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"Concertino", nouvelle inédite, 1ère partie
Cette nouvelle candauliste a été écrite à la demande de Dominique qui m'en a fourni les principaux éléments du scénario ainsi que les illustrations.
L'annonce de la prochaine tenue d'un colloque européen de dermatologie à Quimper à la mi-avril n'avait même pas fait la une de Ouest France. La nouvelle avait été reléguée dans les pages régionales, entre le braquage raté d'un bureau de tabac et le compte-rendu d'un festival de musique traditionnelle dans les Côtes d'Armor. Pourtant, l'événement était d'importance : ce serait la première fois qu'une telle manifestation se tiendrait en province et surtout qu'elle réunirait quelques-uns des meilleurs spécialistes de la profession.
La compagnie d'assurances dont Dominique F* dirigeait l'une des agences était partenaire de l'organisation du colloque. Aussi, un lundi matin de mars, ne fut-il pas vraiment étonné de voir débouler à l'agence le directeur de toute la région ouest venu tout spécialement de Nantes pour envisager quelle forme pourrait prendre la participation de la compagnie au fameux colloque.
— On a pensé à vous pour intervenir dans une des commissions du colloque, lança le directeur en prenant ses aises dans le fauteuil qui faisait face au bureau de Dominique.
— À moi ? Mais à quel titre ? Je n'y connais rien en dermatologie !
— En dermatologie non, mais en gestion de patrimoine, vous vous débrouillez plutôt bien... Vous pourriez animer la commission "Esthétique et optimisation fiscale".. Un discours bien ficelé, beaucoup de statistiques encourageantes et un peu d'humour... Qu'en dites-vous ?
— Pourquoi pas, même si l'intitulé de la commission ne manque pas de cynisme....
Le directeur se leva d'un bond et lui tendit la main.
— Alors, c'est d'accord ! Vous avez une petite quinzaine pour préparer le topo. On se revoit dans deux semaines au colloque.
Le soir même, quand Dominique annonça la nouvelle à son épouse Martine, celle-ci esquissa un sourire et le regarda d'un air mutin.
— Et de quoi comptes-tu parler ?
— Je n'y ai pas encore réfléchi...
— Tu pourrais leur suggérer de demander la prise en charge par la Sécu et les mutuelles des soins épilatoires au laser. Ça t'aurait évité de débourser plus de mille euros pour me faire épiler définitivement la chatte ! Sans parler de ce qu’ont coûté mon lifting et mes seins !
Il lui jeta à son tour un regard amusé. Elle était assise non loin de lui, dans le fauteuil de cuir fauve qui faisait face à la grande cheminée où dansaient les flammes. Elle se tenait un peu de profil et il la trouva plus belle que jamais.
Ils avaient tous les deux dépassé la soixantaine mais il l'aimait avec le même bonheur qu'aux premiers temps de leur rencontre vingt ans auparavant. Vêtue d'une jupe noire qui découvrait ses genoux, d'un chemisier façon léopard et de hautes bottes de cuir, elle était vraiment désirable. Entendre le mot "chatte" sortir de sa bouche aux lèvres discrètement ourlées de rouge carmin ne fit qu'attiser son envie de la posséder, là, maintenant, devant la cheminée, sur le carrelage... Il la mettrait à quatre pattes, lui retrousserait la jupe jusqu'au bas des reins, la débarrasserait de son collant, lui écarterait les cuisses et la prendrait en levrette comme le font les chiens... Mais il n'en fit rien : il était trop timide, trop sérieux. Il se contenta de la regarder avec plus d'intensité, comme s'il cherchait à lire le fond de ses pensées.
— Je plaisantais ! dit-elle en se levant pour aller remettre une bûche de hêtre dans le feu. Elle se pencha en avant ; ce mouvement remonta un peu sa jupe sur ses cuisses fines. Alors Dominique se dit qu'il avait vraiment de la chance....
Plus tard dans la nuit, alors qu'ils s'apprêtaient à se coucher, Martine glissa un CD dans la chaîne hifi et bientôt s'égrenèrent les premières notes du trio n° 3 opus 100 de Schubert. Dominique savait ce qui allait arriver. Une fois au lit, nus sur les draps, Martine vint coller son corps à celui de son mari. Il sentit ses cheveux glisser le long de son torse, de son ventre, puis les lèvres de Martine s'emparer de son sexe en érection. Elle lui tailla une pipe sensuelle au rythme langoureux de la mélodie de Schubert. Elle le suçait avec patience et méthode, lui caressait les couilles de ses doigts amoureux. Il parvint à se retenir. Quand la musique cessa, elle se coucha sur lui, les cuisses très écartées, attendant que la bite de Dominique vienne d'elle-même s'enfoncer dans son ventre, au plus profond. Elle l'engloutit jusqu'à la racine, le palpant avec les anneaux secrets de son vagin comme pour en extraire la substantifique moelle. À petites touches, il imprima un va-et-vient tout léger à son bassin, alors que Martine avait enfoui son visage au creux de son cou. Elle ne fut pas longue à jouir : sa vulve fut saisie de spasmes convulsifs, son anus palpita intensément comme un petit cœur en proie à l'émotion la plus vive. Elle n'émit qu'un faible gémissement prolongé, une sorte de râle venu du fond de sa poitrine et qu'elle tentait désespérément de refouler. Alors, il ne se retint plus et lui lâcha trois longues giclées de sperme en plein dans la matrice, dans l'obscurité huileuse de son ventre repu.
Pourtant, malgré la puissance libératrice de l'orgasme, il ressentit de nouveau au fond de lui comme un vide, quelque chose d'inavoué qui manquait à la plénitude de son bonheur.
à suivre...