Elle porte des bas sombres semblables à ceux qu’on lui a vus sur la photo de l’agence de call-girls. Pas de bijoux extravagants, juste un collier de perles laiteuses qui mettent en valeur sa peau légèrement hâlée. Elle prend place sur le divan, entre nous deux, et croise les jambes.
Une fois achevée sa seconde coupe de champagne, Dominique pose un main sur la cuisse de Sofia, juste à la lisière de sa jupe qui maintenant révèle un peu de peau nue au-delà des bas noirs. Décroisant ses jambes, Sofia se laisse aller en arrière sur le divan.
Pendant que la main de Dominique remonte entre les cuisses ouvertes de Sofia, je déboutonne le corsage de notre compagne d’un soir et découvre ses seins nus dont les mamelons se dressent au centre des aréoles brunes. Je me mets à bander à tout rompre.
© Michel Koppera, mai 2010
La suite le dira-t-elle ?
Cela me correspond si bien...
Je vous remercie cependant d'avoir bien voulu m'associer à ces écrits où je ne suis que le "support" de votre création.
Est-ce pour autant le simple fruit de l'imagination ? Non, vous le savez.
Je ne suis pas Sophia, mais elle me ressemble tant, par certaines situations déjà vécues autant que par ses désirs qui sont tous les miens.
Un récit qui pourrait être un programme, un modèle dans lequel au fil du temps s'estompera la barrière séparant l'imagination de la réalité.
Merci de me faire découvrir telle que je suis au fond de moi.rien de ce que vous écrivez ne m'est étranger.
Où commence l'imaginaire, où finit la réalité ?
L'imaginaire ne serait-il pas le prélude à ce qui n'est pas encore réalisé ?
Tout est si "vrai" pourtant...