Le blog de michel koppera
La Meute ( chapitre 8 )
Rhabillés tant bien que mal, nous lui emboîtons le pas, quittons la salle à manger et montons dans les étages, jusque dans une vaste pièce mansardée, confortable et très bien chauffée.
Le centre de la pièce est occupé par une sorte de couche basse, très large, avec tête de lit à barreaux métalliques. Dans le coin le plus éloigné de la porte, attachés au mur par de fortes chaînes, deux chiens sont couchés. Ce sont des bêtes au pelage sombre, de taille respectable, dans le genre Doberman, taillés pour la course et l’attaque. Ils ont visiblement été lavés, étrillés et brossés comme des étalons de haras pour un concours. À l’opposé, autour d’une table basse où est posé tout un assortiment de tubes de crèmes et autres lubrifiants, il y a de grands canapés d’angle, profonds et moelleux.
Au terme d’une attente qui nous paraît interminable, les deux servantes arrivent tenant Sofia en laisse. Elle est intégralement nue, à l’exception d’une cagoule de cuir noir à jugulaire qui lui enveloppe la moitié supérieure de la tête, lui couvre les yeux et le nez, mais lui laisse la bouche libre. Elle porte aussi un solide collier, noir lui aussi, où est accrochée la chaîne qui la tient en laisse. À l’aide d’un mousqueton, les deux servantes attachent Sofia aux barreaux du lit. À tâtons, elle s’assoit au bord du lit. Les deux domestiques nous laissent, on entend s’éloigner leurs pas dans l’escalier de pierre. Il est déjà plus de minuit.
- Pour la suite, on sera mieux à poil, dit Isabelle Vallée qui, joignant le geste à la parole, ôte ses vêtements pour ne garder que ses bas noirs, son porte-jarretelles et ses escarpins à talons hauts. Nous l’imitons.
La coupe aux épreuves qui contient encore six papiers pliés est posée sur la table basse. C’est à mon tour de choisir :
Pour ce genre d’exercice, ce ne sont pas les volontaires qui manquent. La seule question est de savoir qui la prendra par le con et qui aura le privilège du cul. Quoique chaque orifice ait ses adeptes, ses avantages et ses inconvénients, le con est généralement plus confortable et plus onctueux. Mais il a aussi les défauts de ses avantages : les sensations y sont plus diffuses et trop de mouillure finit par diluer le désir alors que l’étroitesse de l’anus offre l’assurance de caresses pressantes et rares.
Finalement, ce sont le Conseiller Général et le concessionnaire auto qui tirent le gros lot. Après quelques palabres, ils se répartissent les rôles. M. Péchard, plus gâté par la nature – il arbore une très grosse bite à couilles pendantes, encore renforcée par les effets persistants du Viagra- monte le premier sur le lit, se couche sur le dos, les jambes dehors et les pieds nus sur le tapis. Son énorme queue se dresse à quarante-cinq degrés à l’aplomb de son ventre velu. C’est M. Nioleau qui met Sofia en place, à califourchon au-dessus de son compère et, s’emparant du membre du vendeur de bagnoles, il le présente à la porte du con. Sofia n’a plus qu’à se laisser coulisser sur la grosse tige de chair qui s’enfonce en elle. Elle l’engloutit sans broncher jusqu’à la racine.
Quand la bite est bien calée au fond du con, l’élu se présente par derrière. Bien que bandante, sa queue est beaucoup plus modeste que celle de l’autre, elle paraît même un peu ridicule sous le dôme de sa bedaine de notable républicain. Mais pas besoin d’être monté comme un âne pour enculer Sofia. L’œillet du rectum palpite, prêt à céder le passage. C’est bientôt chose faite. Sofia est prise par les deux trous et se laisse docilement ballotter. Le double piston est assez bien synchronisé : une bite qui avance, une bite qui recule… et vice-versa. Sofia se liquéfie de plaisir, mouille de partout, du con comme du cul, gémit sa jouissance. Les mecs accélèrent la cadence, la machine à deux temps passe la surmultipliée, alors Sofia se met à gueuler, à brailler à tue-tête en dégoulinant de salive…
Le Conseiller Général éjacule le premier en silence, les yeux rivés sur la raie des fesses de Sofia où se perd sa queue ; le concessionnaire prolonge l’exercice plusieurs minutes encore, à grands coups de reins. Sa jouissance semble celle d’un film porno : au dernier moment, il expulse sa bite raide et luisante dont la tête tuméfiée balance des salves de foutre qui s’élancent vers le ciel et retombent en flaques jaunâtres sur les fesses de Sofia.
à suivre…
© Michel Koppera, juin 2010