Vendredi 7 juin 2019 5 07 /06 /Juin /2019 08:00

"Un jeune homme pas très rangé"

Récit anonyme paru en 1990 dans la collection "Les érotiques" dirigée par Gérard de Villiers. Cet ouvrage de 188 pages s'inspire des autobiographies libertines des XVIII et XIX èmes siècles. Je vous ai sélectionné une scène classique de voyeurisme : par un trou de serrure, le narrateur observe une jeune femme dans son intimité. Dans le cas présent, il s'agit d'une certaine Claire, servante chez les parents d'un camarade du narrateur.

Page 38 et suivantes : " Je m'agenouille, tout près de la porte, le souffle si court, si précipité qu'il doit résonner à l'intérieur de la chambre comme un soufflet de forge.

jeune-hommeClaire est assise sur le lit, très droite. Elle lisse ses cheveux d'un air absent. Puis elle se secoue, comme si elle prenait une décision importante, et marche vers la table de toilette surmontée d'une glace, qui porte les instruments usuels de la propreté. 

Je halète à petits coups, comme un chien qui a soif. Une délicieuse faiblesse me broie les membres. Ça y est. Elle lève les bras, passe son chandail par-dessus sa tête. On ne voit encore presque rien (les poils en dessous de ses bras, et la chair rose, les bretelles froissées de la combinaison), mais il me semble que j'ai déjà tout reçu, tout vu. Je jurerais presque que je perçois une odeur un peu fauve, de sa transpiration et de son corps. Ah, te mordre, Claire...

Elle dégrafe sa jupe, la pose sur le lit, en fait les plis. Puis elle s'assied pour enlever ses bas. Je vois mal, parce qu'elle se trouve maintenant de biais, la jambe relevée pour faire glisser sans à-coups la gaine de soie. J'aperçois à peine un éclair de cuisse dodue, blanche. Mais je sais que ça va être encore meilleur...

Claire passe les bretelles de sa combinaison des deux côtés de son épaule ronde. Elle peine un peu pour défaire le bouton du soutien-gorge. "Ah !" Je crois que j'ai fait "ah !" tellement les seins ont jailli ronds et blancs, près à les toucher.

Leur fraise est rouge sombre, fripée, et ces seins n'ont presque pas d'aréoles. Mais la peau autour d'eux paraît extraordinairement douce, bonne à caresser. J'ai sorti ma queue et je me branle doucement, très doucement, avec deux doigts, pour entretenir l'excitation mais ne pas décharger trop vite.

Elle savonne ses seins à main nue. Que je voudrais être à sa place ! Puis elle s'asperge d'eau, et comme elle a peur de mouiller sa belle combinaison, elle l'enlève. Il ne lui reste plus qu'un slip transparent, en nylon blanc, à travers lequel on voit briller sa toison.

J'ai la queue toute mouillée tellement elle m'excite. Elle a fini une partie de sa toilette et tire le bidet au milieu de la pièce, exactement face à moi. Elle fait glisser sa petite culotte, la lance sur le lit et va s'accroupir sur le siège d'émail. jeune-homme2

En face de mes yeux, peut-être à un mètre (la chambre est petite) je vois sa fente vermeille, rose vif à l'intérieur, et les lèvres plus pâles. Elle écarte les moustaches pour mieux se savonner. Sa main glisse, glisse, part entre les fesses, revient, caresse, entoure. Elle n'est que courbes harmonieuses, rondeurs. Un parfum de savon et de chair humide vient jusqu'à moi.

Mais que fait-elle ? Ses doigts se crispent dans les poils, elle secoue la tête en tous sens. Ses beaux seins, elle les dresse, les brandit. Puis, comme si elle ne pouvait plus se retenir, elle ouvre grandes les lèvres de son sexe, laisse courir son index. Il frotte, il frotte. La pointe rouge du clitoris s'agite en tous sens. Elle halète. Elle secoue le bidet, tant elle se branle avec fureur. mais ses jambes la gênant, elle ne sait comment mieux s'ouvrir pour jouir plus complètement.

Elle a trouvé. Elle installe une chaise derrière le bidet, sur laquelle elle appuie sa tête. Puis elle écarte les jambes aussi loin que possible, l'une d'elles posée sur le lit, l'autre sur la table de toilette, elle est magnifiquement écartelée ; on dirait qu'elle porte au bas du ventre une vaste blessure qu'elle secoue, qu'elle maltraite. Un râle sourd lui échappe. Et soudain, elle décharge ! En même temps qu'elle, je lance un jet brûlant, je voudrais enfiler la porte, baiser cette fille qui mouille au-dessus de son bidet, les poils collés en bramant tellement elle a envie d'une queue ! "

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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