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"JEU DÉCISIF ", chapitre 5
MATHIEU
Jusqu'à la fin de l'année, je ne l'ai pas revue. Son nom n'apparaissait même plus sur le tableau des réservations de courts, comme si elle avait soudainement déménagé pour partir vivre loin, aux antipodes ou quelque chose comme ça. J'ai tenté d'obtenir ses coordonnées au secrétariat du club en prétextant que j'avais une raquette à lui rendre mais, au lieu de me communiquer son adresse, on se contenta de me répondre qu'on lui transmettrait le message. Rien de plus ! Ainsi passa l'automne, puis les fêtes de fin d'année. J'ai tout fait pour l'oublier : soirées ciné, sorties avec des collègues de bureau, trekking sur l'île de la Réunion... Une fois, je suis même allé aux putes, mais après c'était encore pire...
Et puis, un après-midi glacial de février, après mes deux heures de tennis hebdomadaires, alors que j'étais remonté en voiture pour rentrer chez moi, impossible de passer la marche arrière pour quitter ma place de parking comme si la boîte de vitesse était bloquée. C'est le genre d'incident qui a le don de m'énerver, d'autant plus que je suis nul en mécanique.
Donc, retour au bureau d'accueil du club, dans l'espoir de trouver une âme charitable pour me raccompagner jusque chez moi ou, à défaut, me déposer à la station de RER la plus proche. Et c'est juste à ce moment-là que je l'ai croisée.
- Tiens, Mathieu, quelle surprise ! Vous en faites une tête ! Des ennuis ?
Je lui explique. Elle me dit qu'elle est juste venue pour déposer une amie et que si je patiente quelques minutes, elle se fera un plaisir de me raccompagner chez moi. Je l'observe pendant que, penchée sur le comptoir du bureau d'accueil, elle discute à voix basse avec l'hôtesse de service. Carole est en jean très moulant. Aux pieds, elle porte des bottes fourrées et elle est emmitouflée dans une sorte de parka à capuche. Malgré tout, quand elle se penche en avant, la parka remonte et découvre son fessier rebondi, bien serré dans son jean.
- Voilà, je suis à vous. On y va ?
Je n'ai gardé aucun souvenir précis de la dizaine de kilomètres que j'ai parcourus à ses côtés, sur le siège passager. Pourtant, je lui servais de GPS. Je ne me rappelle ni la marque, ni la couleur de sa voiture. Comme dans la chanson de Calogero, j'étais "en apesanteur"... Nous avons sans doute parlé de trucs basiques, passe-partout. Quand on est arrivés au pied de mon immeuble, la nuit était tombée, tous les réverbères étaient allumés. Je m'entends encore lui demander, le cœur battant :
- Je peux vous offrir un verre ?
Elle a pris le temps de la réflexion, comme si elle pesait le pour et le contre.
- Ça marche ! Mais d'abord il faut que je passe un coup de fil. Je n'en ai pas pour longtemps, dit-elle en sortant son portable de son sac à main.
- Allô, chéri ! C'est moi. Je serai un peu en retard... Non, rien de grave, c'est juste que je vais raccompagner Sonia. Celui qui devait la ramener s'est désisté au dernier moment. Allez, à tout à l'heure. ! Bisous.
Elle a éteint son portable et m'a jeté un drôle de regard.
- Ça lui arrive d'être jaloux... Pas vous ?
à suivre...
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