Le monde de Sofia

Jeudi 24 février 2011 4 24 /02 /Fév /2011 13:37

Ephéméride de S* ( troisième partie )

 

À l’arrière du défilé du premier mai,

Dans l’ombre d’une banderole syndicale,

Elle suce trois costauds de la C.G.T

Qui la baisent en chantant l’Internationale.

 ephemeride7-2 ephemeride7-1garnon 2

Le huit mai, jour de la victoire des Alliés,

Elle fait don de sa chatte aux Américains :

Marines et G.IS, leur grosse bite en main

L’abreuvent de foutre et de sodas trop sucrés.

ephemeride8-3ephemeride8-1

Tous les ans, Sofia fait le pont de l’Ascension.

Elle baise du jeudi au dimanche soir,

Se rêve jument montée par un étalon

Et va s’empaler sur la belle queue d’un noir.

ephemeride9-2-diane grandlieu 2ephemeride9-1

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 21 février 2011 1 21 /02 /Fév /2011 18:11

Ephéméride ( 2ème partie )

ephemeride4-jean morisot 2

Le Mardi Gras, au dernier jour du carnaval,

Des femmes et des hommes masqués la caressent,

La retroussent, la couchent, la mettent à poil,

Lui lèchent la chatte et la baisent avec tendresse.

ephemeride4-2

ephemeride5-1

Le deux avril, au soir de son anniversaire,

Pendant qu’on allume les bougies du gâteau,

Sofia se prépare à s’offrir pour le dessert

Quarante-sept grosses bites, c’est son cadeau.

ephemeride5-2-jean morisot 3

ephemeride6-1

À Pâques, lorsque les cloches sont revenues,

Que les enfants cherchent des œufs dans les jardins,

Sofia, sur le canapé, entièrement nue,

Se fait baiser puis enculer par des voisins.

ephemeride6-2

ephemeride4michael kirkham 2

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 17 février 2011 4 17 /02 /Fév /2011 10:46

Ephéméride ( 1ère partie)

 ephemeride1-1

Le jour de l’an, après un réveillon d’ivresses,ephemeride1

La chatte rassasiée des excès de la fête,

Sofia allume sa première cigarette

Et se branle d’un doigt curieux entre les fesses.

ephemeride2-3

À l’Epiphanie, elle se met dans l’anus

Une fève blanche en porcelaine de Chine ;

L’un après l’autre, des princes de rang la sucentephemeride2-2

Puis le roi l’encule de sa bite divine.

ephemeride3-2

À la Saint Valentin, Sofia se fait putain,

Porte jupe courte, corset et bas résille.

Pour ses amoureux d’un soir, elle se maquilleephemeride3-carolyn weltman

Et leur abandonne son corps jusqu’au matin.

 

ephemeride3-1

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Dimanche 21 novembre 2010 7 21 /11 /Nov /2010 11:06

Chapitre 4

couleur4-2

C’était au tour de Sofia. Les deux hommes s’en emparèrent et lui enlevèrent sa chemise de nuit. Mais au lieu de l’attacher aux espaliers comme Alice, ils choisirent un cheval d’arçon. Ils l’installèrent en lui attachant les mains à une des poignées de l’appareil et les chevilles sous le ventre du cheval, de telle sorte qu’elle se trouva comme une cavalière couchée sur sa monture avec la croupe dans le vide, les fesses très écartées, le cul ouvert, l’anus offert aux regards, aux bites et à tous les fantasmes. Pierrette lui posa un bandeau sur les yeux.

La suite n’est plus dans la mémoire de Sofia qu’une longue litanie de plaisirs et de souffrances. Les orgasmes naissaient parfois de la douleur, alors que d’autres fois c’était l’inverse.

Cela débuta par une bouche qui lui lécha avec constance l’entrejambe. Bouche de femme sans doute, tant elle était douce et experte, mais bouche qui savait se faire féline quand elle lui mordillait cruellement le clitoris ou lui mâchouillait les petites lèvres après les avoir sucées et aspirées jusqu’à ce qu’elles deviennent semblables à deux escalopes de chair gonflées d’envie.

couleur4-1-lynn paula russell 7Puis, ce furent des mains qui se mirent à parcourir son corps, de la nuque aux pieds. Des mains aux doigts parfois légers comme des souffles, parfois impérieux et puissants. Elle fut caressée, massée, pétrie jusqu’à devenir aussi malléable qu’une pâte à pain. Peu à peu, les mains se rassemblèrent au creux de ses reins, et plus bas encore sur ses fesses qu’elles saisissaient à pleines paumes, écartaient à loisir, claquaient avec vigueur. Un doigt furtif se glissa dans son vagin, bientôt suivi d’un autre et d’un troisième pour y baratter sa mouillure. Quand elle fut bien dilatée, la main s’y glissa tout entière avec une étonnante facilité. Sofia devina la main d’une femme, sans doute cette d’Alice dont elle avait remarqué la délicatesse. Enfoncée jusqu’au poignet, la main entama dans le vagin accueillant de Sofia un va-et-vient langoureux qui lui arracha les premiers hoquets d’une jouissance imminente.

Mais à peine avait-elle recouvré ses esprits qu’une bite se pressait contre ses lèvres, les forçait et  pénétrer sa bouche avec autorité. C’était la grosse bite, massive, épaisse, de Manu. Elle avait l’arrière-goût âcre et salé de la sueur séchée. Pendant qu’elle le suçait avec gourmandise, la bite circoncise d’Ibrahima présenta son gland nu aux portes du cul de Sofia. Dans la nuit de son regard, elle revit distinctement la longue queue souple et effilée du Sénégalais à genoux, le djembé entre les jambes. Cette évocation lui mit l’anus en émoi. De lui-même, il s’épanouit comme une anémone de mer s’ouvre à la marée montante. Presque d’instinct, la bite glissa sa tête dans le cul ouvert et tout le reste suivit en un lent glissando. Lorsque les couilles pendantes vinrent battre contre son périnée, elle sut qu’elle l’avait en elle tout entier, vingt centimètres de chair noire, chaude et incroyablement douce. Tout en la limant, il la tenait pas les hanches et la traitait de blanche pute, de toubab enculée…couleur4-3

La laissant la bouche ouverte, Manu se retira brusquement. Quand Ibrahima dégaina à l’extrême, ne gardant que la tête du gland au chaud dans le rectum, Sofia crut un instant qu’il allait lui aussi l’abandonner. Mais ce n’était que pour faire place à la bite de Manu. Une pensée fugitive traversa l’esprit de Sofia : double anal ! Deux queues dans le cul ! Elle avait vu cela une fois dans un film porno allemand où une grosse blonde se laissait enfiler deux bites dans l’anus. Après quelques grimaces de circonstance, la femme avait exprimé tous les signes du bonheur absolu.  Au début, Sofia ne sentit rien d’autre qu’une immense douleur, diffuse, incontrôlable, qui avait pris possession de son fondement, avait envahi son ventre… Elle ne sut jamais comment ses deux enculeurs s’y étaient pris, quelle étrange figure ils avaient composée pour enfoncer leurs deux sexes côte à côte dans son cul. Mais ils y étaient entrés, chauds et vibrants. Ils s’immobilisèrent quelques instants, le temps de la laisser respirer. Sofia sentit l’haleine de Pierrette effleurer sa bouche. Avant d’y fourrer sa langue pour lui rouler un savoureux patin, la belle Zaïroise lui chuchota quelques paroles d’encouragement :

-  Deux bites dans le cul ! Avoue que tu en rêvais… Dommage que tu ne puisses pas assister au spectacle. Mais Alice se charge des photos et même d’une petite vidéo, en souvenir. Profites-en ma chérie, l’occasion ne se représentera peut-être jamais.

