michel-koppera

Regards

Au gré des navigations sur le net, on tombe parfois par hasard sur des séries d’images tout à fait remarquables.

C’est le cas de ces quatre photos que j’ai intitulées « Regards » ( le pluriel est important, on comprendra vite pourquoi).

Voyons la première photo. Au premier abord, une photo bien classique d’une femme en train de se masturber devant son ordi portable tout en regardant des photos porno. Pas tout à fait ! Si vous zoomez sur les images de l’ordi, vous constaterez que sur celle du bas, c’est elle-même filmée en direct par sa webcam, son reflet en quelque sorte. Sur l’image du haut, il y a un internaute avec qui elle est connectée (peut-être par MSN) et qui regarde son exhibition.

Sur la seconde photo, on la voit qui se tourne vers celui qui la photographie (on peut légitimement supposer que c’est son compagnon). Donc, c’est un jeu de regards à trois : la femme, l’internaute, le compagnon. Voilà qui devient intéressant. Plaisir de s’exhiber, plaisir du voyeur, plaisir caudauliste du compagnon qui assiste à l’échange…

Sur les deux dernières photos, la voici qui pose, les cuisses écartées, la chatte offerte, à côté d’images X de sites porno amateurs où elle nous laisse entendre qu’on peut la retrouver.

Cette série d’images m’est apparue assez représentative des fonctions érotiques du net : échanges, fantasmes en direct, espace de liberté quasiment illimitée… 

Sans commentaire

Devant les images

Madame se donne de la joie devant des images pornographiques. La chose n’est pas nouvelle, mais la révolution numérique est passée par là. Les images ont pris de la couleur, du mouvement… Elles sont accessibles jusqu’à satiété… On a longtemps cru – ou fait semblant de croire - qu’il n’y avait que les hommes pour se branler devant des images érotiques. Non, les femmes aussi y trouvent du plaisir et elles nous en donnent ici la preuve.

Storynet : seule devant le miroir…

Comme je vous l’avais annoncé dans la rétrospective de l’année 2011, je vous propose une nouvelle galerie d’autoportraits devant le miroir. Certes la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, mais c’est précisément ce qui en fait le charme et la force. Le flou ou la sous-exposition atteste de la spontanéité des poses… On devine le désir et le plaisir de se voir, de se regarder, puis de s’exhiber. Ces images sont belles car dénuées de toute recherche d’esthétisme, juste au plus près du vécu intime de chacune de ces femmes.

Hommages

Les anglo-saxons ont un mot pour cela : « tribute ». Sur les sites amateurs du Net, quelques-uns surfent sur ce fantasme. Deux cas de figure :

- Le plus fréquent : une femme, souvent d’âge mûr, ( 40-50 ans) met en ligne une de ses photos plus ou moins dénudées, plus ou moins osées, et demande à ses visiteurs de lui rendre hommage en arrosant son image de sperme.

- Plus rarement, un homme met en ligne les photos de ses éjaculations sur des photos glanées sur le web.

Dans les deux cas, il s’agit d’un don.

Don de sperme, don de vie.

Je soupçonne aussi des époux ou des compagnons de mettre en ligne des photos de leur amie ou épouse dans le seul but de voir leur image maculée du sperme d’un inconnu (une sorte d'échangisme ou de caudalisme virtuel).

Restent des images d’une rare intensité émotionnelle, chargées d’amour, de plaisir et de désir à l’état brut.