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Eric Laurrent, "Une fille de rêve" roman paru chez Flammarion en 2020 (243 pages)
Ce livre aurait pu s'appeler "Grandeur et misère des bimbos". Sur un canevas assez proche de Nana, mais contemporain, Eric Laurrent nous retrace la brève carrière d'une jeune femme qui, à trop vouloir s'approcher du soleil de la gloire, finira comme Icare par chuter.
Extrait pages 20-21 : Septembre1982. À peine sortie de l'adolescence, la jeune Nicole Sauxilange (pas encore Nicky Soxy) se présente à un casting pour le "magazine pour hommes" Dreamgirls. C'est Claudie Meyer, assistante du patron du magazine et chargée du recrutement des futures modèles qui va tester ses compétences
" NIcole s'était déjà déshabillée, témoignant par là d'une désinvolture peu commune, a fortiori pour son âge, qui est, comme on sait, celui des pudeurs maladives. Elle se tenait au centre de la pièce, les mains sur les hanches, solidement campée sur ses deux jambes, et attendait en souriant. L'embarras qu'elle avait manifesté jusque-là s'était totalement dissipé, comme si la nudité lui apportait toute la contenance dont elle avait manqué, quand se dévêtir suscitait en règle générale une gêne palpable chez les modèles qui passaient ici, dont la plupart ne pouvaient s'empêcher tout à la fois de se couvrir la poitrine d'un bras et de plaquer une main au bas de leur ventre.
" Dites donc, fit observer Claudie Mayer, on dirait que vous avez fait ça toute votre vie. Vous avez déjà posé nue ? — Oui... Souvent. — Ah bon ? Et pour qui ? — Pour un petit ami. — Ça n'a pas l'air de vous gêner plus que cela en tout cas. — Pourquoi ça devrait me gêner ? c'est juste un corps." (...)
Sitôt eut-elle inséré un film dans le tiroir de l'appareil (un Polaroïd), elle la vit alors faire un geste qu'elle n'avait jamais vu chez aucune des centaines de filles qu'elle avait photographiées pour Dreamgirls : avec un naturel qui suggérait effectivement une maîtrise innée de l'art de poser nue et, au-delà, une connaissance précise de son anatomie, l'adolescente se pinça par deux fois les mamelons afin de les faire se dresser, tirant dessus avec rudesse, jusqu'à soulever ses seins, avant de les relâcher d'un coup, et cela sans laisser transparaître le moindre signe de douleur ni de désagrément, comme si elle eût tourné deux vulgaires commutateurs pour établir une communication ou éclairer une pièce. " C'est bon, madame, dit-elle après s'être assurée du résultat, vous pouvez y aller, Je suis prête."
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