Après cela, la mémoire de Sofia est plus confuse. Elle jouit plusieurs fois, mais pleura tout autant. Elle eut le cul noyé de foutre mêlé d’excréments ; elle pissa beaucoup, sans retenue, pendant qu’on la fistait avec frénésie…

De même, elle ne sut jamais comment elle avait regagné sa chambre du premier étage. Tout le dimanche, elle resta au lit sans participer à la seconde journée de stage. Le soir, elle repartit avec Alice qui la déposa au pied de son immeuble. Au dernier moment, Alice lui tendit une petite enveloppe kraft.

- Voilà le DVD. On y a mis la vidéo et les photos.

- C’est l’original ?

- Je pense, mais, évidemment, on en a gardé des copies… À tout hasard…

Ce fut alors que Sofia se rappela avoir, au moment de son inscription, signé un document où elle cédait ses droits sur toutes les images enregistrées au cours du stage…

 

                                      FIN

 © Michel Koppera, septembre  2010

couleur4-4

        

 

 

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Samedi 20 novembre 2010 6 20 /11 /Nov /2010 07:14

Chapitre 3

couleur3-2

La météo avait annoncé une tempête pour le week-end. Vents de sud-ouest en rafales et fortes pluies. Un temps à ne pas mettre un Africain dehors. Pour le stage de percussions, Pierrette avait trouvé à louer les locaux d’un petit lycée agricole fermé pour les vacances scolaire. La trentaine de stagiaires – presque exclusivement des femmes, mariées et mères de famille comme Sofia – était logée dans les chambres à trois lits de l’internat et les cours avaient lieu dans le gymnase. Les professeurs de djembé s’appelaient Ibrahima et Manu. Le premier était originaire du Sénégal, le second du Gabon. Ibrahima était le plus grand, Manu le plus jeune.

La journée du samedi fut entièrement consacrée à l’apprentissage des rudiments du djembé. Lorsque Sofia eut pour la première fois l’instrument calé entre les cuisses et qu’elle frappa du plat de la main la peau tendue, le son du tam-tam et sa vibration se répandirent dans tout son corps et finirent par confluer au creux de son ventre où ils n’en continuèrent de résonner longtemps après que le son se fut éteint. La suite du cours ne fut plus pour Sofia qu’une succession d’émotions fortes. Elle avait la sensation de participer aux préludes d’un orgasme collectif. Elle observa le visage des autres stagiaires afin d’y trouver un écho à ses propres émois, mais elle n’y lut rien de tout cela, comme si elle était la seule à être sensible à la puissance érotique du djembé. Seuls les visages des deux musiciens et, dans une moindre mesure, celui de Pierrette exprimaient l’intense plaisir de jouer.

couleur3-4Ainsi passa la première journée, entièrement consacrée aux pulsations du djembé.

Après le dîner, Sofia regagna la chambre qu’elle partageait avec Pierrette et une certaine Alice. Autant Pierrette était exubérante et bavarde, autant Alice était discrète et taciturne. C’était une femme blonde aux yeux pers, avec quelques taches de rousseur sur les pommettes et les avant-bras. Grande, élancée, elle paraissait encore jeune malgré ses vêtements à la  coupe sévère.

Au moment du coucher, juste avant l’extinction des lumières, Sofia surprit entre ses deux compagnes de chambrée une brève conversation à voix basse qui cessa dès qu’elles se sentirent observées.

Au cœur de la nuit, Sofia fut réveillée par un courant d’air frais qui la fit frissonner. La porte de la chambre donnant sur le couloir était entrouverte et, dans la pénombre, Sofia entrevit les deux autres lits vides. Elle tendit l’oreille : rien ! Tout était silencieux. Elle se leva et, pieds nus, sortit dans le couloir. Personne ! Poussée par la curiosité, elle suivit le couloir jusqu’à la porte du fond puis descendit l’escalier qui menait au rez-de-chaussée. Toujours rien ! Ce ne fut qu’après avoir poussé la porte du hall d’entrée qu’elle entendit les échos assourdis d’un djembé en folie. Cela venait du gymnase pourtant plongé dans les ténèbres. En s’approchant, Sofia finit par apercevoir un rai de lumière jaune au pied de la porte qui donnait dans une petite pièce où était entreposé le matériel de gymnastique : tremplins, tapis de sol, barres parallèles et asymétriques, cheval d’arçon… Sofia se souvenait d’y avoir vu aussi des espaliers fixés aux murs ainsi que des cordages enroulés comme des boas endormis.couleur3-3

 Ce n’est qu’arrivée près de la porte qu’elle prit conscience de l’incongruité de sa situation : debout, en chemise de nuit, pieds nus sur le ciment froid de la nuit. Elle resta de longues minutes ainsi, indécise, balançant entre la peur d’être surprise et le désir d’en savoir davantage. Mais elle n’eut pas à prendre de décision car la porte s’ouvrit brusquement et Sofia se trouva en pleine lumière face à Manu, torse nu, en sueur, les yeux injectés de sang. Avant qu’elle ait eu le temps d’esquisser un semblant de fuite, il l’avait saisie par le poignet et tirée dans la pièce.

La première chose que vit Sofia, ce fut Alice, entièrement nue, attachée en croix sur un espalier. On lui avait mis un bandeau noir sur les yeux. Elle était entravée par des cordes entrecroisées qui lui congestionnaient à l’extrême les seins. Sofia aperçut entre les cuisses ouvertes d’Alice quelque chose de sombre enfoncé dans son sexe.

Au pied de l’espalier, à genoux sur un tapis de sol, Ibrahima, nu de la tête aux pieds, jouait du djembé. Le rythme était lancinant, envoûtant. Le sénégalais bandait à demi et sa longue queue circoncise semblait prête à marteler l’instrument. Debout à ses côtés, Pierrette dansait en faisant rouler ses fesses et ballotter sa grosse poitrine. L’arrivée inopinée de Sofia interrompit la sarabande.

- Mais regardez qui vient nous rendre visite ! Quelle surprise ! lança Pierrette, les mains sur les hanches.

