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"La métisse du Cap Vert", nouvelle inédite # 4
La demeure de Pascal G* avait l’apparence d’une maison de maître. C’était, dans un grand parc arboré de sombres marronniers, une haute bâtisse aux murs en pierre de taille habillés de vigne vierge et au toit d’ardoises. L’intérieur était à l’image de l’extérieur, imposant et austère. Pascal reçut Flora dans le vaste salon du rez-de-chaussée. Le sol y était carrelé de tomettes polies par l’usage, les meubles de chêne passés à l’encaustique, les fauteuils en cuir froid. Un feu de bois brûlait dans la cheminée. Flora qui était arrivée en tenue plutôt légère en avait la chair de poule.
Pascal n’était pas du genre loquace, ni chaleureux. Il ne quittait pas Flora des yeux et ce regard qui d’ordinaire la rendait folle lui faisait, ce jour-là, l’effet d’une douche glacée. Elle se sentit ridicule à tourner trop longtemps sa cuillère dans la tasse de café pour se donner une contenance. Il attendit que le silence devienne insupportable pour parler enfin.
- Je sais pourquoi vous êtes venue jusqu’ici, dit-il de sa voix grave qui fit oublier à Flora la froideur de tout ce qui l’entourait. Mais je ne suis pas sûr que vous aurez l’audace d’aller plus loin…
- Si cela vient de vous, j’oserai.
- Vous accepterez tout ?
- Tout. Vraiment tout.
- Alors, suivez-moi.
Ils quittèrent le salon, suivirent un couloir sombre, traversèrent un bureau glacial aux rayonnages chargés de livres anciens. Pascal ouvrit une porte. Un escalier menait à l’étage. Flora compta les marches : vingt-huit. En haut, encore une porte fermée à clef…
Autant le rez-de-chaussée était austère, autant les pièces aménagées dans les combles étaient chaleureuses et confortables. La première chose que Flora vit, ce fut le matériel informatique : trois ordinateurs, un scanner, caméra et appareil photo numériques - Damien en aurait bavé de jalousie ! Le sol était recouvert de moquette épaisse et les murs insonorisés. Outre la pièce consacrée à l’informatique, il y avait une sorte de grande salle, baignée de lumière par des Vélux et équipée en studio photo avec, au centre, un superbe divan de velours rouge sang… Tout au fond, la dernière porte donnait sur une chambre lambrissée, avec un lit double et une salle de bains contiguë… Les murs étaient ornés de photos très érotiques.
- C’est vous qui les avez prises ?
- Certaines oui… Pas toutes.
Flora se sentit flattée de sa franchise. Elle prit place sur le divan cramoisi, croisa haut les jambes. Pascal s’assit à ses côtés, posa doucement ses lèvres sur les siennes et lui passa lentement la main sur les seins. Elle se sentit défaillir. Mais il n’alla pas plus loin.
- Etes-vous épilée ? demanda-t-il brusquement en retirant sa main.
Elle ne comprit pas du premier coup.
- Je parle de votre sexe. Etes-vous épilée ou rasée ?
- Non, dit-elle morte de honte. Pourquoi ?
- Parce que l’amour n’est qu’un jeu. Vous êtes venue pour jouer, Flora. Dans votre premier rôle, vous serez l’infirmière et je serai le blessé… C’est pour cela que vous serez épilée… Je vous laisse la semaine pour vous mettre dans la peau de votre personnage… Ne vous inquiétez pas pour votre tenue, je m’en charge. Nous commencerons samedi prochain, à quinze heures…
à suivre...
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