Le blog de michel koppera
Déviations, # 2
L’homme qui ouvre la porte est un vieillard maigre, aux cheveux blancs et clairsemés, vêtu d’un costume gris foncé. Malgré son grand âge, il a le regard vif et la voix assurée.
- Que puis-je faire pour vous, jeune homme ? demande-t-il en regardant le visiteur inattendu.
Simon lui conte sa mésaventure que le vieil homme écoute attentivement en hochant la tête.
- Je ne pense pas pouvoir vous être d’un grand secours, dit-il quant Simon a terminé. Je ne suis plus en âge de conduire et je me perds un peu dans toutes ces routes nouvelles. Mais peut-être que ma gouvernante pourra vous tirer de ce mauvais pas…
Il se retourne et appelle :
- Madame Gautier ! Vous pouvez venir, s’il vous plaît ! Il y a là un monsieur qui s’est égaré !
C’est alors seulement que Simon remarque le petit col blanc et surtout la croix au revers de la veste : il est tombé chez un vieux curé ! Mais déjà, madame Gautier arrive. C’est une petite femme brune, toute en rondeurs, portant lunettes et tablier. Elle peut avoir une cinquantaine d’années, même si ses vêtements sombres et stricts la vieillissent davantage. Pendant que Simon expose une nouvelle fois son problème, elle l’examine de la tête aux pieds avec une esquisse de sourire sur les lèvres et une étrange lueur dans les yeux.
- Vous êtes assez loin de l’autoroute, dit-elle d’une voix très douce. Avec tous ces travaux, ce n’est pas évident de vous expliquer…
- Dites-moi Solange, coupe le curé, si je me souviens bien, vous deviez passer le week-end chez votre jeune sœur. Peut-être que vous pourriez partir dès ce soir et remettre ainsi notre brebis égarée sur la bonne voie. Ne vous inquiétez pas pour moi, je peux très bien dîner seul !
Et c’est ainsi qu’un quart d’heure et un coup de fil plus tard, madame Gautier prend place sur le siège passager de la voiture de Simon. Comme elle a quelques difficultés à boucler sa ceinture de sécurité, Simon lui vient en aide. Sa main effleure furtivement un sein, puis plus longuement le ventre de la gouvernante qui retient son souffle…
à vos fantasmes pour le chapitre suivant....
Je conserve ton idée que je vais associer à celle de Sanderman pour construire la chapitre suivant
La voix douce, l'odeur, le regard pétillant et le contact bref du sein et du ventre de Solange ont apaisé Simon. La situation commence maintenant à l'exciter (seule avec une femme inconnue, perdu en pleine campagne en pleine nuit) la conversation est très agréable.
Solange aime rire, et apprécie la compagnie surprise de cet inconnu. Ses tétons effleurés sont toujours dressés.
Ils arrivent. la jeune soeur est bâtie sur le même moule, ravie elle aussi de cette surprise. Solange parle à l'oreille de sa soeur, qui acquiesce dans un grand sourire et propose à Simon de rester manger avec elles. Son mari est à son week-end de chasse. Simon accepte.
Pendant que la soeur réchauffe un plat, Solange va se mettre à l'aise.
J'avais déjà envisagé cette possibilité, c'est celle qui vient spontanément à l'esprit. mais avant, j'exploiterai la suggestion de Fileasse pour mettre notre héros dans les meilleures dispositions. Je viendrai à cette soirée en trio ou quatuor dans le quatrième chapitre. OK comme ça ?
Pas de bosquets ni de toilettes à l'horizon....