Manu ne lâchait pas sa proie. Pierrette s’avança jusqu’à se trouver contre Sofia, à se frôler, lèvres contre lèvres, ventre contre ventre…

- Tu veux vraiment voir ce qui t’attend, sale petite curieuse ? On m’a déjà dit que t’étais un peu putain… Ouvre les jambes que je vérifie quelque chose… C’est bien ce que je pensais, t’es mouillée comme une truie en chaleur. Mais tu vas devoir patienter, Alice n’en a pas fini. T’a vu comme elle est blanche, on dirait une morte. Pourtant, je peux te garantir qu’elle est bien vivante !

couleur3-1Manu poussa Sofia devant lui. En s’approchant, elle vit mieux l’objet sombre enfoncé dans le sexe d’Alice : c’était un tuyau de caoutchouc noir relié à une pompe, sans doute habituellement utilisée pour regonfler les ballons. Pierrette tira sur le tuyau. C’était bien ça. Au bout, il y avait une sorte de petit ballon ovale, d’un rouge vif, enduit de lubrifiant. Elle le réintroduisit aussitôt dans le vagin d’alice. Quand il fut bien au fond, elle commença à pomper… Après quelques instants, Alice donna les premiers signes d’une étrange excitation où se mêlaient douleur diffuse et plaisir intense. En gonflant, le ballonnet comblait son vagin, comprimait sa vessie, dilatait son anus. Bientôt, elle se mit à pisser, mais loin de la gêner la miction semblait lui procurer une joie sans limites, proche de l’orgasme. Quand elle la sentit remplie à satiété,  Pierrette lâcha la pompe. Ibrahima entama au djembé une sorte de mélopée caverneuse. Tirant doucement sur le tuyau de caoutchouc, Pierrette entreprit d’accoucher Alice. Deva,t leurs yeux ébahis, la vulve s’ouvrit lentement, les lèvres s’écartèrent démesurément pour livrer passage au ballonnet gonflé à l’extrême. Grimaçante de douleur, Alice serrait les dents pour expulser son dernier-né. Centimètre par centimètre, il glissait dehors, arrosé d’urine et de mouillure. Manu qui se branlait devant elle y ajouta des giclées de sperme en visant bien la tête tendue du clitoris. Ces bordées de foutre électrisèrent le ventre d’Alice qui fut parcouru de spasmes pendant qu’elle jouissait sans retenir ses cris de bonheur. Quand ce fut terminé, Pierrette lui ôta son bandeau et l’embrassa tendrement.

à suivre...

© Michel Koppera, septembre 2010

couleur3-5

 

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 19 novembre 2010 5 19 /11 /Nov /2010 16:57

Chapitre 2

couleur2-1

Pendant la semaine, Sofia tenta sans trop de conviction, de persuader Sébastien de l’accompagner à cette soirée. Comme d’habitude, avec force mauvaise foi et faux prétextes, il se déroba. Sofia n’en fut guère contrariée. En effet, depuis plusieurs mois, leur couple se délitait, chacun vivait de plus en plus dans son monde, avec ses relations, ses centres d’intérêt, ses projets. De toute évidence, leur union était en sursis et ne reposait plus que sur le socle fragile de leurs deux enfants. Ce fut donc seule que Sofia sonna le mardi soir, vers 20 heures, à la porte de l’appartement de Pierrette.

Elle occupait avec Josué un petit appartement de trois pièces au cinquième étage d’un immeuble au cœur d’un quartier encore épargné par le vandalisme et les violences urbaines. C’était modeste mais chaleureux. Josué était à l’image de Pierrette, souriant et jovial. C’était un homme trapu, tout en muscles, à la peau très sombre. Il était ce soir-là vêtu d’un ample boubou tout en couleurs qui lui donnait l’air imposant d’un chef de village. Pierrette aussi s’était mise en tenue traditionnelle : elle portait une sorte de robe à larges manches qui la couvrait jusqu’aux pieds et un foulard assorti qui lui enveloppait la chevelure. Venue en jean et tennis, Sofia se sentait un peu hors-jeu, aussi lorsque Pierrette proposa de lui prêter une tenue africaine pour la soirée, elle accepta avec enthousiasme.

Dans la chambre où elle se changea, Pierrette lui choisit un ensemble en coton imprimé de motifs floraux jaunes et bleus. Comme Sofia gardait culotte et soutien-gorge, Pierrette lui dit :

- Fais comme moi, enlève tout ça ! Tu seras plus à l’aise.

Effectivement, toute nue sous son ample robe, Sofia se sentit aussitôt débarrassée d’un carcan : ses seins s’épanouissaient sans entrave et l’air circulait librement entre ses cuisses et  sur son ventre.

couleur2-4Pierrette avait préparé un vrai dîner africain : beignets de crevettes frits à l’huile de palme, bœuf aux gombos très pimenté accompagné d’igname bouilli et de bananes plantain frites. Ils burent une boisson rafraîchissante à base de citron et de gingembre, mais aussi du bangui, un vin de palme qui eut tôt fait de tourner la tête de Sofia. Ils terminèrent par des tranches d’ananas et des cubes de mangue fraîche…

Pendant  le dîner, il ne fut question ni de danse, ni de musique. On parla surtout de la vie quotidienne. Bien qu’intégrés de longue date, Pierrette et Josué avaient gardé la nostalgie des tropiques. Avec Sofia, ils évoquèrent leur enfance africaine au cœur de familles aux enfants en pagaille, aux oncles et tantes innombrables, aux anciens vénérables... Tard dans la nuit,  alors qu’ils étaient à papoter au salon, la conversation tomba sur les préjugés plus ou moins racistes sur les noirs : leur suprématie en athlétisme, la forte odeur de leur peau, leur paresse congénitale, leur insatiable libido, la taille de leur pénis… À ce sujet, Josué partit d’un grand éclat de rire 

- Vas-y, montre-le à Sofia, je suis sûre qu’elle en meurt d’envie, lui dit Pierrette.

Sans trop se faire prier, Josué accepta d’ôter son boubou et apparut entièrement nu. Sofia en resta sans voix, incapable de détacher son regard du bas-ventre de Josué. Quel morceau ! Elle n’en avait jamais vu de si gros. Même au repos, il était impressionnant. Et il n’y avait pas que la queue, les couilles étaient à l’avenant. Enivrée par les vapeurs du vin de palme, Sofia s’enhardit et saisit à pleine main le membre de Josué. Ce fut à peine si ses doigts en firent le tour. La bite était très noire, comme plantée sur une mousse dense de poils crépus, alors que le gland était d’un rose attendrissant. Au contact de la main de Sofia, Josué ne tarda pas à bander et à prendre des dimensions hors du commun.

- Ça arrive à entrer ? demanda Sofia à Pierrette. Ça ne te fait pas mal ?couleur2-2

Pierrette éclata de rire.

- Pourquoi ça me ferait mal ? Au contraire, ça ne me fait que du bien !

