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"Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 40
Avant que je me rabougrisse dans son ventre, Geneviève s’écarta, expulsa ma queue dont la tête macérait dans le foutre et, en quelques gestes précis, m’ôta la capote, y fit un nœud. Saisissant le souple pendule entre le pouce et l’index, elle le balança doucement devant ses yeux. Toute ma jouissance tenait dans cette grosse goutte blanchâtre et flasque.
- Les petits Tristanets et les petites Geneviettes, à la poubelle ! dit-elle tout sourire en jetant le préservatif et son contenu dans la corbeille à papiers.
Elle se leva et je vis qu’elle avait toujours ses chaussures rouges aux pieds. Elle alluma une nouvelle cigarette.
- Je ne savais pas que vous fumiez, Jean ne m’en a jamais parlé.
- C’est récent. Ça te dérange ?
- Non, je suis juste un peu surpris, c’est tout.
Nous sommes encore restés quelque temps dans la chambre, moi allongé sur le lit, elle assise sur la chaise ; moi juste vêtu d’un polo, elle en tenue de charme qui, comme un piège pour poissons, guidait inexorablement mon regard vers la nasse de son intimité velue et l’y maintenait captif. Ainsi, mes yeux ne quittaient pas sa chatte pendant que j’entretenais d’une main distraite une semi-érection paresseuse.
- Je peux te demander quelque chose ? dit-elle en allumant une nouvelle cigarette.
- Dites toujours.
- Si tu reviens demain, essaie de m’apporter un petit cadeau… Ça me ferait plaisir.
- J’y penserai.
Avant que je parte pour la plage, elle me suça encore mais je ne parvins pas à jouir une seconde fois, sans doute parce que mes yeux, un instants distraits de son sexe – elle avait raison, il était vraiment très large ! – s’étaient posés sur la fragile ligne bleue de la varice qui courait à fleur de peau sur sa jambe droite.
Une fois dans la rue, je réalisai à quel point cette journée sortait de l’ordinaire. Non seulement Geneviève s’était parée de ses plus beaux atours pour me recevoir, m’avait permis de lui jouir dans le ventre tout en écoutant la BBC, avait sollicité un cadeau d’enfant gâtée, mais surtout, nous ne nous étions pas embrassés une seule fois, ni chastement pour nous dire bonjour ou au revoir, ni lubriquement pendant les jeux de l’amour.
à suivre...
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