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" Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 48
Après, alors que mon sperme suintait de sa vulve encore tuméfiée de désir, Aurélie m’a parlé d’une conversation secrète avec maman, enfin si on peut appeler ça une conversation.
- On a un peu discuté dans la cuisine. Je lui ai posé des questions sur ta grand-tante. Elle n’a pas été très bavarde, c’est le moins qu’on puisse dire. Pourtant, une chose est sûre : elle ne l’a pas oubliée. Elle se souvient surtout de ses cheveux noirs et aussi qu’elle tricotait des pull-overs pour toute la famille. Rien de plus. Parce que quand j’ai prononcé le nom de Tristan Daimler, elle s’est arrêtée de parler… Elle était debout devant l’évier à laver des couverts, et elle est restée comme ça, debout sans bouger, soudain muette, les mains plongées dans la mousse… J’ai cru que ça n’en finirait jamais.
- Comment tu dis qu’il s’appelait ? qu’elle m’a demandé presque brutalement, mais sans me regarder.
- Tristan… Tristan Daimler…
- Ça ne me dit rien du tout !
Elle mentait, j’en suis sûre.
Aurélie m’a dit aussi qu’elle avait entrepris des recherches au sujet de ce Tristan. Elle n’en avait trouvé aucune trace dans les annuaires électroniques, cependant, sur Internet, un site d’archéologie faisait référence à un petit ouvrage consacré aux rites funéraires dans l’Egypte prépharaonique et signé Tristan Daimler. La publication datait de presque trente ans et le livre était depuis longtemps épuisé et introuvable. Evidemment, aucun renseignement sur son auteur, pas même une date de naissance, encore moins une photographie !
Aurélie n’avait pas renoncé pour autant.
Dans les jours qui ont suivi, à force de caresses et de silences boudeurs, elle est parvenue à me convaincre de contacter mon oncle Jean qui habitait très loin, si loin qu’on ne se voyait plus. Au téléphone, j’ai préféré ne pas évoquer la découverte du journal de tante Geneviève, alors j’ai triché :
- L’autre jour, maman m’a dit que, quand tu étais au lycée à M**, tu avais habité chez tante Geneviève, c’est vrai ?
Il y a eu un long silence, très long silence… J’ai même cru qu’il allait me raccrocher au nez. Mais non.
- Oui, pendant mes années de seconde et de première…
- Pourquoi pas en terminale ?
Je sentais presque physiquement que j’avançais en terrain miné.
- Parce que Geneviève avait déménagé et que ta mère est entrée en seconde, alors cette année-là, les parents nous ont mis tous les deux à l’internat. Mais ça m’étonne que ta mère ait parlé de tout ça !
- C’est qu’elle se souvient de t’avoir rendu visite chez tante Geneviève, un dimanche après-midi, alors que tu étais cloué au lit à cause d’une entorse à la cheville.
- Ah, ouiii ! (il a traîné beaucoup sur le i, comme pour se donner le temps de la réflexion) Elle se souvient de ça ! C’est vraiment incroyable ! Moi, ça m’était complètement sorti de l’esprit !
- Le plus incroyable, c’était d’apprendre qu’un jour tu as fait du sport !
- Comme tu vois ! Sans doute l’inconscience de la jeunesse !
Et on a rigolé. Devant moi, Aurélie me faisait des signes désespérés pour que je pousse plus avant la conversation, que je pose d’autres questions plus précises. Mais toujours cette crainte d’en dire trop et de me trahir. Par prudence, j’ai coupé court. On s’est promis de se revoir.
- Si tu as l’occasion de passer dans la région, viens nous voir, ça nous fera vraiment plaisir de t’accueillir. Toujours avec Aurélie ?
- Toujours.
- Alors on vous attend. On vous préparera la chambre verte, celle qui donne sur la montagne.
J’ai raccroché, Aurélie était furieuse.
à suivre...
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