Le blog de michel koppera
Chapitre 7 ( première partie )
Octobre : peintures et finitions
Lorsque le taxi déposa Sofia devant la maison, elle s’étonna des quatre véhicules stationnés dans la cour. Elle reconnut la camionnette de l’entreprise Westelec et le fourgon du plombier. Les deux autres, elle les voyait pour la première fois : Brita Peintures, intérieur et extérieur et Armorique Décors, murs et sols.
À l’intérieur de la maison maintenant éclairée et chauffée, on s’activait comme dans une ruche. M. Solari et ses deux ouvriers peignaient les plafonds et les portes ; M. Lebihan tapissait une chambre du premier étage ; l’électricien et M. Mével faisaient équipe pour effectuer les ultimes réglages du chauffage et vérifier la conformité de toutes leurs installations. Chacun travaillait avec sa musique qu’il mettait à tue-tête ce qui transformait la maison en capharnaüm sonore.
Seule au milieu des six hommes, Sofia se fit discrète. Pour éviter de les déranger dans leur travail et fuir la cacophonie ambiante, elle trouva refuge dans la salle de bain, seule pièce entièrement achevée de la maison. Assise au pied de la baignoire, elle se mit en devoir d’éplucher les factures qu’on venait de lui remettre et d’examiner les différents projets d’aménagement de la cuisine et du jardin.
Cela faisait plus d’une heure qu’elle était là quand on frappa deux coups brefs à la porte. C’était l’électricien. Il ne se donna même pas la peine de chercher un prétexte à son irruption. À peine la porte refermée derrière lui, il baissa son pantalon et exhiba sa queue en érection :
- On dirait que t’as la mémoire courte ! Je t’avais pourtant avertie que je ne voulais plus jamais te croiser sur le chantier… À moins que tu y aies pris goût… C’est ça ? Allez, viens me sucer !
Le souvenir douloureux de sa première rencontre avec l’électricien lui ôta toute velléité de résistance. Sofia s’agenouilla, le visage à hauteur de la bite tendue de l’électricien, cette bite qu’elle avait sentie dans son cul mais n’avait jamais ni vue, ni tenue. C’était une belle queue, bien droite, avec un gland d’un joli rose fendu d’une petite bouche humide, presque souriante. L’électricien lui posa la main sur la nuque et l’attira vers son bas-ventre. Avant de lui gober le gland, Sofia s’empara à pleine main de la paire de couilles qui pendouillait entre ses cuisses légèrement écartées.
Elle s’activait bravement sur la queue de l’artisan lorsqu’elle entendit s’ouvrir la porte de la salle de bain. Elle reconnut la voix de M. Mével, le plombier chauffagiste.
- Ah, t’es là ! Justement, je te cherchais…
Il vint se planter à côté de son collègue et découvrit Sofia à l’ouvrage.
- Va dans mon camion et ramène nous une grosse bobine de câble électrique et une paire de pinces coupantes, lui dit calmement l’électricien sans lâcher Sofia. En passant, tu diras aussi aux autres de rappliquer… La salope en veut pour son argent !
Etrangement, la perspective d’un gang-bang, loin d’inquiéter Sofia, la rassura. En effet, ce qu’elle craignait le plus, c’était de se retrouver seule avec l’électricien. En groupe, elle se sentirait presque en sécurité. En attendant le retour du plombier, elle poursuivit tranquillement sa pipe.
Elle n’eut pas à attendre longtemps. Bientôt, six regards se posaient sur elle, certains curieux, d’autres incrédules. Mais la salle de bains se révéla vite trop exiguë.
- On n’a qu’à l’amener dans le séjour, suggéra M. Solari, le peintre. On pourra l’attacher sur mon échafaudage, ce sera plus pratique.
Sur le champ, Sofia fut entièrement déshabillée. À l’aide d’un câble souple, l’électricien lui lia solidement poignets et chevilles. Les deux ouvriers du peintre la saisirent, le plus costaud par les épaules, l’autre par les pieds, et ils l’emportèrent au rez-de-chaussée.
La mise en place de Sofia sur l’échafaudage prit un certain temps. Elle fut d’abord déposée à bonne hauteur de bite sur deux planches étroites recouvertes d’une couverture molletonnée pour le confort de ses fesses. On lui glissa un coussin sous la nuque. Les bras en croix, ses poignets furent attachés aux tubes métalliques de la structure, de même que ses chevilles, de façon à ce qu’elle se trouve quasiment écartelée, les cuisses un peu relevées. Ainsi entravée, elle était comme suspendue dans sa cage de métal, le cul et le con ouverts, exposés à la vue de tous et accessibles de partout. Elle allait se faire baiser en trois dimensions…
Peut-être lui-même un peu embarrassé par la tournure des événements à venir, l’électricien proposa de bander les yeux de Sofia.
- Je vous remercie, mais non, pas question ! Je veux tout voir, dit-elle avec une surprenante sérénité.
Elle les regarda donc fermer portes et volets, se mettre nus tous les six. Ils eurent l’élégance d’ôter jusqu’à leurs chaussettes et leurs montres. C’était la première fois qu’elle avait une demi-douzaine de mâles à poil sous les yeux. M. Solari était le plus petit et sans doute le plus âgé, mais malgré sa petite bedaine, il avait encore belle allure, et surtout une grosse queue avec une paire de couilles assorties. Le plus grand et le plus baraqué était un de ses ouvriers ; il avait aussi des fesses musclées et un torse très velu où Sofia rêvait déjà de frotter son visage comme contre le pelage du nounours de son enfance. M. Lebihan, le spécialiste des revêtements de sols, devait avoir une quarantaine d’années ; de toute évidence c’était un sportif : pas une once de graisse, rien que du muscle… Du muscle partout, tendu, nerveux, solide à l’image de sa bite qu’il tenait fébrilement dans sa main droite, prête à l’emploi. À poil, l’électricien était le plus mal foutu ; avec sa peau pâle, ses épaules basses, ses cuisses maigres, il aurait presque fait pitié. Sofia pensa que c’était sans doute ce qui expliquait sa cruauté. Mais elle ne lui en voulait pas et s’attachait à ne voir de lui que sa bite charmante. Le second ouvrier de M. Solari était le plus jeune du groupe, à peine vingt ans. Il était tellement intimidé par la situation qu’il se tenait un peu à l’écart, la main posée sur son ventre comme pour masquer sa gêne. Pourtant, c’était de loin de plus élégant des six, le plus émouvant aussi, avec sa barbe naissante et son regard farouche aux sourcils sombres. Quant à M. Mével, le plombier chauffagiste, la trentaine bien tassée, il paraissait au contraire très à l’aise, comme s’il avait partouzé toute sa vie. En organisateur efficace, il distribuait les rôles, agençait les figures, tout en se réservant mine de rien les morceaux de choix. Des six, il était le seul circoncis, le gland à l’air en toutes circonstances au bout de sa queue à l’équerre. C’était le Monsieur Loyal du grand numéro de cirque du cul !
Quand ils s’approchèrent jusqu’à l’entourer de tous côtés, Sofia eut une dernière fois la tentation de hurler, de crier non, mais cela ne dura qu’un instant. Ils posèrent leurs mains sur sa peau, alors elle oublia tout le reste.
à suivre…
© Michel Koppera, septembre 2010
Le plaisir ne doit-il pas être sans fin ?