Ensuite, après s’être elle-même débarrassée de sa robe, Pierrette déshabilla Sofia et ils furent tous les trois nus sur le divan. Sofia ne se décidait pas à lâcher la bite majestueuse de Josué, elle s’y accrochait comme à un mât de cocagne. Elle l’astiquait, promenait sa langue sur le gland en s’attardant sur la petite bouche du méat. De l’autre main, elle lui prenait les couilles aussi grosses que des prunes et les faisait rouler dans sa paume. Pendant ce temps, Pierrette s’affairait entre ses cuisses, lui léchait le sexe et aussi l’anus qui palpitait. Peu à peu, l’idée de s’enfiler la queue de Josué cheminait dans l’esprit de Sofia, gonflait ses seins, durcissait ses tétons, trempait son ventre, soulevait des spasmes dans l’obscurité moite de son vagin.

Quand elle la sentit prête, Pierrette la prit par les aisselles et l’aida à se soulever pour enjamber le corps de Josué. Lorsque Sofia fut en position, les cuisses bien écartées, le con ouvert, bien dans l’axe de la bite ankylosée, elle l’abaissa lentement, jusqu’à ce que la vulve gluante vienne coiffer le gland empourpré. Sofia s’affaissa et l’énorme bite la pénétra avec douceur et obstination. Sofia se sentit remplie, comblée, repue de chair vibrante. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur cette sensation inconnue de plénitude absolue. Jamais elle ne s’était imaginée aussi profonde, aussi large, aussi disponible. Bientôt, il fut tout entier en elle, c’est du moins ce que lui déclara Pierrette qui n’avait cessé de lui caresser les fesses et l’anus. Sofia resta quelques minutes immobiles à savourer l’instant, à palper secrètement son hôte, à le tenir au chaud. Elle était au paradis.

Tout en lui tétant un mamelon, Josué glissa sa main le long de son ventre et chercha son clitoris. À peine l’avait-il touché que Sofia se mit à jouir, comme ça sans un mouvement, sans préavis… Un orgasme instantané, inattendu. Son vagin pressa la bite noire en cadence, son utérus la suça avec gourmandise. Du fond de sa gorge, monta une sorte de plainte continue, un long râle d’agonisante. En sueur, elle s’effondra sur le buste de Josué et en pleura de bonheur.

Quand elle eut repris son souffle, Sofia abandonna la place à Pierrette. Elle eut alors tout le loisir d’observer la scène au plus près, de voir la colonne de basalte engloutie d’un seul coup dans la fente de Pierrette qui s’ouvrait à volonté. Ils baisèrent à grands coups de reins, comme s’ils cherchaient à défoncer le canapé. Pierrette jouit en braillant des mots inconnus, Josué se retira à temps pour offrir à Sofia le plaisir souverain de le faire éjaculer. Elle le branla à deux mains et un flot de foutre immaculé ne tarda pas à lui gicler sur les seins.

Dans la chambre où Sofia remettait son jean et ses tennis avant de prendre congé, Pierrette lui dit :

- Dans trois semaines, j’organise sur un week-end un stage de percussions africaines à V*. C’est à une cinquantaine de kilomètres… Ça te dirait ?

à suivre...

© Michel Koppera, septembre 2010

couleur2-3

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 18 novembre 2010 4 18 /11 /Nov /2010 08:55

Et c'est reparti pour de nouvelles aventures de Sofia...

  couleur1-0

Les belles couleurs

 Parmi les habitués du club de fitness, le Body Gym, Sofia s’était liée d’amitié avec Pierrette, une femme noire d’origine zaïroise. Bien que de milieux très différents – Pierrette était caissière dans une grande surface – les deux femmes partageaient le même amour des musiques bien rythmées, des tissus chamarrés et du chocolat.

Pierrette avait 34 ans. C’était une belle négresse, bien charpentée, à la poitrine généreuse, avec un fessier haut perché et musculeux. Elle avait toujours le sourire et faisait montre en toutes circonstances de la même bonne humeur. Elle vivait en couple avec un Ivoirien de 40 ans, prénommé Josué, vigile dans l’hypermarché où travaillait Pierrette.

En plus de son travail, Pierrette dirigeait tous les lundi soirs un cours de danse africaine. Elle y invita Sofia.

Dès le premier cours, Sofia fut emportée par le son du djembé et se laissa envoûter par sa frénésie. Elle ne peut qu’admirer l’entrain de Pierrette qui menait la danse, en particulier sa façon d’onduler du bassin en faisant rouler ses fesses sous un petit pagne de coton multicolore. À chaque déhanché, les franges du tissu se soulevaient, découvraient ses cuisses luisantes de sueur, et parfois plus haut encore sa petite culotte éclatante de blancheur sur sa peau noire. Après sa démonstration, Pierrette passait dans les rangs des « élèves » pour prodiguer conseils et encouragements. Quand elle arriva près de Sofia, elle s’arrêta pour observer ses trémoussements

- Tu es trop raide, ma chérie, sourit-elle. Attends, je vais te montrer, laisse-toi faire !

couleur1-2Se postant derrière Sofia, elle la saisit fermement par les hanches et imprima à son bassin d’amples mouvements circulaires.

- En même temps, tu balances ton ventre d’avant en arrière, comme quand tu fais l’amour avec ton mari. Tangage et roulis dans le même mouvement, c’est comme ça que tu vas mettre le feu !

Ce disant, elle glissa promptement sa main droite sous le pagne de Sofia et lui saisit l’entrejambe à pleine paume.

- Allez, remue ton cul ma belle !

La chaleur intense de la main de Pierrette irradia le ventre de Sofia et lui donna la fièvre. Au rythme lancinant du djembé, son ventre se mit à vibrer, comme saisi d’une transe. Pendant  que la paume chaleureuse de Pierrette lui massait le sexe et que son pouce lui pressait le clitoris, Sofia sentit la mouillure suinter de son vagin et des spasmes parcourir son utérus. Cambrée, les jambes fléchies, les fesses en arrière, le bassin en mouvement, elle jouit dans la main de Pierrette.

- Tu vois, maintenant tu as compris le langage du djembé, lui dit Pierrette en retirant sa main moite.

À la fin du cours, Sofia proposa à Pierrette de la raccompagner en voiture. Tout en conduisant, elle ne pouvait s’empêcher de jeter de temps à autre un regard sur les jambes sombres de sa passagère. Parfois, quand elle changeait de vitesse, le dos de sa main frôlait la peau nue de Pierrette avec la légèreté d’une caresse et cette sensation fugitive lui donnait des frissons. Les yeux dans la nuit, les lèvres à peine entrouvertes, le visage de Pierrette exprimait une douce fatigue. Le bras droit passé derrière la nuque, la robe relevée à mi-cuisses découvrant les galets d’obsidienne de ses genoux, elle apparut à Sofia comme l’image même de la sensualité. Faussement ignorante du regard de Sofia qui plongeait loin entre ses jambes, Pierrette s’ouvrait imperceptiblement dans l’attitude du plus total abandon au ronronnement du moteur.

