Le blog de michel koppera

Chapitre 2

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Pendant la semaine, Sofia tenta sans trop de conviction, de persuader Sébastien de l’accompagner à cette soirée. Comme d’habitude, avec force mauvaise foi et faux prétextes, il se déroba. Sofia n’en fut guère contrariée. En effet, depuis plusieurs mois, leur couple se délitait, chacun vivait de plus en plus dans son monde, avec ses relations, ses centres d’intérêt, ses projets. De toute évidence, leur union était en sursis et ne reposait plus que sur le socle fragile de leurs deux enfants. Ce fut donc seule que Sofia sonna le mardi soir, vers 20 heures, à la porte de l’appartement de Pierrette.

Elle occupait avec Josué un petit appartement de trois pièces au cinquième étage d’un immeuble au cœur d’un quartier encore épargné par le vandalisme et les violences urbaines. C’était modeste mais chaleureux. Josué était à l’image de Pierrette, souriant et jovial. C’était un homme trapu, tout en muscles, à la peau très sombre. Il était ce soir-là vêtu d’un ample boubou tout en couleurs qui lui donnait l’air imposant d’un chef de village. Pierrette aussi s’était mise en tenue traditionnelle : elle portait une sorte de robe à larges manches qui la couvrait jusqu’aux pieds et un foulard assorti qui lui enveloppait la chevelure. Venue en jean et tennis, Sofia se sentait un peu hors-jeu, aussi lorsque Pierrette proposa de lui prêter une tenue africaine pour la soirée, elle accepta avec enthousiasme.

Dans la chambre où elle se changea, Pierrette lui choisit un ensemble en coton imprimé de motifs floraux jaunes et bleus. Comme Sofia gardait culotte et soutien-gorge, Pierrette lui dit :

- Fais comme moi, enlève tout ça ! Tu seras plus à l’aise.

Effectivement, toute nue sous son ample robe, Sofia se sentit aussitôt débarrassée d’un carcan : ses seins s’épanouissaient sans entrave et l’air circulait librement entre ses cuisses et  sur son ventre.

couleur2-4Pierrette avait préparé un vrai dîner africain : beignets de crevettes frits à l’huile de palme, bœuf aux gombos très pimenté accompagné d’igname bouilli et de bananes plantain frites. Ils burent une boisson rafraîchissante à base de citron et de gingembre, mais aussi du bangui, un vin de palme qui eut tôt fait de tourner la tête de Sofia. Ils terminèrent par des tranches d’ananas et des cubes de mangue fraîche…

Pendant  le dîner, il ne fut question ni de danse, ni de musique. On parla surtout de la vie quotidienne. Bien qu’intégrés de longue date, Pierrette et Josué avaient gardé la nostalgie des tropiques. Avec Sofia, ils évoquèrent leur enfance africaine au cœur de familles aux enfants en pagaille, aux oncles et tantes innombrables, aux anciens vénérables... Tard dans la nuit,  alors qu’ils étaient à papoter au salon, la conversation tomba sur les préjugés plus ou moins racistes sur les noirs : leur suprématie en athlétisme, la forte odeur de leur peau, leur paresse congénitale, leur insatiable libido, la taille de leur pénis… À ce sujet, Josué partit d’un grand éclat de rire 

- Vas-y, montre-le à Sofia, je suis sûre qu’elle en meurt d’envie, lui dit Pierrette.

Sans trop se faire prier, Josué accepta d’ôter son boubou et apparut entièrement nu. Sofia en resta sans voix, incapable de détacher son regard du bas-ventre de Josué. Quel morceau ! Elle n’en avait jamais vu de si gros. Même au repos, il était impressionnant. Et il n’y avait pas que la queue, les couilles étaient à l’avenant. Enivrée par les vapeurs du vin de palme, Sofia s’enhardit et saisit à pleine main le membre de Josué. Ce fut à peine si ses doigts en firent le tour. La bite était très noire, comme plantée sur une mousse dense de poils crépus, alors que le gland était d’un rose attendrissant. Au contact de la main de Sofia, Josué ne tarda pas à bander et à prendre des dimensions hors du commun.

- Ça arrive à entrer ? demanda Sofia à Pierrette. Ça ne te fait pas mal ?couleur2-2

Pierrette éclata de rire.

- Pourquoi ça me ferait mal ? Au contraire, ça ne me fait que du bien !

Ensuite, après s’être elle-même débarrassée de sa robe, Pierrette déshabilla Sofia et ils furent tous les trois nus sur le divan. Sofia ne se décidait pas à lâcher la bite majestueuse de Josué, elle s’y accrochait comme à un mât de cocagne. Elle l’astiquait, promenait sa langue sur le gland en s’attardant sur la petite bouche du méat. De l’autre main, elle lui prenait les couilles aussi grosses que des prunes et les faisait rouler dans sa paume. Pendant ce temps, Pierrette s’affairait entre ses cuisses, lui léchait le sexe et aussi l’anus qui palpitait. Peu à peu, l’idée de s’enfiler la queue de Josué cheminait dans l’esprit de Sofia, gonflait ses seins, durcissait ses tétons, trempait son ventre, soulevait des spasmes dans l’obscurité moite de son vagin.

Quand elle la sentit prête, Pierrette la prit par les aisselles et l’aida à se soulever pour enjamber le corps de Josué. Lorsque Sofia fut en position, les cuisses bien écartées, le con ouvert, bien dans l’axe de la bite ankylosée, elle l’abaissa lentement, jusqu’à ce que la vulve gluante vienne coiffer le gland empourpré. Sofia s’affaissa et l’énorme bite la pénétra avec douceur et obstination. Sofia se sentit remplie, comblée, repue de chair vibrante. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur cette sensation inconnue de plénitude absolue. Jamais elle ne s’était imaginée aussi profonde, aussi large, aussi disponible. Bientôt, il fut tout entier en elle, c’est du moins ce que lui déclara Pierrette qui n’avait cessé de lui caresser les fesses et l’anus. Sofia resta quelques minutes immobiles à savourer l’instant, à palper secrètement son hôte, à le tenir au chaud. Elle était au paradis.

Tout en lui tétant un mamelon, Josué glissa sa main le long de son ventre et chercha son clitoris. À peine l’avait-il touché que Sofia se mit à jouir, comme ça sans un mouvement, sans préavis… Un orgasme instantané, inattendu. Son vagin pressa la bite noire en cadence, son utérus la suça avec gourmandise. Du fond de sa gorge, monta une sorte de plainte continue, un long râle d’agonisante. En sueur, elle s’effondra sur le buste de Josué et en pleura de bonheur.

Quand elle eut repris son souffle, Sofia abandonna la place à Pierrette. Elle eut alors tout le loisir d’observer la scène au plus près, de voir la colonne de basalte engloutie d’un seul coup dans la fente de Pierrette qui s’ouvrait à volonté. Ils baisèrent à grands coups de reins, comme s’ils cherchaient à défoncer le canapé. Pierrette jouit en braillant des mots inconnus, Josué se retira à temps pour offrir à Sofia le plaisir souverain de le faire éjaculer. Elle le branla à deux mains et un flot de foutre immaculé ne tarda pas à lui gicler sur les seins.

Dans la chambre où Sofia remettait son jean et ses tennis avant de prendre congé, Pierrette lui dit :

- Dans trois semaines, j’organise sur un week-end un stage de percussions africaines à V*. C’est à une cinquantaine de kilomètres… Ça te dirait ?

à suivre...

© Michel Koppera, septembre 2010

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Ven 19 nov 2010 Aucun commentaire