Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Sébatien Japrisot : "L'été meurtrier", Editions Denoël, 1979
Evidemment, beaucoup d'entre vous se souviennent du film adapté du roman en 1983 par Jean Becker avec Isabelle Adjani et Alain Souchon dans les rôles principaux. Pour ceux qui n'auraient pas vu le film, commencez par la lecture du roman, un polar haletant de la première à la dernière page. Alors, je ne vous raconte rien de l'intrigue.
Page 217, chapitre "La sentence" : Elle (Eliane) rend visite à son ancienne institutrice, Mademoiselle Dieu, qu'elle surnomme Calamité
" Nous étions sur le divan du salon, au rez-de-chaussée, quand l'idée m'est venue. Elle m'avait ôté ma robe et ma culotte et fait mourir pour de vrai, alors qu'avec elle, je ne meurs partiquement jamais, j'invente. Moi, je ne lui en fais pas le quart, ça ne me vient pas, mais je la touche à peine qu'elle est déjà partie. Ce que j'aime, c'est la regarder quand elle meurt. Elle ne crie pas, elle gémit comme si elle avait mal, mais elle a un visage qui change, c'est incroyable, elle est belle de plus en plus jusqu'à ce qu'elle retombe comme si elle n'avait plus de nerfs. Et chaque fois, quand elle ouvre les yeux, personne ne devinera jamais ce qu'elle dit :" Mon Dieu, que j'ai honte !" Je vous jure c'est un cas. En plus, elle a de tout petits pieds de Chinoise - du 35, je ne suis pas sûre - et quand elle part, tous ses orteils se crispent, se crispent, et on n'a plus du tout envie de rire, c'est quelque chose qui n'a pas de nom. Désespéré, ce n'est pas tout à fait ça. Désespéré, affamé, sans défense, et ce qui veut dire que les choses ne peuvent pas durer toujours. Le tout en un seul mot. Moi, je peux donner la réponse : ses saletés d'orteils. "
Caty