À quelques kilomètres du domicile de Pierrette, Sofia gara la voiture sur un parking et coupa le moteur. Le coin était désert, encore loin des cités. Malgré la lune, la nuit était profonde.couleur1-3

Sofia se souviendrait toute sa vie des premières sensations que lui procura sa main posée entre les cuisses de Pierrette : ce n’était pas une peau qu’elle caressait, mais une matière neuve, douce comme du daim, vivante et veloutée, très chaude. Sa peau semblait avoir absorbé toute la chaleur du soleil pour incendier de désir les caresses de Sofia.

Au cœur de la nuit, Pierrette ôta lentement sa robe de coton et ses sous-vêtements. Bientôt, son corps nu ne fut plus qu’une constellation de reflets de lune sur ses épaules, ses seins, ses genoux et son ventre. Puis elle se glissa sur la banquette arrière et tout redevint ténébreux, sauf la sclérotique de ses yeux qui luisaient comme deux perles dans la nuit, et aussi l’éclat fugace de ses dents entre ses lèvres charnues qui appelaient Sofia.

- Viens vite, il est déjà tard !

Leurs lèvres et leurs peaux avaient gardé la saveur salée de la sueur. Encastrées l’une à l’autre, vulve contre vulve, clitoris contre clitoris, les deux femmes s’embrassaient goulûment, s’étreignaient, se massaient les seins… Pierrette avait de gros tétons, longs et grenus, que Sofia tortillait entre ses doigts et pinçait fiévreusement. Ces caresses inondaient le vagin de Pierrette si bien que leurs ventres mêlaient leurs mouillures et que la puissante odeur sucrée du désir montait de leurs sexes ventousés et poisseux.

Pierrette jouit la première en écrasant sa bouche épaisse sur celle de Sofia, en lui vrillant la langue au plus profond, en projetant avec ardeur son ventre en feu à la rencontre du ventre de Sofia, comme si elle cherchait à se fondre en elle, à se diluer dans le corps de sa partenaire. Sofia fut plus longue à jouir. Pierrette y alla des dix doigts, des lèvres et même des pieds. Finalement, l’orgasme saisit Sofia au moment où Pierrette lui avait introduit trois doigts dans l’anus et lui mordillait le clitoris.

- Tu pourrais te libérer, un soir de la semaine prochaine ? demanda Pierrette en réajustant son soutien-gorge.

- Avec mon mari ?

- Comme tu veux… J’aimerais t’inviter à dîner… Mardi soir, ce serait possible ?

- Je ne te promets rien, mais j’essaierai.

 

à suivre...

© Michel Koppera, septembre 2010

couleur1-4

 

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Vendredi 22 octobre 2010 5 22 /10 /Oct /2010 17:13

Le pique-nique du quartier

mere-modele5

L’initiative de ce pique-nique annuel revenait à Sébastien et quelques voisins. Cela se déroulait toujours le premier dimanche de juillet, dans le square au kiosque qu’entouraient les quatre petits immeubles. Chaque famille apportait ses paniers et glacières, les hommes préparaient un grand barbecue collectif pour les grillades. L’après-midi était organisé un concours de pétanque : les vainqueurs recevaient une coupe qu’ils remettraient en jeu un an plus tard ; l’équipe la moins bien classée serait chargée d’offrir l’apéritif du prochain pique-nique. C’était l’occasion d’échanger des nouvelles, de faire connaissance avec les nouveaux arrivants.

Cette année-là, le temps était superbe : les hommes étaient en pantacourt et T-shirt, les femmes en robe légère et sandales. Les effets conjugués de la chaleur et du punch eurent tôt fait de vaincre les dernières timidités. Tant et si bien que lorsque vint l’heure du tournoi de pétanque, Sofia un peu ivre préféra renoncer.

mere-modele5-1brusquement-rachida-sut-qu-elle-aurait-toujouElle resta quelque temps à observer les boulistes à l’ombre des marronniers. Puis, son regard fut attiré par un groupe d’adolescents au pied de son immeuble. Des jeunes du quartier qu’elle connaissait tous de vue : cinq gars en compagnie de la fille des voisins de palier. Ils étaient près de leurs scooters en train de fumer et de boire du Coca. Quand elle les vit entrer dans l’immeuble, Sofia eut un mauvais pressentiment.

Un quart d’heure plus tard, ils n’étaient toujours pas reparus. Alors, Sofia abandonna discrètement l’ombre des marronniers et se dirigea vers l’immeuble. Personne dans le hall, mais la porte donnant sur l’escalier du sous-sol était entrouverte. Sofia descendit sur la pointe des pieds, sans actionner la minuterie. Ce fut au bas des marches qu’elle les entendit. Ils étaient tout au fond, dans une des caves dont la porte à claire-voie était ouverte. Elle s’approcha en silence. Ils parlaient à voix basse. Elle les vit enfin, assis en cercle à même le sol de ciment. Les joints passaient de main en man. Ce fut la fille des voisins qui la première s’aperçut de la présence de Sofia. Paniquée, elle jeta son pétard à terre, se leva et se sauva sans demander son reste. Les cinq gars gardèrent leur calme et regardèrent Sofia droit dans les yeux.

- Tiens, vous cherchez quelque chose, Madame T* ?

Alors que Sofia s’apprêtait à faire demi-tour, une main lui saisit le poignet, un bras la retint par la taille.

- Vous voulez déjà nous quitter ? Ce n’est pas très poli !

Déjà, ils l’avaient entraînée dans la cave dont ils refermèrent la porte. Dans la pénombre, elle distingua quelques objets hétéroclites : des empilements de cartons, un vélo tout déglingué, un vieux frigo, un matelas posé sur le sol. Elle y fut couchée sur le dos, débarrassée de sa robe de coton.

Maintenant que ses yeux s’étaient peu à peu accoutumés à la semi-obscurité, Sofia les voyait mieux : ils devaient avoir 15 ou 16 ans, peut-être 17 pour le plus âgé. Tous les cinq vêtus d’un jean et d’un t-shirt, les cheveux bruns et courts, plutôt beaux mecs. Leurs gestes et leurs caresses étaient empreints de maladresse et de hâte. Leurs mains parcouraient le corps de Sofia en tous sens, comme incapables de se décider. Celui qui s’appelait David – c’était le fils d’un de organisateurs du pique-nique – paraissait plus expérimenté. Il fut le premier à oser embrasser sa bouche, à caresser ses seins avec douceur, à poser sa main sur son sexe et à y glisser un doigt curieux.mere-modele5-2

- C’est vrai ce qu’on dit, que vous êtes un peu putain ? lui murmura-t-il à l’oreille. C’est ce que ma mère m’a dit et il faut toujours écouter ce que disent les grandes personnes…

Ensuite, tout alla très vite, même trop vite. Sofia garda longtemps en mémoire le visage du premier qui s’enfonça en elle, un visage d’ange qu’elle aurait voulu prendre dans ses mains si elle n’avait pas été fermement tenue pas les poignets et les chevilles. Il n’osait pas la regarder pendant que son sexe la fouillait avec frénésie. Il était beau ! Il éjacula rapidement en répétant « merde ! ». À peine s’était-il retiré qu’un autre corps, tout aussi juvénile, le remplaçait. Sofia avait à peine le temps de les sentir, de s’habituer à leur présence en elle qu’ils jouissaient déjà.

