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"Crissie et Monsieur K.", chapitre 29 b
Des flots d'idées plus cochonnes et plus inventives les unes que les autres te traversent l’esprit, j'en suis certaine. Tu ôtes ta main de mon coeur, non sans avoir au préalable pincé durement une aréole en érection. Aïe ! Je recule instinctivement. Tu ne bouges pas mais tu tournes la tête : tu sembles chercher quelque chose. J'ai joui mais j'aime sentir encore ta queue plantée en moi, immobile et souveraine.
Tu attrapes précautionneusement le traversin, en ôtes maladroitement la taie, difficile de faire quelque chose dans cette position, et me demandes de fermer les yeux. J'obéis. Je sens ton souffle. Je perçois des frôlements.
Tu dis : "Croise les bras derrière ta tête. J'obéis. J'entends du tissu qui se déchire.
Tu ceins mes poignets, fort, aïe, tu serres, tu serres. Je gémis.
Tu dis : "Tais-toi!". Tu répètes, tout doucement, à mon oreille : "Tais-toi, Crissie!". J'obéis.
Tu ajoutes : "Garde les yeux fermés. Ne bouge pas." Je sens un tissu me bander les yeux.
Tu dis alors : "Je suis planté en toi Crissie : tu ne peux bouger les mains et tu es dans le noir : je te possède et tu es livrée toute à moi : écoute, écoute les sensations seulement avec tes oreilles et avec ta peau.
Ces simples paroles m'électrisent. Mon con se remet à palpiter, et je suis sûre que tu sens à cet instant les spasmes qui t'enserrent la queue parce que tu pousses un gémissement bref. J'écoute. Les sensations d'attente et d'émotions sont décuplées les yeux bandés.
Tu m'ordonnes d'entrouvrir la bouche et y glisses lentement un index...
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