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La plage d'à côté
J'ai écrit cette nouvelle à la demande de Anne et Jacques pour qui j'ai déjà rédigé plusieurs nouvelles que vous pouvez retrouver sur le blog
Chapitre 1
Cette année-là, nous avions décidé, d'un commun accord, de passer les vacances d'été en Charente-Maritime, au bord de la mer, mais loin des îles et des ports de plaisance au snobisme ostentatoire. Nous souhaitions des vacances "normales". Les années-galère de nos ennuis financiers étaient loin (cf la nouvelle "À découvert) et après nos excès érotiques (cf les nouvelles "Les masques de sommeil" et "Le dernier service") nous aspirions à une existence plus calme. Pour cela, nous avions loué pour deux semaines un petit mobil home dans un camping sans prétention. Cependant, il y avait quand même une piscine avec toboggan et le bruit de l'océan tout proche. C'était une grande et belle plage en forme de croissant, fermée de chaque côté par un promontoire de rochers sombres qui la mettaient à l'abri des vents d'ouest. La fréquentation de la plage correspondait à nos attentes : des familles qui investissaient les lieux avec parasols, rabanes et glacières, quelques couples de retraités, des ados qui jouaient au foot à marée basse sur le sable mouillé et au volley ou au freesbee à marée haute sur le sable sec. Anne avait opté pour un très sage maillot de bain une pièce, moi pour un bermuda bicolore. On passait nos après-midi sur nos serviettes, dans l'ombre du parasol et de nos lunettes de soleil. De temps en temps, on allait se rafraîchir et faire quelques brasses dans les vagues. On ne se parlait guère : Anne feuilletait des magazines, je consultais mon portable... À dire vrai, nos journées suintaient l'ennui. Le soir venu, on se préparait vite fait une salade de crudités au vinaigre balsamique, on débouchait une bouteille de rosé et on dînait en tête-à-tête sur l'étroite terrasse en bois exotique de notre mobil home surchauffé. Les assauts des moustiques nous contraignaient à trouver refuge dans notre minuscule chambre où la moiteur était si dense que nos caresses et nos étreintes en étaient poisseuses.
C'est ainsi que sont passés les premiers jours jusqu'au soir où, alors que nous étions vautrés sur le lit à regarder notre télé de poche tout en piochant à la cuillère dans un pot de crème glacée, Anne me dit : "Cet après-midi, à la plage, il y a un mec d'une trentaine d'années qui est passé juste devant nous... Tu étais allongé sur le ventre en train de somnoler, alors tu n'as pas dû le voir ! Moi, je l'ai suivi du regard... Un beau mec, bien foutu... Je suis certaine qu'il a une grosse bite...
– Comment peux-tu en être sûre ! Il te l'a montrée ?
– Pas besoin ! Il y a des choses que les femmes sentent d'instinct !
Ces paroles dites sur le ton de la banalité m'ont instantanément fait bander, d'autant plus qu'Anne a ajouté :
– Le suivre des yeux m'a excitée au point que j'en ai mouillé l'empiècement de mon maillot de bain et qu'il a fallu que j'aille me rincer dans l'eau... Dis donc, ça te fait toujours autant d'effet quand je te raconte des trucs un peu cochons... Allez, arrête de te branler, je vais te sucer !
Ses lèvres délicieusement fraîches m'ont enrobé de salive parfumée à la vanille rhum raisins... Puis on a baisé comme des sauvages dans la fournaise de notre mini-chambre.
Dès le lendemain, nous avons pris l'habitude de reluquer en catimini nos congénères de plage. Je me suis mis moi aussi à lorgner les femmes, jeunes ou matures, à portée de regard, à mater leurs fesses, leurs poitrines parfois découvertes, le renflement de leurs bas-ventres... Le soir venu, tout en se caressant mutuellement, on se faisait le compte-rendu de nos observations du jour et on faisait l'amour autant avec les mots qu'avec les corps...
à suivre...
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