Cependant, ils renoncèrent bientôt à la tenir entravée si bien qu’elle put relever les cuisses afin qu’ils la pénètrent plus profondément et poser ses mains sur leurs fesses nerveuses pour les retenir en elle. Alors seulement, elle commença à éprouver du plaisir. Enfin, ce fut au tour de David qui s’attarda plus longuement en elle et l’amena aux portes de l’orgasme.

mere-modele5-5Quand ils eurent tous déchargé, elle aurait pu s’en aller, le con débordant de sperme, ils ne l’auraient pas retenue, mais maintenant, elle voulait sa part de plaisir. Alors, elle ouvrit les braguettes, en ressortit les queues encore poisseuses, les branla, les lécha, les suça… Elle n’eut pas à se donner beaucoup de peine pour qu’ils bandent à nouveau. Dès qu’ils furent tous en état de baise, elle allongea le plus jeune sur le dos, s’agenouilla au-dessus de lui et planta sa bite bien droite dans son vagin visqueux. Ainsi empalée, les fesses offertes, elle pria David de venir pas derrière pour l’enculer, ce qu’il fit avec empressement… Prise en sandwich, il lui restait encore trois bites à contempler, à toucher, à prendre en bouche… Elles sentaient bon le patchouli et l’insouciance. Sofia s’offrit une cascade d’orgasmes sonores, jusqu’à l’épuisement de son cheptel de jeunes étalons…

Quand elle rejoignit le pique-nique, le tournoi de pétanque en était à ses ultimes parties. Cette année-là, Sébastien qui faisait équipe avec le voisin du dessous, remporta la coupe. Ils avaient gagné haut la main toutes leurs parties.

- Vous avez eu une veine de cocus ! leur dit en rigolant l’organisateur qui leur remettait la coupe.

Sofia qui applaudissait au bas du podium croisa le regard du jeune David et de ses copains et sentit une épaisse larme de sperme chaud couler le long de sa cuisse gauche.

                                                         FIN

© Michel Koppera, août 2010


mere-modele5-4        

  

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 21 octobre 2010 4 21 /10 /Oct /2010 13:45

- Une démonstration-vente à domicile

mere-modele4-4

Il ne se passait pas un mois sans qu’une amie de Sofia, voire une amie d’amie, n’organise chez elle une réunion exclusivement féminine au cours de laquelle on leur présentait à des tarifs prohibitifs des produits miracles, introuvables dans le commerce : gamme de produits de beauté monégasques, boîtes alimentaires en plastique américaines, produits ménagers allemands, assortiments de chocolats belges… On était prié de venir avec son carnet de chèques. La maîtresse de maison jouait les bonimenteuses et animait le show. Chacune repartait avec quelques échantillons et un bon de commande. Sofia se laissait piéger, comme les autres.

Un jour d’hiver, elle reçut par mail une invitation mystérieuse : Jeudi 17, à partir de 14 h 30, démonstration privée d’accessoires intimes. RV chez Nadine L*, 17 avenue Pierre Louÿs. Tenue légère recommandée.

Nadine L* était l’épouse d’un haut fonctionnaire souvent parti en mission lointaine. Il était de notoriété publique qu’elle était également la maîtresse d’un avocat d’affaires. Sa réputation était sulfureuse et rares étaient celles et ceux à se vanter de la fréquenter et à oser s’afficher à ses côtés. Aussi, ce jeudi 17, à 14 h 30, elles n’étaient que quatre à avoir répondu à l’invitation de l’épouse volage. Outre Sofia, étaient présentes Nathalie V*, gérante d’une boutique de fringues, Marianne S*, rousse trentenaire qui travaillait dans une agence de voyages et Lynn H*, femme au foyer d’origine vietnamienne aux cheveux de jais et à la peau ambrée.

Malgré le froid glacial de la rue, il régnait dans l’appartement aux stores baissés et aux doubles rideaux tirés une chaleur si douce que les cinq femmes se mirent volontiers en petite tenue. Sofia avait enfilé une nuisette noire sous laquelle elle ne portait qu’une petite culotte assortie. La nuisette était fermée par deux rubans qu’il suffisait de tirer pour libérer ses seins nus. Marianne S* était provocante en diable : bas noirs, guêpière avec porte-jarretelles, épaules nues où flamboyait sa chevelure en cascade. Plus sobre, Nathalie V* était vêtue d’une robe légère en cotonnade vichy rose, comme Lynn H* qui avait enveloppé son corps menu dans un simple peignoir de soie blanche. Nadine, la maîtresse de cérémonie, en soutien-gorge pigeonnant et string rouge sang, posa sur la table du salon une mallette métallique qu’elle ouvrit devant ses quatre invitées assise côte à côte sur le vaste canapé de velours cramoisi.

Un frisson de vice parcourut la petite assemblée des femmes.

- Pour les tests, il nous faut un cobaye. On va tirer au sort, dit Nadine en leur présentant un jeu de cartes en éventail. La plus petite…

Sofia à son tour prit une carte : trois de cœur. C’était elle que le sort venait de désigner. Elle ne savait pas encore si elle devait s’en désoler ou s’en réjouir. Elle se laissa mettre intégralement nue.

- Le hasard fait souvent bien les choses, ajouta Marianne en regardant le corps de Sofia. Je me suis laissé dire que vous étiez un peu putain. C’est ce qui se raconte au Body Gym.

En même temps que Sofia se sentait pâlir, une chaleur intense incendiait son ventre. Nathalie sortit de la mallette un gode aux formes étranges.

- C’est le Fouilleur, un truc qui comme son nom l’indique vous explore les moindres recoins du vagin, expliqua très sérieusement Nadine. Allez, salope, ouvrez votre con qu’elle vous l’enfile !

Docilement, Sofia écarta les cuisses en grand. Nathalie lui introduisit l’embout lubrifié dans le vagin et mit l’engin en route. Aussitôt, tel un énorme têtard aveugle, il se mit à lui tournoyer autour du col de l’utérus en vibrant. Sofia ferma les yeux et s’abandonna à la bête de latex qui lui fouillait le ventre avec obstination.

Puis ce fut au tout de Lynn de faire son marché. Elle choisit une paire de poids à seins. Nadine lui lut la notice explicative :

mere-modele4-2- Composé de deux sphères plombées de 190 grammes chacune, il est idéal pour allonger les mamelons et pour une première approche des rituels SM.

