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La plage d'à côté, chapitre 5
Au retour d'Angélique et Adriano, chargés de moules et de patates à frites, les eaux de la piscine avaient retrouvé leur limpidité. En les attendant, avec les enfants, nous avions commencé à préparer les amuse-gueule pour l'apéro. Il s'était installé entre nous un silence fait de connivence et de gêne, surtout pour Nicolas qui semblait éviter Anne comme la peste, mais ne pouvait s'empêcher de la reluquer en douce comme pour s'assurer de la réalité de ce qu'il lui était arrivé.
Le dîner se déroula exactement comme nous l'avions pressenti : simple et convivial. Moules-frites, bière, vin blanc bien frais, sorbets, café... J'avais pris place aux côtés d'Angélique, face à Anne et Adriano. Les "jeunes" faisaient un peu bande à part. À vrai dire, notre conversation devait les ennuyer profondément. D'ailleurs, une fois englouties les moules et les frites, ils ne tardèrent pas à nous quitter pour rejoindre des "amis" en boîte, quelque part sur la côte.
C'était le signal qu'on attendait. Avec une efficacité quasi militaire, Adriano et Angélique ont pris la direction des opérations : transfert des belligérants dans le salon, fermeture de tous les volets, tamisage des lumières, musique d'ambiance, mise à disposition des combattants de préservatifs, de lubrifiants et de lingettes dans une corbeille posée sur la table du salon, boissons fraîches... Il ne nous restait plus qu'à nous débarrasser de nos vêtements et nous laisser aller dans les vastes canapés garnis de coussins moelleux... Rien que de penser que j'allais enfin toucher et goûter la chatte d'Angélique, je bandais déjà. Tout comme j'étais persuadé qu'Anne était déjà toute excitée à l'idée de saisir et prendre en bouche la grosse bite d'Adriano. C'était un nouveau festin qui nous était servi sur canapé : menu copieux fait de saveurs, d'odeurs et de textures nouvelles... J'avais hâte de poser mes mains sur les gros seins d'Angélique, de les caresser, les pétrir, les peloter avec tendresse, de me saturer les narines de l'odeur de ses cheveux, de ses aisselles, de son fessier et surtout de sa grosse moule que j'avais admirée sur la plage. Sa vulve était délicieusement parfumée.
– C'est étrange, ta chatte a la même saveur que les moules qu'on a mangées ce soir... Qu'est-ce qui les rend si goûtues ?
– C'est ma recette... J'ajoute un peu de cerfeuil haché dans la sauce. Tu aimes ?
– J'adore ! Et la bite de ton mari a le même goût ?
– Je pense... j'y suis tellement habituée que je n'y prête même plus attention. Je suis vraiment contente que ça te plaise.
J'aurais pu aussi l'entretenir de l'odeur d'agrumes de ses aisselles, de l'arrière-goût épicé de son anus, de l'onctuosité sucrée de sa bouche, Mais je préférais la déguster en silence... J'en avais plein les lèvres et les narines. De temps à autre, je jetais un œil vers Anne et Adriano qui s'affairaient sur le canapé voisin. À chaque fois, ils avaient changé de position : tantôt tête-bêche, tantôt l'un chevauchant l'autre, tantôt chevillés au plus profond, tantôt se branlant mutuellement en se regardant droit dans les yeux... Mais à chaque fois l'air heureux, le visage rayonnant de désir...
La fête s'est prolongée jusque tard dans la nuit. Lorsque nous les avons quittés, le jour n'allait pas tarder à se lever. Nous ne sous sommes pas promis de nous revoir et c'était beaucoup mieux comme ça.
Epilogue.
Le lendemain, sur l'autoroute qui nous éloignait définitivement de l'océan, nous sommes restés longtemps sans nous parler. On se contentait de la musique de l'autoradio. Ce n'est qu'à une centaine de kilomètres de l'arrivée qu'Anne s'est décidée à briser le silence :
– Il faut que tu saches qu'hier, tout était programmé...
– Tu veux dire notre fin de soirée avec Angélique et Adriano ?
– Non, pas ça ! Mais ce qui est arrivé avant, avec les jeunes... C'était prévu. C'est Angélique qui m'avait demandé de m'occuper de son fils.
– Il était au courant ?
– Nicolas ? Bien sûr que non ! En fait, depuis deux jours, ils savaient que leurs enfants seraient présents. Alors, le coup de l'aller-retour à Royan c'était bidon. Mais j'avais mis mes conditions... J'acceptais de déniaiser Antoine et, en échange, je voulais être baisée par Samuel, le petit copain de leur fille... Quant à Maurine, elle voulait bien fermer les yeux... Elle espérait juste que tu t'intéresserais un peu plus à elle... Tu aurais dû la baiser, elle n'attendait que ça !... S'il te plaît, arrête-toi à la prochaine aire de repos, j'ai très envie de faire pipi.
@ Michel Koppera, octobre 2023
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