Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Liane MERY : "Les dernières candeurs" (1983) 188 pages Collection Aphrodite.
La collection Aphrodite était à la littérature érotique ce que la collection Harlequin est au roman, c'est à dire un pâle erzatz fabriqué en série. Le "livre" de Liane Méry intitulé "les dernières candeurs" en est un bon exemple.
Je vous ai choisi un passage éloquent des pages 127-128 au moment où, dans une chambre d'hôtel, Tanit (la narratrice) offre son corps à son amant Anton ( attention, c'est du lourd !!! Savourez la densité des dialogues et la subtilité des métaphores.)
" C'est sur un carosse de phantasmes surgis de mon inconscient que je suis transportée sur l'idéale couche de la "Tanit-au-bois-dormant". Une Tanit féériquement réveillée par l'estoc d'or et de vermeil d'un mousquetaire de songe. D'un songe qui a une voix de mâle superbe, avec à son service un vocabulaire à faire rougir les roses les plus roses :
- Écarte davantage les cuisses.
- Oui...
- Mieux que ça... Ouvre-toi, sois plus souple... C'est à moi de me raidir, pas à toi...
- Oui, Anton...
Je donnerais dix ans de ma vie pour être métamorphosée en anguille, ou en acrobate. je fais tout ce que je peux pour lui faciliter l'accès de mon "moi" intime. Son sexe trébuche et je me demande avec angoisse comment il se fait qu'il ne réussit pas à me pénétrer. Que puis-je faire de plus et de mieux puisque je le veux depuis des heures, puisque tout le sang de mes veines afflue là où le sien se regroupe comme en vue d'une émeute universelle ?
Enfin il me perfore. De quelle gorge éclate la clameur qui ponctue victorieusement cette difficultueuse intromission, la mienne ou la sienne ? Qu'importe. L'essentiel est synthétisé par le fait que son arbre de vie est enfin implanté dans le terreau vital de la mienne et qu'il peut à son gré s'y déployer, le labourer, s'humecter de ma sève, y faire couler goutte à goutte la sienne."
Saisissant occasion de ce commentaire je vous remercie de faire vivre ce site que j’apprécie depuis quelle années