Avec une délicatesse toute orientale, Lynn accrocha les deux poids aux tétons de Sofia. La douleur la tira violemment de son extase vaginale, elle grimaça et rouvrit les yeux. Elles étaient toutes les quatre autour d’elle, attentives et secrètement cruelles. Au moindre mouvement, il lui semblait qu’on allait lui arracher les mamelons, mais cette souffrance, loin de l’assécher, ne faisait qu’attiser le brasier de son ventre et désirer d’autres pénétrations. Sans doute Marianne devina-t-elle cette attente. Dans la mallette, elle s’empara d’un objet rouge en forme de poire très allongée.

- Ah, Little Skittle !  Le vibromasseur anal élu produit de l’année ! annonça fièrement Nadine en consultant le mode d’emploi. Avec sa fine tête, il titillera sans trêve la fente de vos fesses et votre anus, tandis que son corps délicieusement plein massera vos fesses. Sofia, mettez-vous en position accroupie, le cul ouvert ! Bien, c’est cela. Voyons la suite : puis, vous sentirez pénétrer sa petite tête. Voilà, c’est fait. Les vibrations deviendront plus fortes… Regardez, mesdames, comme il est entré sans aucun effort, presque naturellement !mere-modele4

Maintenant, Sofia avait le Fouilleur dans le con, le Little Skittle dans le cul et un lourd pendentif de plomb accroché à chaque téton. Elle était rassasiée de jouissance et de douleur, chacune nourrissant l’autre. L’orgasme était imminent. Elle se mit à jouir de partout, du vagin, de l’anus et des seins, un orgasme triangulaire, avec des ondes qui la parcouraient en tous sens.

Quand elle eut retrouvé son calme, ses quatre compagnes l’entouraient avec tendresse. Lynn H* avait ôté son peignoir et Nathalie V* sa robe vichy. Elles la couvraient de caresses et de baisers. Lynn avait les lèvres si chaudes et douces que Sofia sentit renaître au creux de son ventre le désir d’être prise. Mais Nadine en avait décidé autrement.

Elle avait maintenant en main un sex-toy en trois parties : une sorte de ventouse de forme oblongue aux bords caoutchoutés branchée à un tuyau souple d’une cinquantaine de centimètres terminé par une poire manuelle.

- Développeur de vulve, annonça-t-elle. La pompe à vide attire le sang et gonfle les petites lèvres. La taille du clitoris peut être multipliée par cinq et l’effet se prolonger pendant presque trois heures. Pour une efficacité optimale, il est recommandé d’avoir le sexe intégralement épilé… Comme notre amie Sofia. Une petite démonstration ?

Elle posa la ventouse comme un masque d’anesthésie qui épousa parfaitement l’arrondi du bas-ventre de Sofia, du pubis au périnée, recouvrant la vulve dans sa totalité. Nadine se mit à pomper. Bientôt, Sofia commença à ressentir les effets du vide sur son sexe, comme si une énorme bouche lui aspirait le con, le tirait à l’extérieur d’elle-même. Elle vit ses petites lèvres se gonfler, son clitoris se mettre à bander… Et, plus Nadine pompait, plus Sofia mouillait. Lorsque la ventouse fut pleine des chairs tuméfiées de Sofia, Nadine ouvrit la valve… Le masque tomba. Alors, apparut la monstruosité du sexe de Sofia, gonflé de sang, la sensibilité exacerbée, le gros clitoris dressé comme un petit pénis… Chacune voulut toucher et chaque contact des doigts sur ses muqueuses lui donnait la chair de poule. Son envie de bite atteignit son paroxysme.

mere-modele4-1Dans la mallette, elle trouva ce qu’il lui fallait. Il s’agissait d’un gode ceinture double : Madame introduit le petit gode dans son propre vagin et peut ensuite pénétrer le vagin ou l’anus de son choix…

Ce fut Lynn qui posa son appareillage. Elle commença par lui enduire la vulve de gel lubrifiant. Elle procéda avec tant de douceur que Sofia ne put contenir un petit orgasme lorsque Lynn massa son clitoris démesuré. Quand elle fut toute huileuse,  Lynn lui enfonça délicatement le gode intérieur dans le vagin. Une fois l’engin confortablement calé dans le con, Lynn ajusta la ceinture à la taille de Sofia et termina en bouclant la sangle étroite qui passait entre les fesses et remontait jusqu’au bas des reins.

Ainsi harnachée, Sofia se leva et alla se regarder dans un miroir. Elle se vit mi-femme, mi-homme, nantie d’un superbe phallus plus vrai que nature. À chaque pas, le gode se balançait mollement, imprimant le même mouvement à son double enfoncé dans le con. De nombreuses fois, elle s’était rêvée homme ; le rêve était devenu réalité, elle allait baiser une femme.

Elle porta son dévolu sur la rousse Marianne qui se laissa volontiers allonger sur le canapé. Sofia regarda avec fascination sa prothèse de latex s’enfoncer dans la chatte offerte. D’instinct elle trouva les bons mouvements du bassin pour amener sa partenaire à l’orgasme. Puis ce fut au tour de la timide Nathalie, au petit con serré mais profond. Suivit Lynn au pubis couvert de poils noirs peignés avec soin. Elle avait des petites lèvres très développées, charnues comme de petites escalopes sombres. Ce fut elle qui enfourcha le corps de Sofia et se planta elle-même le gode dans le ventre. Elle téta les seins de Sofia, lui embrassa la bouche et enfouit son visage dans son cou. Elles jouirent ensemble.

Restait Nadine qui jusqu’alors s’était prudemment tenue en retrait. Quand Sofia croisa son regard, elle crut y lire de la peur. Alors, Sofia marcha vers elle, lui saisit fermement le poignet pour l’amener devant le canapé.mere-modele4-5

- À genoux ! ordonna-t-elle calmement. Vous allez vous faire prendre par une putain…

Nadine eut un moment d’hésitation mais finit par obéir. Elle s’agenouilla face au canapé, le buste couché sur un accoudoir, la croupe relevée, les cuisses écartées. Sa bite toute neuve à la main, Sofia se mit en position et posa le gland de latex aux portes de l’anus. L’autre eut un réflexe de refus mais trop tard. Sofia l’avait saisie par les hanches, et d’un puissant mouvement du bassin, poussa en avant sans aucune retenue : le cul céda, le gode s’enfonça, Nadine cria, serra les poings… Sofia alla jusqu’au bout de sa vengeance, jusqu’à ce que l’autre demande grâce en pleurant.

Ce jour-là, Sofia ne passa aucune commande.


