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C'est en janvier 1959 qu'éclate l'affaire des "ballets roses" mettant en cause, entre autres, Elisabeth Pinajeff (artiste peintre) et surtout son compagnon, André Le Troquer, membre éminent de la SFIO, ancien résistant, avocat, député, dernier Président de l'Assemblée Nationale de la IVème République. Tous les protagonistes de l'affaire sont accusés d'avoir organisé des "soirées galantes" où auraient participé des jeunes filles mineures âgées de 14 à 20 ans. Ces "séances" avaient pour cadre l'atelier d'Elisabeth, dite la Comtesse, mais aussi Le Palais Bourbon, l'Opéra et surtout le Pavillon du Butard à Vaucresson (résidence d'Etat mise à la disposition de l'ancien Président de l'Assemblée).
Les adolescentes recrutées étaient des jeunes filles qui ambitionnaient une carrière artistique. Se faisant passer pour un policier, un ex-chauffeur de la DST leur promettait de leur faire rencontrer des personnes influentes susceptibles de lancer leur carrière artisitique. Droguées à la marijuana et enivrées, les jeunes filles exécutaient devant l'assistance des notables des ballets érotiques (d'où le nom "ballets roses") chorégraphiés par la Comtesse, avec parfois le consentement de leurs mères persuadées de favoriser ainsi la réussite des projets de leurs enfants. Souvent, les soirées allaient bien au-delà de la simple représentation pour se terminer en partouzes .
À l'issue du procès, sur les 25 accusés, 22 furent condamnés à de la prison ferme (maximum 5 ans). André Le Troquer, 73 ans, compte tenu de son passé politique et au nom des services rendus à l'Etat, n'écopa que d'un an de prison avec sursis et 3000 francs d'amende. Moralité : "Que vous soyez puissant ou misérable etc.
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