Jeudi 27 mars 2014 4 27 /03 /Mars /2014 08:50

Rappel : La soirée se poursuit en dansant. Colette se retrouve nue en galante compagnie

reveillon9J’aurais peut-être dû les laisser, aller me coucher comme l’avait fait Corinne. Mais non, je suis resté en proie à une curiosité malsaine. Cette nuit-là, j’ai compris ce qu’était le plaisir intense du voyeur. Je ne saurais dire si je bandais ; je crois que non, mais l’essentiel était ailleurs. L’important, c’était qu’à quelques mètres de moi, sous mes yeux, Colette, mon épouse bien aimée, la mère exemplaire des nos enfants,  ma fidèle compagne, était nue sur un tapis de matelas, en train de faire l’amour avec quatre hommes et une femme. Des quatre mâles, Gérard était sans conteste le mieux membré. Il arborait une grosse bite circoncise, trapue, assez longue et droite. Les trois autres se situaient dans une honnête moyenne, sans prétention. Quant à Solange, blonde de chevelure mais brune de chatte, elle avait une belle poitrine, assez généreuse pour astiquer une queue entre ses deux seins.reveillon8

Faire l’amour n’est pas l’expression adéquate pour décrire ce qui se déroulait devant moi. Après plus de quinze années de vie commune, je croyais connaître Colette. Je mesurais brutalement toute l’étendue de mon ignorance : Je la croyais sage, je la découvrais salope ; je la croyais discrète, je la découvrais obscène ; je la croyais passive et soumise, je la découvrais pleine d’initiatives… Rien ne lui était interdit, comme de lécher le con de Solange ou le cul de son mari, de prendre une paire de couilles en bouche, de se faire baiser et enculer en même temps, de laper du sperme répandu sur les seins de Solange avant de le recracher dans la bouche de Gérard, de dire avec innocence les mots les plus orduriers… Je suis incapable de me souvenir combien de fois elle a joui, sans doute une bonne demi-douzaine d’orgasmes à en juger par ses cris et ses râles de féline. Dans ma mémoire sont à jamais gravés quelques tableaux vivants, figés dans la cire tiède de la nostalgie. Comme la fragile et éphémère figure de leurs six corps enchevêtrés, emboîtés, encastrés. Colette avait deux bites dans le vagin et une troisième dans la bouche, deux doigts de Solange dans le cul, et dans la main droite la bite de François qu’elle branlait avec l’énergie du désespoir. Malgré leur surnombre, les quatre mâles avaient le plus grand mal à satisfaire les deux femelles. Bien que moins déchaînée que Colette, Solange n’était pas en reste : elle affichait un goût prononcé pour les fellations profondes et le cunnilingus qu’elle dispensait à langue et lèvres que-veux-tu.

reveillon6Vers 3 heures du matin, le combat cessa faute de combattants en érection. Ils renoncèrent l’un après l’autre, prenant la queue basse le chemin de la salle de bain pour y chercher l’absolution d’une douche chaude. Colette fut la dernière, mais avant d’aller se livrer à ses ablutions, elle a tenu à venir vers moi. De près, son corps portait les stigmates de sa luxure : traînées de sperme séché, vulve suintante de foutre, anus tourmenté et tuméfié comme une anémone de mer, commissures des lèvres engluées de salive et de sperme mêlés, cheveux empesés… Il flottait autour d’elle une forte odeur de sueur lubrique, odeur de sexe, puissante et envoûtante comme un parfum de luxe. Ensemble, tout en discutant,  nous avons partagé une cigarette.

- Alors, tu ne t’es pas trop ennuyé ?

- Non… Le spectacle valait le coup.

- Vrai ? Je l’ai fait aussi pour toi,  je ne voulais pas te décevoir.

- Je sais, je t’en remercie. Bonne année, ma chérie.

 

Quand nous nous sommes levés, le lendemain, vers midi, tous les autres invités étaient déjà partis. Il ne restait plus donc qu’Alain et Corinne. Cette dernière, encore patraque, n’arrêtait pas de répéter qu’elle était navrée de nous avoir abandonnés en pleine soirée, qu’elle était  morte de honte, qu’elle aurait tant aimé faire la fête avec nous… Colette l’a consolée en lui disant qu’il ne fallait surtout pas qu’elle se sente coupable, que cela aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous… Pendant ce temps, Alain remettait de l’ordre dans la maison. Alors qu’il passait près de la cheminée, je l’ai vu se baisser et ramasser un morceau de tissu rouge qu’il a prestement fourré dans la poche de son pantalon : c’était le string de Colette.

FIN

 

© Michel Koppera, mars 2014

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Par michel koppera - Publié dans : inédits
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