Le blog de michel koppera
ZOOM 45, spécial JAPON, printemps 1977
C’était le premier d’une série de numéros spéciaux qui allaient désormais jalonner la parution du magazine.
Comme le Japon exerçait à l’époque une réelle fascination sur l’Europe par ses innovations technologiques, il
était logique que la photo et l’imagerie japonaises soient mises à l’honneur
La photo de couverture était signée Kishin Shinoyama.
- Trois affiches signée d’un illustrateur nommé Tadanori Yokoo, né en 1936 à Nishiwaki , mais dont je n’ai pu retrouver trace de ses travaux ultérieurs.
- Hajime Sawatari., né en 1940. Certaines images de ce portfolio ne seraient ( et ne sont ) plus publiables aujourd’hui pour cause d’atteinte à la pudeur enfantine, pour ne pas dire photos à caractère pédophile. L’article de présentation du photographe débutait ainsi : « Sawatari possède un autre nom : le Gilles de Rais de l’appareil photographique ». Pour les connaisseurs, on peut dire que les photos de Sawatari étaient proches de celles de gamines réalisées par Lewis Caroll, mais en plus dénudé, comme celles de Eva Ionesco photographiée par sa mère.
- Quatre très belles œuvres de Misuo Ikeda dont je n’ai malheureusement pu retrouver aucune trace sur internet.
- Deux photographies de Shuji Terayama, né à Hirosaki en 1935 et décédé à Tokyo en 1983. Images d’un monde assez angoissant.
- Deux photos signées Kishin Shinoyama, né à Tokyo en 1940. L’Europe découvrait un peu abasourdie l’univers du tatouage, univers auquel elle ne comprenait pas grand-chose.
- Enfin, une oeuvre de Sawako Goda, illustratrice dont je ne sais rien d’autre que le nom.
En ce qui concerne l'univers des tatouages (en particulier japonais ou polynésiens) j'avoue très humblement que je suis totalement inculte !
Référence aux photos de Lewwis Caroll : sans être nues, ses fillettes modèles étaient photographiées dans des poses très suggestives pour l'époque ( épaules dénudées, jupes un peu retroussées, ou vêtements en haillons laissant voir des pans de peau nue...). C'est pourquoi les photos de l'artiste japonais m'ont rappelé l'univers de Lewis Caroll. Et ses gamines n'ont-elles pas de faux airs de Alice ?
En revanche, j'a beau relre, je ne comprends pas dans la phrase suivante de qui vous parlez :
Pour les connaisseurs, on peut dire que les photos de Sawatari étaient proches de celles de gamines réalisées par Lewis Caroll, mais en plus dénudé, comme celles de Eva Ionesco photographiée par sa mère.
puisque ni les photos que vous présentez, ni celles de L. Carroll (pour autant que je m'en souvienne) ne présentent de fillettes dénudées, comme effectivement le faisait (le fait toujours?) Irina Ionesco.
En tout cas merci encore pour cette brise de fraîcheur esthétique et culturelle après la meute sofiesque.