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Rappel : Odile doit se rendre chez le Président afin de régler son erreur de comptabilité. Elle se prépare à cette rencontre décisive...
On peut se rendre compte à la lecture de ces quelques scènes de la vie quotidienne à quel point une simple fellation avait pu perturber l’esprit d’Odile.
D’autant plus que le samedi soir, il se produisit encore un événement inattendu. Comme à chaque week-end, une fois les gosses endormis, Sébastien qui ce soir-là forçait un peu sur l’apéro se sentait prêt à la gaudriole. À peine au lit, il bâclait quelques préliminaires, grimpait sur Odile et la baisait vite fait. C’était le rituel.
Sauf que ce soir-là, lorsque Sébastien eut éteint les lampes de chevet – il ne bandait que dans le noir – et lui monta dessus pour la pénétrer, Odile vit apparaître dans les ténèbres le corps nu d’Alexandre Delorme. Et bientôt, elle s’imagina que c’était la bite circoncise du président qui allait et venait dans son ventre. Cette illusion la bouleversa tellement qu’en quelques instants elle se sentit plus mouillée que d’habitude. Et plus profonde aussi, comme si sa chatte quémandait sa pitance. Complètement subjuguée par cette vision, elle jouit une première fois, très vite, avec des spasmes de la vulve qui cisaillèrent la bite du pauvre Sébastien.
C’est alors que survint l’impensable. Ordinairement, après son orgasme, Odile s’asséchait et son corps retournait à sa froideur quotidienne, comme s’il venait de se débarrasser d’une corvée. Mais, ce samedi soir de février, il n’en fut rien, bien au contraire. Les frissons du premier orgasme venaient à peine de s’éteindre que déjà elle en sentait monter un second, tout aussi ravageur. Odile se mit à suinter du con et du cul. Saisissant à pleines mains les fesses nues de son mari, elle l’attira en elle et se ventousa sur sa bite. En quelques minutes elle enfila donc un nouvel orgasme, puis un troisième quasiment inespéré quand Sébastien lui lâcha son foutre dans le con. À ce moment précis, elle retrouva dans sa bouche la saveur si particulière du sperme d’Alexandre Delorme, et ce simple souvenir lui arracha une jouissance sans pareille.
Sébastien qui n’en revenait pas de tant de bonheur crut en sa bonne étoile et, une fois la lumière revenue, afficha la mine réjouie et satisfaite du mâle un peu trop sûr de sa puissance. Odile l’abandonna à ses illusions et s’endormit bien vite, pressée qu’elle était de se replonger dans ses fantasmes.
On a coutume de dire que la nuit porte conseil mais, dans le cas d’Odile, il n’en fut rien. Le dimanche matin, elle se réveilla en proie à la plus grande confusion, incapable de prendre une décision, partagée entre la peur de mettre son couple en péril et un désir tout neuf de jouissance. Aussi choisit-elle de ne rien décider du tout, de se laisser dériver au fil des événements, comme un bouchon de liège que le courant ou les marées emportent au gré des vents et des courants.
Puis, ce fut mardi. Ce matin-là, comme tous les jours, Odile alla déposer ses deux enfants à l’école. Sébastien partit un peu plus tard. Une fois seule, Odile se retira dans sa salle de bains.
Elle commença sa métamorphose par une douche interminable et très chaude. Une fois lavée, presque décapée, elle se rasa les aisselles et tailla un peu sa toison pubienne afin de lui donner la forme d’un élégant triangle isocèle du plus bel effet sur la peau blanche de son ventre. À la pointe du triangle, là où les cuisses de rejoignaient, on voyait distinctement sa fente qu’ourlaient des lèvres épaisses. Elle eut la tentation de se branler mais se retint.
Simplement vêtue d’un peignoir de coton blanc, elle passa dans le bureau pour y consulter les dossiers de l’association de parents d’élèves. Elle rassembla les relevés bancaires, les duplicata de factures et les ordres de virements et fourra le tout dans une serviette de cuir.
C’était déjà l’heure du déjeuner, mais Odile n’avait pas faim. Toujours en peignoir, elle fit halte pendant quelque temps au salon où elle regarda d’un œil distrait les infos, la météo, les tunnels de pubs et un jeu débile. Plus que jamais elle se sentait tenaillée par l’envie de se branler.
De retour dans la chambre conjugale au lit défait, elle ouvrit en grand l’armoire et la commode. Dans un tiroir, elle se choisit un ensemble de dessous en soie rose pâle brodée de fil noir. Cela faisait partie des malheureux achats du mois de décembre précédent et elle n’avait pas encore trouvé l’audace de les porter. Elle se regarda dans la glace : le soutien-gorge donnait un superbe galbe à ses seins qu’il soulevait avec grâce ; quant à la culotte, elle épousait avec volupté l’arrondi de son sexe, suggérant sa fente profonde. Elle fut tentée de renoncer au porte-jarretelles mais se décida finalement par un modèle en dentelle d’un noir intégral où elle suspendit une paire de bas de la même couleur. Son reflet lui apparut alors étranger, comme si elle était devenue quelqu’un d’autre.
Elle passa de nouveau dans la salle de bains où elle se maquilla et coiffa avec soin : rouge à lèvres carmin, mascara, fard à paupières, fond de teint, blush, coup de peigne et brume de laque…
Retour dans la chambre : un caraco de soie rouge sang pour le haut de façon à bien dégager les épaules et le décolleté ; une jupe noire à pois, légère et souple, tombant à mi-genoux, une ceinture de strass… Et pour compléter le tout, une paire d’escarpins noirs à boucle d’argent. Elle n’osa pas se regarder dans la glace tant elle se devinait putain.
Elle enfila un imperméable gris et, la serviette de cuir sous le bras, quitta l’appartement. Il était exactement trois heures moins quatre.
Un quart d’heure plus tard, Odile était sur le palier, devant la porte de l’appartement de M. Delorme. Le cœur battant, elle venait de poser son index sur le bouton de la sonnette d’entrée.
à suivre…
© Michel Koppera, juillet 2012
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