Le blog de michel koppera

Magazine ELLE n° 2992 du 5 mai 2003.

jadis-naguere-beartEn couverture, réalisée par Sylvie Lancrenon, une extraordinaire photo d’Emmanuelle Béart. Elle pose nue debout dans la mer. On sent que tout a été minutieusement calculé, parfois au millimètre près :

- L’éclairage du soleil couchant qui met en valeur son épaule, son sein et sa hanche gauche.

- La fraîcheur de l’eau qui donne un léger granulé à sa peau dorée et qui raffermit son téton gauche fièrement dressé.

- Ses cheveux à la coiffure savamment négligée qui suggère le naturel de sa toison intime.

- Le niveau de l’eau qui ne permet que l’esquisse de sa raie culière, laissant ainsi libre cours à tous les fantasmes, tout comme on devine son sexe baignant à demi dans l’eau salée…

- Et surtout la magnifique cambrure de sa croupe, à la fois maternelle et presque animale…

Conclusion en langage journalistique : « Une belle image comme on aimerait en voir plus souvent. »

jadis-naguere-beart2

Sam 2 avr 2011 5 commentaires
je me souviens aussi de l'avoir vue plus que nue dans le film de Rivette : la belle noiseuse
galthor - le 02/04/2011 à 14h39
Ah oui, La Belle Noiseuse, ce film avec Piccoli, qui durait des plombes, 4 heures dans mon souvenir, je ne vérifie pas, la flemme!, et dont mon postérieur sortit endolori des sièges en bois ingrats du Caméo à Nancy ! La Belle Noiseuse et son clin d'oeil à Dorian Gray, si je me souviens bien, à la création, à la vérité et à la représentation. Un film sur la nudité de l'âme humaine, en somme !
Coline de Fagnières - le 04/04/2011 à 11h45

film qui m'a surtout laissé une impression d'ennui !

michel koppera
Ce matin à l'aube, je lus et redécouvrai des lignes qui m'évoquent la photo supra : "au ras de l'eau, où ses longues jambes remuent avec abandon dans les remous aux reflets bleus de l'aimable nymphée, naturelle autant que pittoresque, dont la température doit être identique à celle de l'air ambiant, ainsi que des charmes féminns eux-mêmes qui ondulent, déjà liquides, au-dessus du miroir mouvant aux frémissements imprévus. La baigneuse fait à ce point partie de son environnement, chaud, caressant, liquoreux, qu'elle y demeure sans aucune gêne toute nue. [...] elle est gracieuse, bien faite, improbable apparition laiteuse ... (Robbe-Grillet, Un Roman sentimental, 2007)
Ninon de Mesline - le 04/04/2011 à 11h53

Belle citation, il n'y a pas à dire

michel koppera
superbe pose, superbe modèle , superbe photo , que j'ai imitée à plusieurs occasions en toute modestie d'amateur que je suis.
philippe - le 04/04/2011 à 13h52

Pourquoi ne pas montrer ces photos ?

michel koppera
je n'ai pas l'autorisation de publication, et recadrée ça n'est plus ça ! mais je peux vous passer sur un mail perso rien que pour vos yeux !
Phil - le 04/04/2011 à 17h10