Jeudi 1 décembre 2016 4 01 /12 /Déc /2016 08:00

"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 30

Mais le lendemain matin, le mardi 30 juin, je me réveillai avec une érection en béton, et ma première pensée fut pour Geneviève, ou plus précisément pour son sexe pulpeux. Je traînai une bonne partie de la matinée, au lit, à écouter la radio.

ardents32- Tu es sûr que tu vas bien ? me demandait maman tous les quarts d’heure, à chaque fois qu’elle passait près de ma chambre. Tu ne veux pas prendre ta température ? Peut-être que c’est le soleil d’hier…

- Ne t’inquiète pas, maman… C’est les vacances, j’en profite.

- Sans doute, mais il faut être prudent, surtout avec cette chaleur.

Claude François chantait qu’elles étaient toutes  belles ! belles ! belles  comme le jour ; belles ! belles ! belles  comme l’amour  et Eddy Mitchell qu’il y a toujours un coin qui me rappelle… Et moi, je bandais toujours, incapable de penser à autre chose qu’au cul de Geneviève. J’aurais peut-être mieux fait de me branler une bonne fois pour me calmer mais, à vrai dire, je n’en avais même pas envie…

Malgré tous mes efforts pour ne pas paraître impatient, je ne pus arriver en retard chez Geneviève. Elle prit son temps pour sortir de la salle de bains où elle se faisait belle. Avant d’aller au lit, on passa même par la cuisine où elle me servit un diabolo grenadine. Elle était en peignoir, jambes et pieds nus sur le carrelage. On parla de l’étape du jour où elle espérait que Poulidor allait confirmer sa forme de la veille. En attendant, Jimenez venait de faire des siennes dans la montée du col de Vars. Quand elle me prit la main et me précéda dans l’étroit couloir qui menait à sa chambre, mon érection me tendait le short à tout rompre. Une fois la porte refermée et les doubles rideaux tirés, elle me déboutonna chemisette et short, me saisit en m’embrassant à pleine bouche. Plus tard, elle me laissa dénouer la ceinture de son peignoir et la mettre nue. Et de nouveau, plus rien d’autre n’exista que ses seins, son ventre poilu et son sexe offert.

- Aujourd’hui, je vais me caresser devant toi… Comment dis-tu ? Se branler, c’est ça ?

Je dus dire oui ou faire un signe d’acquiescement, je ne sais plus. Comme la veille, Geneviève se coucha en travers du lit, les talons sur le montant de bois, cuisses ouvertes, genoux relevés. De nouveau, je vis l’immensité ténébreuse de son sexe et je sentis venir les prémices de ma jouissance.

à suivre...

ardents32-1

 

 

Par michel koppera - Publié dans : Les ardents de la Rue du Bois-Soleil - Communauté : Fantasmes et écriture
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