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"Les masques de sommeil", chapitre 4
Le 10 juillet, l'étape du Tour de France arriva dans notre ville. Pour ne rien perdre du final, la foule s'était massée tout au long du dernier kilomètre derrière les barrières métalliques. Il faisait chaud et les spectateurs étaient venus en short ou en pantacourt, les spectatrices en jupe de coton et t.shirt moulant. Désireuse de ne rien manquer du spectacle, Anne était parvenue à se faufiler au premier rang. Moi, plus grand, j'étais resté à l'arrière. Je la surveillais du coin de l'œil. Elle s'était insérée au milieu d'une famille avec trois enfants turbulents qui braillaient sous le regard impavide de leurs parents dans le genre beaufs pur jus. Au passage des premiers motards annonçant l'arrivée prochaine des échappés et du peloton lancé à leur poursuite, il y eut comme un nouveau tassement de la foule agglutinée derrière les barrières métalliques. Tous les visages étaient tournés vers le virage d'où surgiraient les champions. Précédés d'un concert de sirènes et de motos, les trois échappés passèrent en trombe sous les encouragements hystériques des spectateurs. Moins d'une minute plus tard, ce fut le tour du peloton lancé à toute allure, torrent multicolore charriant un lourd parfum d'huile de massage camphrée. Puis vinrent les lâchés, les estropiés, encouragés avec autant de ferveur que les premiers. Tout cela dura un petit quart d'heure de folie populaire. Enfin, la foule se délita et reprit le chemin des parkings. Quand Anne me rejoignit, elle avait les joues toutes rouges.
— Alors, t'as tout vu ? lui ai-je demandé.
— Oui, c'était très bien, vraiment très bien.
Mais à peine assise dans la voiture, elle a pris ma main et l'a glissée sous sa jupe de coton, entre ses jambes écartées. Quelle surprise ! Sa petite culotte et l'intérieur de ses cuisses étaient engluées de sperme à peine refroidi, un foutre épais et poisseux.
— On dirait que le Frotteur a retrouvé ma trace et que ce n'est pas pour te déplaire, dit-elle en posant sa main sur mon bermuda soudain trop étroit pour ma bite en rut. Allez, mets le moteur en marche, j'ai hâte d'être rentrée à la maison pour que tu me baises un bon coup. Ce salaud m'a mis le feu au cul !
à suivre...
Vous avez raison de le faire remarquer ! J'avoue que je n'y avais pas prêté attention. Le passage du Tour est un moment de promiscuité propice à beaucoup de contacts physiques plus ou moins volontaires. En plus, comme c'est l'été, il fait le plus souvent chaud, on est habillé légèrement, les spectateurs sont excités...