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"Les Révélations de Becky Paulson" est une nouvelle (21 pages) de Stephen KING datée de 1986 qu'on retrouve dans un recueil intitulé "22 histoires de sexe et d'horreur" paru en 1995 dans la collection Pocket Terreur n° 9113. La traduction de cette nouvelle de Stephen KING est de Dominique DILL
Extrait : Paula découvre que son époux Joe, la trompe avec une certaine Nancy Voss, nouvelle employée au bureau de poste. D'abord des doutes, puis la certitude.
" Oh, évidemment, elle avait bien dû se douter, sans vouloir se l'avouer, qu'il se passait quelque chose ! Jamais plus il ne l'importunait la nuit. Mais, en vérité, ç'avait été un soulagement ; le sexe, c'était exactement ce que sa mère lui avait dit : sale, brutal, parfois douloureux et toujours humiliant. N'avait-elle pas également détecté une odeur de parfum sur son col, de temps à autre ? Si oui, elle avait fait semblant de ne pas s'en apercevoir, et elle aurait fait semblant indéfiniment si l'image de Jésus posée sur la télé Zénith ne s'était pas mise à parler, le 7 juillet. Elle se rendit compte qu'elle avait même choisi d'ignorer un troisième facteur : les avances avaient cessé et le parfum s'était fait sentir presque au moment où le vieux Charlie Eastbrooke avait pris sa retraite, et où une certaine Nancy Voss, venue de Falmouth, l'avait remplacé au bureau de poste. Becky pensait que la Voss (qu'elle n'appelait plus que la Garce) n'avait pas loin de cinq ans de plus qu'elle et Joe, c'est-à-dire sans doute presque cinquante ans, mais cette traînée était bien conservée et ne faisait pas son âge. Becky était prête à admettre qu'elle avait pris un peu de poids, puisqu'elle était passée de cinquante-sept à quatre-vingt-douze kilos, essentiellement depuis que leur seul rejeton, Byron, avait quitté le nid.
Elle aurait pu feindre de tout ignorer, elle aurait tout ignoré, elle aurait peut-être même tout toléré avec soulagement : si la Garce aimait la bestialité des relations sexuelles, avec leurs grognements, leurs coups de boutoir et le jet final de ce truc qui sentait vaguement la morue et ressemblait à un liquide à vaisselle bon marché, alors ça ne faisait que prouver que la Garce elle-même n'était guère plus qu'un animal. Ça libérait aussi Becky d'une obligation fastidieuse, même si elle était de plus en plus rare. mais quand l'image de Jésus s'était mise à parler et à lui raconter exactement ce qui se passait, il devint impossible de l'ignorer plus longtemps. Elle sut alors qu'il faudrait faire quelque chose. (...)
Elle se penchait pour allumer la télévision quand Jésus dit : "Becky, Joe s'enfile la Garce presque tous les jours à l'heure du déjeuner, et parfois aussi le soir après le travail. Une fois, il était tellement excité qu'il l'a fait pendant qu'il devait l'aider à trier le courrier. Et tu sais quoi ? Elle a même pas dit : "Attends au moins que j'aie fini de trier les lettres urgentes !" Et ce n'est pas tout."
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