Le blog de michel koppera

 

Chapitre 7 ( deuxième partie )

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Cela commença par des caresses, douze mains qui parcouraient son corps, de la tête aux pieds. Des mains chaudes, d’autres plus froides ; des mains calleuses et sèches, d’autres veloutées comme des mains d’enfant… Elle ferma les yeux pour savourer ces moments magiques. C’était comme si une monstrueuse pieuvre à douze tentacules palpait sa proie en quête des endroits les plus tendres, les plus sensibles donc les plus vulnérables. Ce massage extraordinaire dura de longues minutes puis, quand les mains et les doigts eurent achevé leur exploration ou qu’ils furent las de leurs errances, les bouches et les langues prirent le relais.

chantier7-10On lui lécha et suça les aisselles, les épaules, les genoux, le nombril où les langues se faisaient un nid, les tétons qu’on mordillait parfois, les cuisses de bas en haut, la vulve qu’ils noyaient de salive, le trou du cul où des langues plus habiles parvenaient à s’insinuer profondément. Sofia avait l’impression de n’être plus qu’un sucre d’orge vivant ou un esquimau brûlant de fièvre. Elle ouvrit les yeux : elle vit le plafond aux poutres apparentes et le visage du jeune ouvrier penché au-dessus d’elle. Il la tenait par la nuque qu’il lui massait délicieusement.

- Embrasse-moi, lui dit-elle tout bas, comme si elle ne voulait pas que les autres l’entendent.

Il approcha sa bouche et lui donna un baiser maladroit mais plein d’amour. Ses lèvres avaient le goût de chewing-gum à la chlorophylle, la saveur de l’adolescence, des premiers émois. Ce souvenir lui procura presque instantanément une érection du clitoris et une abondante mouillure du vagin qui n’échappa pas au lécheur du moment.

Ce fut comme le signal qu’ils attendaient tous pour baiser. Elle était prête.

Sofia ne chercha pas à savoir qui la pénétra en premier. Il lui suffit de se réjouir de la présence de cette queue dans son con lubrifié à point, de la sentir s’y enfoncer puis aller et venir avec la constance d’une mécanique bien huilée. Une autre bite se posa sur ses lèvres : elle tourna la tête sur le côté et l’engloutit sans tarder. Elle crut y reconnaître un arrière-goût de white-spirit, étrange mais pas déplaisant… Dès que la première queue eut lâché sa bordée de sperme, une autre lui succéda… Ils entraient, ils baisaient, ils jouissaient, c’était aussi simple que ça. Un seul lui mit la bite dans le cul ; elle se dit que ce devait être l’électricien, quoique…chantier7-9

Elle fut cependant surprise de ne pas jouir, enfin pas comme d’habitude. Certes elle éprouvait du plaisir, mais pas au point de toucher au ciel. C’était plutôt une sorte d’orgasme en continu, pareil à un bruit de fond qui aurait pris possession de son corps. Aussi, quand ils s’écartèrent et la laissèrent seule eu centre du salon, écartelée dans l’échafaudage, le ventre débordant de sperme, elle ressentit une immense frustration qui la fit sangloter :

- Ne me laissez pas comme ça, supplia-t-elle en les regardant les yeux embrumés de larmes. Faites-moi jouir !

Mais ils avaient tous débandé, tous sauf le jeune ouvrier dont la queue se dressait de nouveau, pleine d’arrogance et de vie. Il se dévoua.

Sofia était tellement trempée que c’est à peine si elle le sentit entrer dans son vagin. Sa bite barattait le sperme communautaire comme pour en faire du beurre.

- S’il te plaît, encule-moi.

Elle croisa son regard et y lut du désarroi. De toute évidence, il n’avait jamais fait ça. Néanmoins il retira sa bite enduite de sperme et la présenta devant l’anus. Sofia fit un effort pour se dilater au maximum le trou du cul. D’une vigoureuse poussée, il la pénétra. Elle en cria de joie.

- Vas-y, baise-le. Ne pense pas que tu m’encules, juste que tu es dans mon ventre. Branle-moi le clitoris en même temps… Plus fort, n’aie pas peur de frotter… Comme ça, c’est bien !

chantier7-6Le spectacle avait ranimé quelques ardeurs. Sofia ferma de nouveau les yeux pendant qu’elle sentait les odeurs toutes proches des mâles, qu’elle entendait leurs souffles courts pendant qu’ils s’astiquaient la bite. Des giclées de sperme chaud lui éclaboussèrent le visage, les seins, le nombril… Et le jeune ouvrier l’enculait toujours plus profond tout en lui branlant énergiquement le clito du gras du pouce.

L’orgasme explosa dans le corps de Sofia, il lui sema des fourmillements à la racine des cheveux et se répandit jusque dans ses orteils où il mourut en gerbes d’étincelles voluptueuses. Son enculeur fut lui aussi emporté par le plaisir et lui éjacula dans le rectum en gémissant.

L’électricien défit les nœuds du câble et libéra Sofia.

- Madame, je crois que c’est le moment idéal pour inaugurer votre salle de bain. Il y a de l’eau chaude à volonté !

Une heure plus tard, lorsque Sofia ressortit de la salle de bain, elle fut étonnée de ne plus entendre le tintamarre des postes de radio. Silence dans la maison : plus personne au travail, plus de fourgons dans la cour. Il ne restait que l’échafaudage de tubes métalliques dressé au centre du salon à la manière d’un autel païen, et des traces de sperme refroidi sur le carrelage tout neuf…

Sofia prit son portable et rappela le taxi. 

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Novembre : épilogue

Pour fêter la fin des travaux et la pendaison de la crémaillère, Sébastien avait tenu à marquer l’événement en invitant tous les artisans qui avaient contribué à la rénovation. Ils avaient tous répondu à l’invitation, même M. Burgaud, l’architecte, avait fait le déplacement. Le carreleur aussi était venu, mais sans sa sculpturale épouse. Tout le monde était rassemblé dans le séjour, à l’endroit même où Sofia s’était livrée à ses ultimes débauches, mais le temps en avait effacé les moindres traces.

Avant de faire sauter les bouchons de champagne, Sébastien avait tenu à prononcer un petit discours où il les remercia l’un après l’autre pour la qualité de leurs travaux et la modestie de leurs factures. Il termina par Sofia à qui il rendit hommage pour la maestria avec laquelle elle avait coordonné l’ensemble et mené ce chantier à son terme…

Tous applaudirent.

Le soir, quand ils furent couchés, Sébastien dit à son épouse :

- Tu sais, si un jour on fait construire une maison neuve, je te nommerai d’office maître d’œuvre du projet…

FIN

© Michel Koppera, septembre2010

 

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  Ne ratez pas en octobre " Une mère modèle", le récit de nouvelles aventures de Sofia !

 

 

Mer 8 sep 2010 1 commentaire
J'adore ces fins qui ouvrent déjà de nouvelles perspectives. Vivement l'automne ! Et encore merci à Sofia pour ces beaux moments de plaisir
hinox - le 08/09/2010 à 09h58