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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
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Troisième nouvelle du recueil paru en poche 10/18 n° 781, "Histoire de l'œil" datée de 1967 est la plus longue (90 pages). Elle a pour fil conducteur la relation étrange qu'entretient le narrateur avec une jeune femme prénommée Simone. Ensemble, ils vont voyager jusqu'en Espagne et faire des rencontres. Je vous en ai choisi deux extraits.
Extrait n° 1. Simone et le narrateur sont à vélo, nus, en pleine campagne, de nuit, en route vers une ville encore lointaine.
" La selle de cuir se collait à nu au cul de Simone qui fatalement se branlait en tournant les jambes. Le pneu arrière disparaissait à mes yeux dans la fente du derrière nu de la cycliste. Le mouvement de rapide rotation de la roue était d'ailleurs assimilable à ma soif, à cette érection qui déjà m'engageait dans l'abîme du cul collé à la selle. Le vent était un peu tombé, une partie du ciel s'étoilait ; il me vint à l'idée que la mort était la seule issue de mon érection, Simone et moi tués, à l'univers de notre vision personnelle se substitueraient les étoiles pures, réalisant à froid ce qui me paraît le terme de mes débauches, une incandescence géométrique (coïncidence, entre autres, de la vie et de la mort, de l'être et du néant ) et parfaitement fulgurante."
Extrait n°2. Ils sont maintenant à Madrid, où ils assistent en compagnie d'un certain Sir Edmond à une corrida, spectacle qui a le don d'exciter Simone. Un taureau noir et valeureux vient d'être mis à mort.
" Simone, debout entre Sir Edmond et moi – son exaltation égale à la mienne – refusa de s'asseoir après l'ovation. Elle me prit la main sans mot dire et me conduisit dans une cour extérieure de l'arène où régnait l'odeur de l'urine. Je pris Simone par le cul tandis qu'elle sortait ma verge en colère. Nous entrâmes ainsi dans des chiottes puantes où des mouches minuscules souillaient un rai de soleil. La jeune fille dénudée, j'enfonçais dans sa chair baveuse et couleur de sang ma queue rose, tandis que je branlais l'anus avec rage : en même temps se mêlaient les révoltes de nos bouches.
L'orgasme du taureau n'est pas plus fort que celui qui, nous cassant les reins, nous entredéchira sans que le membre reculât, la vulve écartelée noyée de foutre. Les battements du cœur dans nos poitrines – brûlantes et avides d'être nues – ne s'apaisaient pas. Simone, le cul encore heureux, moi, la verge raide, nous revînmes au premier rang. mais, à la place où mon amie devait s'asseoir reposaient sur une assiette les deux couilles nues, ces glandes, de la grosseur et de la forme d'un œuf, étaient d'une blancheur nacrée, rosie de sang, analogue à celle du globe oculaire"