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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
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Lectures estivales # 3
"Soupapes & Cie", roman de Helen Dewitt (347 pages) paru aux USA en 2011, puis en 2024 en France aux éditions Le Cherche Midi (traduction de l'anglais par Anne Le Bot)
Voici le point de départ du roman : Joe est un représentant de commerce aux États-Unis qui tente vainement de vendre des encyclopédies puis des aspirateurs à une population indifférente. Il lui vient alors une idée originale pour s'enrichir : lutter contre le harcèlement sexuel en entreprise par un système de "soupapes". Pour cela, en accord avec la direction, il conçoit un système ingénieux qui permet au personnel masculin d'assouvir, sur le lieu même de travail, leur libido exacerbée et cela en toute impunité.
Ce système de "soupapes" trouve son origine dans un fantasme érotique récurrent de Joe lorsqu'il se retrouve seul le soir dans des motels. Voici ce fantasme décrit page 12 :
" Son fantasme numéro un était une histoire de mur. Le haut du corps de la femme se trouvait d'un côté du mur. Le bas de son corps se trouvait de l'autre côté.
Parfois, à vrai dire la plupart du temps, le haut du corps était entièremement habillé. Rien ne laissait deviner ce qui se passait de l'autre côté du mur.
Parfois la femme était nue sous la ceinture. La plupart du temps, elle portait une petite jupe moulante qu'on pouvait retrousser et une culotte qu'on pouvait baisser. Parfois, il (Joe) avait du mal à décider si c'était mieux avec ou sans culotte. Le summum, c'était de remonter lentement la jupe pour révéler un cul ferme, étroit et ingénu. Ensuite, une bite s'introduisait et le point de vue changeait pour passer de l'autre côté du mur, où le haut entièrement habillé de la femme ne laissait en rien deviner qu'une verge était vaillamment à l'œuvre de l'autre côté. Pour une raison ou une autre, il fallait qu'elle fasse comme si de rien n'était.
Le problème avec ce fantasme, c'était de trouver le mur adéquat. Est-ce que la femme pourrait se pencher par-dessus le comptoir d'une cuisine ouverte sur la salle à manger ? Mais alors, on verrait ce qui se passe derrière elle. Et s'il y avait un store roulant ? Mais pourquoi serait-il baissé ? Et on verrait quand même à travers. Est-ce que la femme pourrait se pencher à une fenêtre à l'étage ? Une fenêtre à guillotine dont le store serait baissé. Elle pointerait la tête pour parler, mettons à une voisine. La fenêtre serait trop grippée pour s'ouvrir plus. Pendant ce temps, son locataire, mettons, arrive derrière elle, fait glisser ses mains vers le haut de ses cuisses, remonte sa jupe moulante et lui offre un bonus intattendu en plus du loyer. De l'extérieur, on la verrait en train de discuter gaiement avec une voisine – gaiement mais avec une expression un peu figée. "
Commentaire : je vous recommande chaudement la lecture de ce roman qui, avec humour et ironie, aborde les travers de la société américaine, notamment la priorité absolue donnée à la productivité et à la rentabilité.
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