Le blog de michel koppera
Chapitre 2.
Mars : gros-œuvre et maçonnerie.
Le temps était exécrable : pluie fine et froide, vent mauvais, ciel uniformément gris. L’humeur du maçon était à l’image de la météo : détestable.
La visite du chantier avait été vite expédiée ; visiblement, M. Kervalec n’aimait pas beaucoup qu’on vienne l’embêter au boulot. Surtout si c’était une femme et pour faire des remarques plus ou moins déplaisantes sur l’avancement des travaux. Il faut dire qu’à ce stade de la rénovation, l’ensemble faisait pitié : cloisons éventrées, murs de parpaings nus d’une tristesse absolue, sol couvert de sable et de poussière de ciment, fenêtres et portes abandonnées aux courants d’air… Le patron invita néanmoins Sofia à prendre un café dans la petite caravane qu’il avait amenée dans le jardin : c’était là qu’il déjeunait chaque jour avec ses deux ouvriers et où, de temps en temps, ils s’accordaient une pause. L’habitacle exigu était tellement surchauffé qu’à peine à l’intérieur, Sofia ôta son manteau et son écharpe. Pendant qu’il faisait chauffer l’eau pour le café, M. Kervalec lui présenta quelques factures intermédiaires : fournitures de sable, de ciment… Sofia l’observait du coin de l’œil : un grand costaud avec d’énormes mains calleuses aux ongles rongés par la chaux, mal rasé, mais un beau regard bleu… « Quarante, quarante-cinq ans », pensa-t-elle.
Le café n’était pas terrible. M. Kervalec ouvrit une cannette de bière.
- Excusez-moi un instant, je reviens !
Il sortit. Sofia pensa qu’il était allé surveiller le travail de ses ouvriers, mais quand elle jeta un œil par la fenêtre embuée, elle le vit, à quelques mètres, debout sous la pluie, en train de pisser au pied du pignon de la maison. Comme il se tenait de profil, elle ne pouvait pas ne pas voir la queue sortie de la braguette : un beau morceau de chair, en harmonie avec la taille du maçon : grande et massive.
À son retour, Sofia se sentait tout moite et déjà putain. Ils se faisaient face de chaque côté de la tablette amovible qui faisait office de « table de living ». Elle croisa les jambes bien haut, de façon à ce qu’il entrevoie un peu de chair nue au-delà des bas, elle soupira, chipota sur le prix du mètre cube de gravier, demanda s’il ne serait pas possible de trouver un arrangement à l’amiable sur la T.V.A… M. Kervalec ne mit pas longtemps à comprendre de quoi il retournait. Avec une redoutable efficacité dans les gestes, il releva la « table » et la robe de Sofia, baissa sa petite culotte mauve aux chevilles, lui écarta les cuisses, ouvrit son pantalon de coutil bleu, sortit sa queue déjà raide, se mit à genoux, glissa ses mains calleuses sous les fesses de Sofia, lui souleva le bassin en l’attirant à lui, pointa la grosse tête de son gland décalotté à l’entrée du vagin et s’y enfonça puissamment. Une fois au fond, il lui déboutonna sa robe, dégrafa tant bien que mal le soutien-gorge et, de ses mains rugueuses de colosse, il entreprit de lui caresser les seins. Avec maladresse, il lui triturait les mamelons, les écrasait de ses doigts gourds. Sofia mouillait, son con semblait fait pour la grosse bite de M. Kervalec. Sans cesser de lui pétrir les seins, il la pistonna pendant de longues minutes, puis, d’un seul coup, le foutre fusa en cascade droit sur le col de l’utérus, si bien que Sofia fut saisie par un orgasme ravageur et en pissa un peu de plaisir…
- On pourra dire que c’était un café arrosé, dit M. Kervalec en se reculottant. Pour la T.V.A, je vais voir ce que je peux faire…
à suivre…
© Michel Koppera, septembre 2010