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" Les ardents de la Rue du Bois-Soleil", # 37
Mais tout ceci, je l’ai lu dans les journaux ou revu à la télévision car, le jour même, je n’en sus rien, emporté par le tourbillon de la vie. Il m’arriva parfois de comparer mon aventure à celle de Poulidor qui, en quelques heures, de vainqueur devint vaincu et passa de la promesse du triomphe à l’humiliation de la défaite.
Reprenons. Ce lundi après-midi, lorsque je montai à pas feutrés les quatre étages du 17 de la Rue du Bois-Soleil, je pensais avoir envisagé toutes les possibilités. Néanmoins, je crois que je m’attendais à une porte fermée. À ma grande surprise, je la trouvai entrebâillée. Comme d’habitude, la radio était déjà allumée, mais cette fois sur la BBC si bien que j’eus l’impression de poser le pied en terre étrangère ; l’animateur parlait tellement vite que je ne parvenais à saisir que quelques mots au vol… Pas de trace de Geneviève dans la cuisine, ni dans le salon, ni même dans sa chambre. La salle de bains était grande ouverte, vide elle aussi. Restait la chambre d’amis, celle où avait dormi Jean pendant l’année scolaire. Tiens, je n’avais pas encore remarqué cette ampoule rouge dans le couloir ! J’ouvris la porte.
Geneviève était là. Enfin, une Geneviève que je ne connaissais pas, tout aussi somptueuse qu’inquiétante.
Elle se tenait assise bien droite sur une chaise, jambes croisées. La première chose que je vis, ce furent ses chaussures, des escarpins d’un rouge vif, à bouts pointus et à talons aiguilles. Une bride du même rouge, agrémentée d’une sorte de faveur à paillettes, lui enlaçait la cheville. Je restai là, comme pétrifié, dans l’encadrement de la porte, le bermuda épouvantablement déformé par une terrible érection.
En remontant, mon regard longea ses jambes gainées de bas noirs… Dieu sait ce qu’elle portait sous son peignoir de satin rose dans lequel se perdaient ses cuisses. En haut, sa poitrine écartait l’échancrure de son peignoir comme si les seins, trop à l’étroit, cherchaient à s’en échapper. C’était la première fois que je voyais Geneviève aussi maquillée, que dis-je, fardée : un rouge à lèvres d’un rouge presque vermillon à reflets huileux transformait sa bouche en fruit obscène alors que ses paupières lourdement chargées de mascara et de khôl enténébraient son regard noisette. À ses ongles vernis, brillait le même rouge que sur ses lèvres.
Elle était en train de tricoter et le contraste entre son accoutrement de parade érotique et son activité de ménagère économe était si violent que je faillis jouir sur le champ. Evidemment, j’en oubliai aussi le douloureux épisode du vendredi précédent et mon ressentiment…
Posant son ouvrage sur la table de chevet, Geneviève prit une cigarette à bout filtre – une Royale dans un paquet rouge, je revois ses gestes avec précision. Elle l’alluma avec un briquet chromé et expira la fumée en rejetant la tête en arrière ce qui fit onduler son opulente chevelure brune.
- Entre donc Tristan ! Que veux-tu mon chéri ?
à suivre...
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