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"Crissie et Monsieur K.", chapitre 36 a
Dès que chacun a eu repris ses esprits, nous sommes allés déguster des tapas revigorants dans une bodega. Le xérès aidant, nous nous sommes abandonnés à la vie noctambule de Barcelone. Les rues tièdes grouillaient d’une foule métissée, d’odeurs épicées, de musiques du bout de monde. En remontant les Ramblas, nous nous sommes arrêtés devant quelques spectacles de statues vivantes. Rien que des thèmes éculés : vampires sanguinolents, figures mythologiques imitation marbre, navrantes copies de stars déchues du cinéma ou du showbiz… Ces spectacles ont rappelé à Miguel son projet pour Crissie. De retour à l’atelier, il s’est aussitôt mis à l’ouvrage. Dans l’extraordinaire capharnaüm de son atelier, il a trouvé de quoi bricoler une sorte de castelet en carton noir qui s’ouvrait avec un rideau de velours rouge. Sur le fronton, il a inscrit en lettres dorées : « La Novia de Houdini ». Sur le corps intégralement nu de Crissie, il a peint en trompe-l’œil des chaînes qui l’ont métamorphosée en belle captive. À plus d’un mètre de distance, l’illusion était parfaite.
Un peu avant minuit, aux heures de la nuit où la folie catalane battait son plein, nous nous sommes rendus avec tout notre attirail sur les Ramblas, non loin du marché couvert. Crissie était vêtue d’une cape noire à capuchon qui l’enveloppait de la tête aux pieds. À minuit trente précises, au plus fort de l’animation de la rue, Miguel, tel un bateleur de foire, a commencé à haranguer les badauds dans toutes les langues de son répertoire.
Un petit attroupement s’est formé devant le castelet au rideau fermé. Alors, d’un geste théâtral, Miguel a tiré le cordon qui a écarté le rideau rouge. Et tu es apparue, dans ta splendide nudité, prisonnière de tes chaînes qui convergeaient toutes sur le cadenas de platine qui fermait son sexe. Légèrement reversée en arrière, les bras levés, les mains jointes entravées, les cuisses largement écartées, tu étais livrée aux regards dans une pose très obscène. Il y a eu un moment de stupeur dans le public, puis les flashes des appareils photos et des portables ont aveuglé la nuit…
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