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"Pater noster" # 2
Daniel avait une belle queue, droite et élancée. Le gland en était bien dégagé et aussi luisant qu’un casque de pompier cramoisi. Il faut dire qu’elle sortait tout juste de la chatte de Nadine et qu’elle l’avait copieusement enduite de cyprine. Nadine ne boudait pas son plaisir.
- Tu peux lui caresser les couilles, me dit-elle. Il adore !
Lui non plus n’en perdait, si l’on peut dire, pas une goutte. Renversé sur le canapé, les cuisses ouvertes, il m’encourageait par d’amples mouvements du bassin. Les yeux grand ouverts, il me regardait opérer.
- On dirait que tu as fait ça toute ta vie ! plaisanta-t-il alors que je lui massais langoureusement la base renflée du gland.
Nadine mouillait. Sous ses doigts qui pataugeaient au bord de la vulve s’éleva un petit clapotis de plaisir.
- Michel, raconte-nous comment tu as appris.
Lorsque j’avais un peu plus de dix ans, mon grand copain de jeux, c’était Didier. Nous étions inséparables et passions le plus clair de notre temps ensemble à faire du vélo, battre la campagne, grimper aux arbres… Didier avait un grand frère, d’environ quinze ans, qui se prénommait Jacques. J’en garde le souvenir d’un grand garçon aux cheveux très noirs et courts, aux épais sourcils. Pour la bande de gamins du village, Jacques organisait parfois, dans une cabane au fond de la cour de leur maison, de petits spectacles de marionnettes qui nous enchantaient… Leurs parents habitaient assez loin de chez moi, un peu à l’écart du bourg.
Par un après-midi ensoleillé du mois d’août, je me rendis chez Didier pour nos jeux habituels, mais je trouvai porte close. Personne ! Je m’apprêtais à repartir lorsque je vis Jacques sortir d’une sorte de grange où leur père entreposait des outils, de la paille et où se trouvaient aussi des clapiers à lapins.
- Tu cherches Didi ? Il est parti à S** avec les parents. Ils ne rentreront pas avant six ou sept heures… T’as un moment ? Il y a des petits lapins qui viennent juste de sortir du nid, tu veux les voir ?
La proposition était engageante : j’emboîtai le pas de Jacques. On entra dans la grange, il y faisait très sombre et chaud. Jacques me montra les petits lapins, ils étaient vraiment mignons. Je m’apprêtais à m’en aller lorsque Jacques me retint par le bras et me dit à voix basse :
- Si tu veux, je peux te montrer quelque chose d’autre, quelque chose de secret… Mais il faut d’abord que tu promettes d’en parler à personne !
- C’est promis. Promis, juré !
Il m’entraîna alors tout au fond de la grange, vers le tas de paille. On s’y installa. Il me fit encore promettre de garder le secret, puis ouvrit son short, le baissa et me présenta sa bite en érection. C’était la première fois de ma courte vie que je voyais une si grosse queue, avec tous ses poils à la racine. J’étais aussi très impressionné par la taille de ses couilles et de son gland tuméfié. Comme je restais là, à regarder, Jacques me saisit la main et la posa sur son sexe. C’était chaud, tendu à l’extrême, vibrant comme un ressort. Presque naturellement, je commençai à le branler. Il me caressait la nuque et les cuisses. Il ne tarda pas à gémir. Inquiet, je retirai ma main : je craignais de lui avoir fait mal… Mais il me demanda de continuer, me dit de ne pas avoir peur, que je pouvais aller plus vite et plus fort. Quand il jouit, son sperme jaillit avec une force incroyable. Il y en eut une giclée qui me retomba sur la main. C’était presque brûlant. Je humai son odeur fade mais intense. Jacques m’expliqua complaisamment que c’était avec cette crème-là qu’on faisait les bébés en la mettant dans le ventre des femmes. Je ne fus pas du tout convaincu par ses explications.
à suivre...
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