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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
S'envoyer en l'air
Cette expresion familière est apparue au début du XXème siècle. Le plaisir ressenti au moment de l'orgasme s'apparente métaphoriquement à une ascension vers les cieux, ascension qui dans la religion est source d'extase. Cette montée au ciel se retrouve dans l'expression "grimper aux rideaux"
En illustration, je vous propose la photo d'un couple qui, au propre comme au figuré, s'envoie en l'air dans une nacelle d'une grande roue.
S'il faut en croire l'adage populaire, " la vérité sort de la bouche des enfants" ! Est-ce aussi simple ?
Représenter le désir, # 10
LE CONSENTEMENT
Étymologiquement, "consentir" signifie "ressentir ensemble, être d'accord, éprouver les mêmes sentiments".
C'est un très beau mot et la photo que je vous propose aujourd'hui m'a d'emblée apparu comme une illustration fidèle du consentement. Il n'est pas nécessaire de voir les visages des deux amants pour savoir qu'ils s'aiment. On devine leurs bouches proches, leurs regards complices. Ils ne sont plus tout jeunes et leur désir mutuel n'en est que plus impérieux. Chacun s'est déjà dévêtu : il a ôté son pantalon, elle a ouvert son chemisier, renoncé à sa jupe. Sans doute sont-ils assis côté à côte sur un canapé. La femme offre aux regards toute la beauté de sa maturité : ses seins lourds, les plis de son ventre fécond... Pour bien lui signifier son consentement, elle a largement écarté les cuisses pour lui donner libre accès à son ventre et surtout à son sexe déjà humide sous le voile à peine pudique de sa petite culotte... De ses doigts chauds, il lui masse tendrement le clitoris et la vulve.
Comme son étymologie l'indique, la pygophilie est l'amour inconsidéré des grosses fesses (du grec "puguê", fesse et du suffixe "philo" aimer). Si l'on en croit les statuettes en terre cuite retrouvées dans les fouilles archéologiques, le fantasme du beau fessier féminin, puissamment érotique et prometteur de fécondité, semble aussi vieux que l'humanité.
Si vous êtes un lecteur assidu du blog, vous n'avez pas été sans feuilleter les deux albums, "Venus callipyges" et "Hentaï" où l'on peut souvent contempler d'imposants fessiers. Certains artistes en ont même fait leur "marque de fabrique", je pense particulièment à Gustave Courbet avec ses "Baigneuses" ou Peter Fendi...
Représenter le désir, # 9
Et si le désir n'était qu'une variante de la gourmandise ? Au restaurant, le serveur qui s'adresse aux clients ne dit-il pas : "Désirez-vous un apéritif" ou "Désirez-vous un dessert ?"
La photo est explicite : le cornet de glace est phallique, la crème glacée spermatique, la dégustation fellatrice, les langues gourmandes et le sucre orgasmique !
Représenter le désir, # 8
Dans la panoplie du désir, la lingerie et les bijoux ont un rôle essentiel. Pour illustrer mon propos, je vous ai choisi cette photo qui me semble incarner à elle seule la puissance du fantasme.
Volontairement, la femme n'est pas toute jeune mais elle a, comme on le disait naguère, "de beaux restes" (poitrine généreuse et ferme, peau encore dénuée de rides...). La lingerie coquine et les bijoux sont là pour faire naître et entretenir notre désir.
Commençons par la lingerie. Le choix du blanc n'est pas innocent : symbole de pureté et de virginité, il contraste avec l'âge du modèle. Le tissu est au service du corps, que ce soit le soutien-gorge qui met en valeur les seins, les longs gants en satin dont on espère une caresse, les bas et le porte-jarretelles qui ne laissent voir que la chair nue en haut des cuisses, la petite culotte presque transparente, enfilée par dessus le porte-jarretelles afin de faciliter le déshabillage à venir mais surtout bien moulante pour souligner le renflement voluptueux du mont de Vénus, aussi glabre que celui d'une adolescente prépubère.
Les bijoux ensuite. Bijoux de pacotille d'un blanc laiteux (collier, boucles d'oreille, bracelet). Veut-on suggérer un retour de soirée où les femmes étaient en beauté, comme en représentation ? En arrière-plan, le célèbre tableau de Boucher avec la jeune maîtresse royale, allongée sur le ventre, les cuisses écartées et les fesses offertes ne laisse aucun doute sur la suite des événements... Il s'agit avant tout de jouissance. Le désir est là : on bande, elle mouille.
Lu dans le Canard Enchaîné du 10 novembre 2021, une chronique littéraire de Frédéric Pagès à propos d'un ouvrage de Didier Nourrisson "Du lait et des hommes " (Editions Vendémiaire) consacré comme son titre l'indique à l'allaitement des bébés au cours de l'histoire. Ainsi, au XIXème siècle, la révolution industrielle a eu pour conséquence la raréfaction des nourrices en milieu rural et il a fallu inventer de nouvelles technologies pour assurer l'allaitement des nourrissons. C'est d'abord la mise au point et la commercialisation des premiers laits écrémés, condensés ou en poudre (type Guigoz). Puis en 1869, l'entreprise Robert invente le biberon qui n'était à l'origine qu'un tuyau raccordé à une bouteille, une sorte de narguilé pour bébé. C'est pour ça que dans la langue populaire, le mot "robert" désigne le sein féminin
ci-dessous : illustration de Pancho pour l'article du Canard Enchaîné
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