à suivre... ( le pique-nique du quartier )

©Michel Koppera, août 2010 


mere-modele4-3

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 20 octobre 2010 3 20 /10 /Oct /2010 13:22

- L’anniversaire des enfants

mere-modele3

Chaque année, un mercredi après-midi du mois de mai, Sofia et Sébastien invitaient les camarades de classe à fêter les anniversaires de leurs fils au cours d’un goûter en plein air. C’était aussi l’occasion pour les parents de se rencontrer ailleurs que devant la grille de l’école. Sébastien qui détestait ce genre de fête en déléguait volontiers toute l’organisation à Sofia. Ce fut ainsi qu’elle fit la connaissance d’un couple récemment installé en France, parents d’une petite Malika dont l’aîné de ses fils était tombé éperdument amoureux.

Ils arrivaient d’Allemagne. Elle se prénommait Ulka et lui Hans, elle très blonde, lui  grand et châtain. Tous les deux la quarantaine. Le courant passa si bien que dès la fin de l’après-midi, Sofia était invitée à une sorte de garden-party qu’ils organisaient la semaine suivante pour fêter les six ans de Malika. Comme de bien entendu, Sébastien prétexta une réunion importante pour  échapper à cette corvée ; ce fut donc seule avec ses deux enfants que Sofia se rendit à l’invitation.

Ulka et Hans venaient de s’installer dans une demeure de la banlieue ouest : maison de maître, parc aux arbres plus que centenaires, domestiques… Alors que les enfants étaient pris en charge par des professionnels de l’animation qui leur proposaient jeux et petits spectacles, les parents se réunirent dans le salon de la maison où on leur servit champagne, petits fours et autres amuse-gueules de traiteur. Sofia se laissa doucement griser par le luxe et le Mumm. Tant et si bien qu’en milieu d’après-midi, elle se retrouva seule en compagnie d’une jeune tante de Malika. Aussi blonde que sa sœur, la tante se prénommait Alix et parlait avec un fort accent germanique, d’une voix rauque chargée de sensualité et de mystère.  Voyant Sofia bâiller, elle lui proposa de se reposer dans une chambre d’amis en attendant la fin de la fête qui était prévue pour 19 heures. Sofia se laissa convaincre et la suivit au premier étage jusque dans une belle chambre aux volets clos.

mere-modele3-4Quand elle se réveilla, Sofia était couchée sur le dos, le corps en étoile, solidement attachée par les poignets et les chevilles aux barreaux du lit. On lui avait glissé un coussin sous les fesses de telle sorte que son corps dessinait une courbe convexe dont son mont de Vénus était le sommet. On lui avait ôté tous ses vêtements, à l’exception de sa petite culotte de dentelle blanche. Assise dans un fauteuil, près de la fenêtre aux rideaux tirés, Alix l’observait tout en fumant tranquillement une cigarette.

- Vous vous êtes un peu endormie, lui dit-elle de sa voix rocailleuse. Mais rassurez-vous, il n’est pas tard. La fête n’est pas près de prendre fin. Ne soyez pas inquiète pour vos enfants, ils passent un après-midi merveilleux, et c’est l’essentiel, n’est-ce pas ?

Sofia encore dans les limbes du sommeil et de l’ivresse ne réalisait pas vraiment l’étrangeté de sa situation. Alix poursuivit :

- Je me suis permis de vous dévêtir et de vous attacher… Ce sera plus… comment dire… confortable.

- Comment ça ?

Alix écrasa sa cigarette, se leva et vint s’asseoir au bord du lit.

- Mais pour jouer, ma chérie. Vous n’aimez pas jouer ? Ça m’étonnerait. Une femme qui a le sexe aussi nu et lisse que celui d’une petite fille ne pense qu’à s’amuser. Vous n’êtes pas de mon avis ?mere-modele3-1

Alix posa sa main sur le sein gauche de Sofia, lui saisit le mamelon et le roula sans ménagement entre le pouce et l’index tout en guettant son visage.

- J’en étais sûre, dit-elle en la lâchant, vous êtes une joueuse. Puisque c’est ça, je vais vous montrer quelque chose.

Alix alla se poster au centre de la chambre où elle commença à ôter ses vêtements. D’abord son chemiser blanc qu’elle déboutonna rapidement, puis son soutien-gorge qui libéra une poitrine  ronde, presque parfaite. Tournant le dos à Sofia, elle défit la ceinture de sa jupe bleu marine qu’elle fit glisser à ses pieds. Elle resta ainsi quelques instants immobile, comme pour donner tout le temps à Sofia de regarder son fessier musculeux, ses longues jambes. Et brusquement, elle fit demi-tour et se présenta de face, les mains sur les hanches, en string trop étroit pour contenir la paire de couilles et la belle bite en érection qui débordaient le voile de tissu blanc.

Sofia en frémit, autant de peur que d’excitation. Certes elle avait déjà vu des travestis dans des films pornos – elle se souvenait qu’à chaque fois elle en avait éprouvé une certaine gêne mêlée de fascination – mais cette fois, c’était en chair et en os, tout près, à portée de main si elle avait été libre de ses mouvements. Son regard allait du visage androgyne d’Alix à sa poitrine arrogante, puis revenait sans cesse se poser sur son sexe dressé.

- Ça a l’air de vous faire de l’effet, dit Alix en passant deux doigts dans la culotte étroite de Sofia. Vous mouillez déjà ?

Alix écarta le tissu, sépara les petites lèvres pour faire bâiller le con et pinça le clitoris entre deux ongles acérés. Une flèche de douleur traversa le ventre de Sofia et lui arracha un cri.

- Du calme, voyons ! chuchota Alix en posant sa main libre sur la bouche de Sofia. Vous n’allez pas me faire croire que vous êtes douillette à ce point… Je vous ai à peine touchée !

Sans lui lâcher le clitoris, Alix enfourcha le corps entravé de Sofia et lui présenta sa queue au bord des lèvres

mere-modele3-2- Sucez-moi. Ce n’est pas une invitation, mais un ordre...

Sofia ne se fit guère prier. Et pendant que sa bite allait et venait dans la bouche de Sofia, Alix se frottait les seins contre son ventre nu, lui triturait le clitoris et la vulve, alternant les caresses, les frottements et les pinçons plus ou moins agacés. Sofia en dégoulinait de désir. Plus tard, Alix s’accroupit au-dessus du visage de Sofia et lui donna son cul à lécher. Celle-ci s’en acquitta avec tant d’ardeur et de talent qu’Alix lui éjacula sur les seins en grognant.

Ensuite, il y eut d’autres jeux où Alix lécha le con de Sofia, lui mordilla les tétons, lui enfonça quatre doigts dans le vagin et le pouce dans le cul, lui offrit ses seins à téter, l’embrassa avec chaleur, lui fit jurer de garder le secret et lui jouit une seconde fois sur le ventre en émoi.

À dix-neuf heures, Sofia retrouva ses enfants en train d’achever de se gaver de sucreries devant une débauche de gâteaux, de confiseries et de sodas. Elle les gronda un peu et leur prodigua, sans grande conviction, ses habituels conseils de sagesse et de modération.

mere-modele3-3

à suivre... ( une démonstration-vente à domicile)

© Michel Koppera, août 2010

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Archives

Derniers Commentaires

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés