Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Voici le début d"une nouvelle inspirée de faits réels que j'ai écrite il y a maintenant plus de 20 ans. Il était prévu que ce texte fasse partie d'un recueil de nouvelles qui, suite au décès brutal de mon éditeur, n'a jamais vu le jour.
L’adultère
- Maman ! Maman ! Tiens, c’est Nicolas qui m’a donné…
Guillaume lui tend une enveloppe blanche : une invitation à un anniversaire pour l’après-midi du mercredi.
- Mercredi ! s’exclame Hélène. Mais c’est après-demain ! Moi, j’ai rendez-vous chez le gynéco. J’ai eu assez de mal à le décrocher, pas question de le reporter ! Demande à papa !
Elle pose l’enveloppe devant moi, sur la table : « Nicolas va avoir quatre ans. Il t’invite à fêter ça avec ses copains et copines, mercredi prochain à partir de 15 heures, au château de l’Oliverie. » Il y a aussi un plan pour la route à suivre, un numéro de téléphone et, dans un coin, un petit dessin original à l’aquarelle, pas mal du tout.
- Tu l’aimes bien Nicolas ?
- C’est mon copain…
- C’est quoi son nom de famille ? demande Hélène en reprenant l’invitation. Desmonts ! Connais pas. Michel, s’il te plaît, tu t’occupes de tout pour mercredi ?
Donc, le surlendemain, je dépose Guillaume dans la cour du château de l’Oliverie. Sur place, il y a déjà une demi-douzaine de gamins, tous camarades de l’école maternelle. La mère de Nicolas accueille les nouveaux arrivants. C’est une femme blonde à lunettes, d’une quarantaine d’années. Pas du tout mon genre ! Comme je promène un regard admiratif sur l’architecture Renaissance du château, elle me déclare :
- Au risque de beaucoup vous décevoir, je ne suis pas la propriétaire des lieux. En réalité, le château a été réaménagé en gîtes ruraux. J’en loue un, en attendant de trouver une maison. Nous venons d’arriver dans la région. Si vous connaissez une bonne affaire, prévenez-moi.
Pendant que les gosses se goinfrent de sucreries, de cris et de chansons, elle m’invite à boire une coupe de champagne. Dans la pièce principale, je remarque un chevalet, une table à dessin, des boîtes et des tubes de peinture posés à même le sol, une palette chargée de couleurs, des cartons à dessins contre le mur…
- L’aquarelle sur l’invitation, c’est de vous ?
- Oui. Ça vous a plu ?
- Beaucoup. C’est votre métier ?
- Disons que j’essaie d’en vivre. Vous avez déjà écrit des histoires pour enfants ?
- Jamais ! Même pas essayé. Il paraît que je suis trop négatif, mes histoires se terminent toujours mal… Pour les enfants, je suis désespérant.
Elle réfléchit, me regarde de ses yeux verts et remet un peu de champagne dans ma coupe.
- Ça vous dirait de tenter l’expérience ? J’ai depuis longtemps un scénario en tête et quelques dessins déjà prêts… Mais je ne suis pas douée pour l’écriture. J’ai lu tous vos livres et j’ai pensé à vous…
- À moi ! Je ne sais pas… Il faut que j’y réfléchisse…
- Prenez votre temps, rien ne presse. Mais si ça vous intéresse, revenez me voir… Vous connaissez le chemin maintenant !
Le soir même, dans notre chambre close, alors que d’une main paresseuse je caresse la touffe d’Hélène, je lui parle de cette proposition. Elle est plutôt du genre enthousiaste.
- Tu devrais essayer, ça te changerait un peu. Ce serait aussi un beau cadeau pour Guillaume.
Ce que j’aime chez Hélène, c’est son sens des réalités. Avec elle, toute action n’a de sens que si elle a une utilité. Elle ne comprend rien à la gratuité. Comme ce soir, alors que je lui caresse la touffe : à quoi ça sert de l’exciter, de la faire mouiller, si c’est pour s’endormir sans avoir baisé ? Alors, elle repousse les draps au pied du lit, m’empoigne la bite et commence à m’astiquer. C’est l’heure du devoir conjugal.
à suivre...
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires