Le monde de Sofia

Vendredi 2 juillet 2010 5 02 /07 /Juil /2010 07:18

 

La Meute ( chapitre 2 )

meute53Je reconnais quelques visages familiers, comme M. Nioleau, Conseiller Général fraîchement réélu, venu avec son épouse Catherine, une belle femme blonde beaucoup plus jeune que lui ; il y a aussi Maître Volponi, le notaire en charge du patrimoine de Gaétan. Pour une fois, Mme Volponi a suivi son mari. C’est la première fois que je la rencontre : la cinquantaine, pas très grande, grassouillette, sans doute fausse blonde, elle se prénomme Solange. Toutes les autres têtes me sont inconnues : Monsieur Dalban, médecin personnel de Gaétan et son épouse Yvonne, belle métisse trentenaire, originaire des Antilles ; M. Péchard, concessionnaire automobile Audi et son épouse Rachel aux cheveux de jais, sans doute la quarantaine ; enfin, M. Servole, agent immobilier - dont il a naturellement le bagout de bonimenteur - qui est venu accompagné de sa « secrétaire de direction », une grande femme rousse aux allures de garçon manqué et prénommée Violaine. Tous les hommes ont la cinquantaine et l’assurance que procure la fortune. Leurs compagnes ont l’élégance discrète des bourgeoises libérées des soucis d’argent.

À chacun d’entre eux, il me faut présenter Sofia : «  Sofia D*, avocate stagiaire, trente-deux ans, divorcée, sans enfant, si j’en crois son C.V ». Pour le reste, ils peuvent juger sur pièce : un mètre soixante-huit,  à vue de nez une soixantaine de kilos, cheveux bruns mi-longs avec des reflets ambrés, yeux verts… Pour ce premier soir, elle porte une jupe en daim, des bottes de cuir noir et un pull moulant en cachemire qui met en valeur sa poitrine dont je n’avais pas encore remarqué qu’elle est si généreuse.

meute43Pendant le dîner, je me retrouve dans l’entourage de Péchard et de Nioleau, à parler bagnoles et politique. À quelques chaises de là, Sofia assise entre madame Volponi et le docteur Dalban semble faire bonne figure. Le plan de table est disposé en fer à cheval, comme pour la célébration d’un mariage. Dans l’espace vide au centre, il y a une sorte d’autel recouvert d’une nappe d’un blanc immaculé où a été posée une grande coupe en métal argenté dont j’ignore encore l’importance.

Le dîner se passe entre personnes de bonne compagnie. Chacun est fatigué et pressé d’être au lendemain. Au moment du coucher, Gaétan m’attire à l’écart :

- On a un petit problème. On avait prévu que tu viennes avec Véronique et on n’a que sept chambres. Ça veut dire que tu vas devoir passer la nuit en compagnie de ta stagiaire. Rassure-toi, Isabelle s’est débrouillée pour vous donner la seule chambre à deux lits. Demain matin, lever à sept heures et rendez-vous deux heures plus tard au chenil…

La chambre est au premier étage, spacieuse mais froide. Un paravent a été déployé entre les deux lits. Sofia se fait discrète : on échange quelques phrases sans importance, puis plus rien. Il est tard, nous tombons de sommeil.

Au cœur de la nuit, je suis réveillé par des bruits étranges. Au début, je pense aux grattements d’une souris dans les combles. Non, c’est tout proche. Dans l’obscurité, les sons deviennent plus clairs, plus précis. Je finis par entendre distinctement un souffle court, des frôlements, une agitation sans ambiguïté : de l’autre côté du paravent, Sofia est en train de se branler. meute27

Quelques instants plus tard, je suis dans le lit de Sofia, mes mains sous ses fesses, ma bite dans sa bouche, mes lèvres sur son con. Dans le noir, sevré du plaisir des yeux, tous mes sens sont en éveil. Pour la première fois, je goûte au désir de Sofia, à sa mouillure sucrée. Elle a la vulve pulpeuse, le clitoris arrogant, le cul à peine amer. Du bout des doigts, je parcours ses seins, son ventre doux, sa croupe cambrée. Je me gave du parfum de sa chatte humide. Et quand je jouis dans sa bouche, j’entends les bruits de sa déglutition polie.

Elle a du savoir-vivre, c’est une vraie femme du monde.

                                                       

À suivre…

 

© Michel Koppera, juin 2010

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Jeudi 1 juillet 2010 4 01 /07 /Juil /2010 08:45

 

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La meute

 Tout a commencé jeudi dernier, pendant une suspension d’audience du procès où j’assurais la défense d’un fourgueur de cocaïne bien connu dans le milieu de showbiz. Je patientais dans la salle des pas perdus du palais de justice quand, un portable à la main,  un huissier s’est approché de moi :

- Maître Koppera ? Un appel pour vous…

C’était Gaétan Vallée, un ami PDG de Styx-Europa, une boîte d’import-export, qui me proposait un week-end de chasse au gros gibier dans sa propriété privée de Sologne : mille six cents hectares de forêt et de plans d’eau près de Millançay.

- Bien entendu, on t’attend avec ton épouse.

- Je suis désolé, mais pour Véronique ce ne sera pas possible : elle est sur la côte, chez ses parents… Son père a été hospitalisé en urgence.

- C’est embêtant… Tu ne pourrais pas venir avec quelqu’un d’autre ?

- Eventuellement … Mais quel est le problème ?

- Bah, une connerie, comme d’habitude ! Tu connais Isabelle, ma femme, comme elle est superstitieuse. Si tu viens seul, on se retrouvera treize à table et, pour elle, ça porte malheur. Elle en serait malade et le week-end serait gâché pour tout le monde. Je peux compter sur toi ?

- C’est entendu, je vais m’arranger pour venir en bonne compagnie…

 

meute40Le soir, de retour au cabinet, j’ai croisé Sofia, notre stagiaire, qui partait avec un gros dossier sous le bras.

- Dites-moi, Sofia, vous aimez la chasse ?

- Ni oui, ni non… À vrai dire, je n’y connais rien du tout !

- Vous êtes libre le week-end prochain ?

- A priori oui, je n’ai rien de prévu…

- Ça vous dirait une partie de chasse en Sologne ?

                                                 *** /***


Le rendez-vous est fixé au vendredi soir, vers vingt heures. On est fin novembre, le temps est maussade. On parcourt les deux cents kilomètres sous une pluie fine mais tenace. Au bout d’une interminable avenue de gravier blanc bordée de marronniers, le pavillon de chasse a de la gueule, des allures de manoir, sans doute construit au début du XIXème siècle. Dès le vestibule, Sofia est très impressionnée par les trophées de chasse accrochés aux murs : hures massives de sangliers, massacres de cerfs majestueux, innombrables têtes de chevreuils aux regards attendrissants… Nous sommes les derniers arrivants, un peu en retard comme d’habitude. On nous introduit directement dans la salle à manger où Gaétan, en maître des lieux, fait les présentations. Au bout de la table, sa femme Isabelle guette déjà les moindres gestes de Sofia qui n’en mène pas large.

 À suivre…

 

© Michel Koppera, juin 2010

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Jeudi 3 juin 2010 4 03 /06 /Juin /2010 10:00

Le Cadeau ( 5ème partie )

 

cadeau10Lorsque je reviens de la salle de bain où j’en ai profité pour me livrer à quelques ablutions intimes, Dominique a pris place dans le canapé et se fait brouter le minou par Sofia.

J’ai une vue imprenable sur le charmant postérieur de notre invitée. La raie des fesses est profonde, mais bien ouverte. Sous l’œillet de son anus, la moiteur de sa chatte est plus que visible, on pourrait même dire qu’elle suinte. Je m’approche, le gode bien en main.

Sofia ne ménage pas sa peine pour satisfaire mon épouse qui se trémousse de plaisir sous les assauts de sa bouche. Elle lui lèche la fente avec méthode, de bas en haut, du périnée au clitoris, à grands coups de langue voluptueuse. Au passage, elle n’oublie pas de s’enfoncer dans le vagin, de jouer avec les petites lèvres qu’elle malaxe et mordille délicatement à la manière d’un chiot. Dominique perd peu à peu le contrôle de son corps, ses cuisses sont saisies de tremblements inopinés, ses orteils s’épanouissent en éventail, son souffle devient court avec des bruits de fond de gorge plus rauques, ses doigts se crispent dans l’épaisse chevelure de Sofia, sa bouche se tord de plaisir. Finalement, elle jouit une première fois, le corps tendu à l’extrême, en attirant la tête de Sofia entre ses cuisses, comme si elle cherchait à la faire entrer dans son sexe, à se faire baiser par son visage. Elle marmonne des mots incompréhensibles. Elle met de longues minutes avant de reprendre le contrôle d’elle-même et me regarde avec une drôle de lueur dans les yeux.

-  Tu étais là ! Alors, tu as tout vu ? Qu’est-ce que tu attends pour lui mettre le gode dans la chatte !

C’est tellement gluant que ça rentre tout seul, jusqu’au fond, d’une seule poussée. Les muqueuses s’écartent docilement ; mieux, elles aspirent le gros sex-toy comme une vulgaire tétine. Sofia tortille deux ou trois fois du cul afin de se le caler confortablement. Je tourne le bouton du vibrateur, l’engin se met à ronronner et Sofia à baiser. Sa bouche n’a néanmoins pas quitté le ventre de ma femme qui se laisse aller mielleusement sur la pente douce d’une seconde jouissance, plus longue à venir, mais tout aussi puissante.

La vue du gode majestueux planté dans la fente dilatée de Sofia réveille mon désir. Je recommence à bander, inexorablement.

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Le cadeau ( 6ème partie )

 

Dès qu’elle aperçoit ma queue raide, Dominique repousse sans ménagement Sofia pour s’emparer de mon engin.

- Tu vas enculer cette traînée ! Tu vas le faire devant moi, que je voie ta bite la défoncer !

Elle m’allonge sur le tapis de laine, au pied du divan, et force Sofia à m’enjamber et à s’accroupir au-dessus de mon ventre tendu. Au fur et à mesure qu’elle descend son bassin, la tête de ma bite que Dominique maintient fermement à la verticale se rapproche de son cul ouvert. Dans ma position, je ne vois que les deux globes blancs de ses fesses distendues, avec au centre le diaphragme de son anus luisant de mouillure. La tête tuméfiée de mon gland finit par atteindre sa cible. Dominique guide la manœuvre et commente l’opération :

cadeau18- Vas-y doucement, salope… Fais renter la tête… Tu la sens sa grosse bite qui t’ouvre le ventre ? Ça y est, c’est rentré, tu peux pousser… Voilà comme ça, jusqu’au bout… Enfonce le bien, en entier… Maintenant, tu ne bouges plus et tu te concentres sur le bâton de chair que t’as planté dans le rectum. Ouvre bien les cuisses que je voie tout ! T’en as la chatte toute dilatée, elle bâille comme un coquillage en plein soleil…

La chaleur du cul de Sofia m’irradie le ventre. Je suis à peine à l’étroit dans son boyau visqueux. De petits spasmes, en ondes langoureuses, me massent la bite. Incroyable, elle me branle de l’intérieur !  

Dominique est venue s’agenouiller face à Sofia. Les deux femmes sont désormais seins contre seins,  visage contre visage. Dominique entre alors dans une sorte de transe sexuelle qui la transfigure, la métamorphose en tribade effrénée. Elle alterne les caresses et les pincements, les baisers et les morsures, les mots doux et les insultes grossières. Dans un même mouvement, elle masse tendrement les seins de Sofia et l’instant d’après lui tord méchamment un mamelon ; elle l’embrasse avec fougue, à bouche que veux tu, puis lui mord cruellement les lèvres ; elle l’appelle « mon ange » juste après l’avoir traitée de « sale putain »...cadeau11

Sofia se laisse faire et n’en oublie pas pour autant son propre plaisir. Avec une régularité bien huilée, son cul me pistonne la bite, sur toute sa longueur. À ce rythme-là, mon éjaculation ne va pas tarder ! Devinant à mon souffle court l’imminence de l’explosion, Dominique change les positions, se glisse sous nos corps chevillés pour ne rien perdre du spectacle de ma jouissance. D’une langue fureteuse, elle lèche alternativement mes couilles et la vulve de Sofia… C’en est trop ! Je me retire juste à temps pour lâcher mes bordées de foutre sur l’anus béant de Sofia. Ça dégouline sur le visage heureux de Dominique, ça coule dans sa bouche ouverte, elle s’en délecte tout en se branlant vigoureusement avec le gode, vibrateur réglé à la vitesse maximum…

Plus tard dans la nuit, nous avons pris une longue douche ensemble, puis nous avons partagé le gâteau d’anniversaire de mariage. Un peu avant l’aube, nous avons appelé un taxi qui a ramené Sofia chez elle.

Le lendemain après-midi, nous avons repris le travail. Comme tous les jours, je me suis rendu au palais de justice où je suis greffier attaché au Procureur de la République. C’est moi qui rédige tous ses réquisitoires au nom de Ministère Public, spécialement dans les affaires de mœurs. En passant, j’ai déposé Dominique à son bureau : elle est conseillère juridique à l’association SOS-Femmes battues

 

© Michel Koppera, juin 2010

 

                                                      FIN

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Mercredi 2 juin 2010 3 02 /06 /Juin /2010 10:02

Suite des aventures de Sofia...

Le Cadeau ( 3ème partie )

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Dominique s’agenouille entre les jambes écartées de Sofia, retrousse sa jupe sur son ventre. Elle est quasiment nue là-dessous, même pas de culotte ! Sa chatte est encore plus belle qu’en photo. Elle a un mont de Vénus tout doux, moelleux comme un petit coussin. Dominique lui ouvre la chatte des deux mains et approche son visage de la vulve offerte. Elle prend son temps, s’enivre du lourd parfum de ce sexe de femme mûre, caresse tendrement le clitoris déjà dur et puis, du bout de la langue, elle le titille un peu. Sofia ne peut contenir un mouvement des hanches pour l’encourager à aller plus loin. Alors, Dominique plaque sa bouche sur la vulve humide, comme pour lui rouler un superbe patin. Quel spectacle fascinant que le visage de ma femme blotti entre des cuisses étrangères en train de lécher avidement son sexe. Sofia s’écartèle pour s’offrir encore davantage à la bouche qui lui dévore le ventre.

cadeauPendant ce temps, je masse les seins durs de notre invitée, tout en abandonnant ma bite raide à sa main experte en subtiles caresses. Il s’en faut de peu que je lui lâche tour sur les doigts. Heureusement, elle sait y faire pour retarder ma jouissance. Ma queue tendue trouve naturellement le chemin de ses lèvres entrouvertes. Avec surprise, j’entends alors la voix de Dominique qui a, pour quelques instants, abandonné sa proie :

- Suce-le bien salope, mais garde-toi bien de le faire jouir. Si jamais il t’éjacule dans la bouche, tu seras punie !

Après ces quelques mots, je m’attends à ce que Sofia se calme voire même m’abandonne tout à fait. Il n’en est rien, bien au contraire. Il me semble qu’elle redouble d’ardeur pour me pomper la bite. Elle y va à fond : des lèvres, de la langue, de la luette, des paumes qui me chauffent les couilles. La menace de Dominique me donne l’impression de l’avoir électrisée. Sa pipe est une merveille. Je sens que ça vient, vite, très vite. J’éjacule à gros bouillons en grognant de plaisir. Sofia avale tout, sauf une goutte de sperme qui perle à la commissure de ses lèvres. cadeau2

- Putain, qu’est-ce que je t’avais dit ! lâche méchamment Dominique. Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça !

 

© Michel Koppera, juin 2010

 

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Le Cadeau ( 4ème partie )

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Dominique se relève et saisit brutalement Sofia par les poignets. Elle lui arrache sa jupe et la laisse en porte-jarretelles et escarpins, dans le plus simple appareil des filles de joie. Dominique se met dans la même tenue. Encore un peu groggy de plaisir, je les regarde. On pourrait les croire sœurs, si ce n’étaient leurs chattes, touffue pour l’une, intégralement rasée pour l’autre. Mais elles sont animées par des pulsions, des fantasmes complémentaires : désir de dominer, de faire souffrir pour l’une ; désir de se soumettre, d’être subjuguée pour l’autre.

- Mets-toi à genoux ! Les mains jointes, comme pour une prière !

Tout en feignant une vague résistance, Sofia s’exécute. Pourtant, rien qu’à la lueur de son regard, je devine des secrets désirs d’humiliation. Dominique aussi l’a compris. À l’aide d’une cordelette nylon torsadé, elle lui attache solidement les poignets et la force à coucher son buste sur le divan, ce qui soulève la croupe de son esclave d’une nuit. D’une tape au creux des reins, elle la force à se cambrer un maximum.

cadeau16- Ecarte les cuisses que je vois le trou de ton cul ! Salope, tu te rases jusque là ! T’es une vraie vicieuse. Je parie que t’adore qu’on te lèche le cul, je me trompe ?

- Non, j’adore ça… murmure Sofia.

- Répète-moi ça plus fort, qu’on t’entende bien !

- J’aime me faire lécher le cul.

- Et qu’on t’encule aussi ?

- Et qu’on m’encule…

- Pourtant, c’est pas pour maintenant. C’est mon mari qui t’enculera, dès qu’il bandera de nouveau, ce qui ne saurait tarder. En attendant, on va s’occuper de ton con. Chéri, va chercher le gode rose, le gros vibrant avec des billes, je l’ai mis à chauffer dans la salle de bain…. Ecarte encore plus les cuisses, je veux voir bâiller ta grande chatte bouffeuse de bites. Mais avant que je te baise, tu vas me sucer… Je crois que j’ai jamais été léchée par une femme, ou alors c’était il y a si longtemps que je ne m’en souviens plus.

 

© Michel koppera, juin 2010

 

 

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Mardi 1 juin 2010 2 01 /06 /Juin /2010 09:40

Pour la seconde fois,après "Casting" j'ai entrepris un travail d'écriture en collaboration avec Sophie-de-Lisle ( voir son blog dans les liens )

Voici les deux premiers chapitres de la nouvelle, accompagnés d'une photo de Sophie-Sofia.

 

Le Cadeau (1ère partie)

 

Cette année, pour nos quinze ans de mariage, il m’est venu à l’idée d’offrir à Dominique, épouse fidèle et irréprochable, mère de nos deux enfants, une surprise.

Au jour anniversaire, après un dîner en tête à tête dans un restaurant spécialisé dans la cuisine créole, c'est-à-dire très épicée, nous sommes allés rendre une petite visite à Madame Xaviera.

Madame Xaviera possède un carnet d’adresses très fourni, de A à Z, en femmes peu farouches, disponibles pour quelques heures et autant de centaines d’euros. Pour aider ses clients à faire leur choix, elle dispose de press-books garnis de photos aguichantes…

Alors, nous voilà tous les deux, Dominique et moi, dans un salon très BCBG, en train de feuilleter un album photos. Il y en a pour tous les goûts, tous les âges, toutes les perversions : femmes enfants, garces, bourgeoises matures, dominatrices tout de cuir noir vêtues, esclaves soumises… Dominique tourne les pages rapidement. Je la sens nerveuse, mal à l’aise. De toute évidence, mon idée ne l’enchante guère.

pg133 1Et puis, brusquement, elle s’arrête sur une page. Une seule photo. C’est une femme brune dont on ne voit pas le visage, à l’exception de son sourire. La photo est en noir et blanc. La femme paraît avoir une quarantaine d’années - à peu près comme Dominique – un beau corps. Elle porte des bas sombres, un porte-jarretelles. Elle a le sexe rasé. Le pubis est large, sensuel. On devine qu’au naturel elle doit avoir une pilosité très fournie, épaisse et sombre.

Dominique pose son index sur la photographie, un doigt lent et doux comme une caresse.

- Je choisis celle-là, murmure-t-elle en tendant l’album à Madame Xaviera.

- Vous avez fait le bon choix. Sofia est une nouvelle recrue, une femme exceptionnelle. Pour quel jour souhaitez-vous la réserver ?

- Maintenant !

- Je vais voir ce que je peux faire…

Madame Xaviera prend son téléphone portable et s’absente quelques instants. Quand elle revient, un sourire éclaire son visage.

- Elle est disponible. Ce soir, ça vous convient ?

Dominique acquiesce d’un mouvement de tête et précise :

- C’est entendu, nous l’attendrons chez nous dans deux heures. On la réserve pour la nuit. On vous règle maintenant, en liquide bien entendu ? 

 

© Michel Koppera, mai 2010

 

 

 

 

Le Cadeau ( 2ème partie )

 

Dans la voiture qui nous ramène à notre appartement, Dominique me presse de questions où je devine à la fois une grande excitation et une appréhension presque palpable.

- Tu te rends compte que c’est la première fois que je vais faire ça avec une femme ! Crois-tu que tu pourras l’enculer ?

- Ne t’inquiète pas ! Tu as lu sa fiche, comme moi ?

- Oui, je sais, c’était écrit : « Sans aucun tabou ». Mais quand même… Tu as mis du champagne au frais ?

- Bien sûr, avec le gâteau d’anniversaire. J’ai aussi prévu les bougies, les cordelettes et les godes… Comment vas-tu t’habiller ?

- Je pensais à mon déshabillé en soie avec un string et mon porte-jarretelles blanc…

- Pas mal du tout ! 

Quand vers 22 heures, Sofia nous appelle à l’interphone, nous sommes dans tous nos états. Mais, dès les premiers mots, nous savons que nous fait le bon choix. Sofia a une superbe chevelure brune aux reflets d’ambre et le regard aussi aimable que son sourire. Sans plus attendre, je la débarrasse de son pardessus. Elle nous apparaît alors vêtue d’une jupe légère en cotonnade noire qui lui arrive à mi-cuisses, d’un corsage mauve, d’escarpins assortis à son rouge à lèvres. Elle porte des bas sombres semblables à ceux qu’on lui a vus sur la photo de l’agence de call-girls. Pas de bijoux extravagants, juste un collier de perles laiteuses qui mettent en valeur sa peau légèrement hâlée. Elle prend place sur le divan, entre nous deux, et croise les jambes.pg36 1

Une fois achevée sa seconde coupe de champagne, Dominique pose un main sur la cuisse de Sofia, juste à la lisière de sa jupe qui maintenant révèle un peu de peau nue au-delà des bas noirs. Décroisant ses jambes, Sofia se laisse aller en arrière sur le divan.

Pendant que la main de Dominique remonte entre les cuisses ouvertes de Sofia, je déboutonne le corsage de notre compagne d’un soir et découvre ses seins nus dont les mamelons se dressent au centre des aréoles brunes. Je me mets à bander à tout rompre.

 

© Michel Koppera, mai 2010 

 

 

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Samedi 9 janvier 2010 6 09 /01 /Jan /2010 10:05

Casting ( 4ème partie )

 

Pendant que son pouce lui fouille le cul, un à un, il introduit ses quatre autres doigts dans sa chatte gluante. Elle est prise par les deux trous, le ventre saisi par la brûlante tenaille de la main qui lui prend les tripes, lui caresse la matrice, lui affole le rectum. Elle entend distinctement le clapotis des doigts qui s’agitent en elle, les bruits mouillés de leur danse. Elle ne veut pas jouir encore, alors elle se retient de soupirer d’aise et d’onduler du bassin.

Mais voilà que soudain la main se retire, la laissant béante et désemparée. Elle se devine ouverte aux regards les plus indiscrets. Peut-être voit-il dans les profondeurs obscures de son cul luire les parois huileuses de ses entrailles ?

casting2 Alors qu’elle se referme lentement, la main revient à la charge. Elle lui paraît plus onctueuse, comme enduite de graisse. Le pouce reprend possession de son cul qui s’ouvre presque naturellement. Il l’encule méthodiquement, avec son pouce qui joue à la petite bite inlassable. Elle s’offre en sourdine un premier orgasme poisseux qui lui inonde la chatte. Quand il la sent bien dilatée, il retire son pouce et l’attaque des quatre autres doigts réunis en faisceau. La pénétration est plus lente, un peu douloureuse. Pour mieux s’enfoncer, il tourne son poignet, comme s’il voulait visser sa main entre les fesses ouvertes. L’une après l’autre, les trois phalanges sont avalées par la bouche démesurée de son anus. Les sensations sont extrêmes. C’est son premier fist anal, celui dont elle rêvait depuis des nuits.

Elle n’en a pas fini. Elle sent le pouce forcer le passage pour se joindre aux autres doigts. Elle a peur que son périnée se fissure, que son cul se déchire… Elle voudrait pleurer, crier sa souffrance, mais aucune larme ne perle à ses paupières, aucune plainte ne monte de sa gorge nouée d’angoisse…

La main de l’homme est en elle, énorme, indécente, et terriblement bonne… Elle jouit.

- Alors, tu es sélectionnée ? lui demande son mari alors qu’elle se rhabille.

- Je ne sais pas, il m’a demandé de revenir dans une semaine pour une deuxième séance…

 

                                                           FIN 

 

© Michel Koppera, janvier 2010


Voilà, c'est terminé, ça vous a plu ?

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Vendredi 8 janvier 2010 5 08 /01 /Jan /2010 08:30
Devant le silence persistant de Sophie-de-Lisle, je me suis décidé à poursuivre seul l'écriture de "Casting" car, dans quelque domaine que ce soit,  je déteste ne pas aller au bout de ce que j'ai entrepris. Je terminerai donc cette histoire. Il est évident que la photo qui illustre cette troisième partie  est tirée de ma collection personnelle. Pour celles ou ceux qui seraient intéressés par l'écriture d'un texte original à partir de leurs photos ( j'invente alors une histoire inédite) ils peuvent m'adresser leurs documents à l'adresse suivante : mkoppera@orange.fr Ceci étant dit, place au texte !

 

Casting ( 3ème partie )

 

Pendant de longues minutes, il ne se passe rien, jusqu’à ce que lui parviennent, assourdies par ses cheveux, les bribes d’une conversation. Sans doute le photographe qui échange quelques mots avec son mari. Puis des pas qui se rapprochent et, de nouveau, un silence lourd de menace.

La gifle fulgurante qui s’abat sèchement sur sa croupe lui plante sa flèche venimeuse au bas des reins. La douleur la transperce de part en part, lui coupe le souffle, paralyse son cœur, lui incendie les fesses qu’elle s’empresse d’ouvrir d’une main disciplinée.

castingElle ne peut plus lui échapper. En un seul geste, il a fait d’elle sa chose, son objet. Pourtant, ça commence plutôt bien, par de longues et patientes caresses sur sa croupe. Il a la main chaude, douce, presque affectueuse. En plus, il sait s’y prendre, le salaud ! Il a tout de suite repéré l’endroit sensible, juste au creux des reins, à la rencontre du dos et du fessier, là où s’amorce la raie du cul. Il prend son temps, y laisse traîner ses doigts qui insensiblement, en spirales de plus en plus précises, descendent vers l’anus. Quand il atteint enfin la muqueuse humide, elle gémit faiblement. Mon dieu, que c’est bon !

Il ne peut plus ignorer l’infâme mouillure qui englue son périnée, exhale son envie d’être enculée. Espérant encore masquer son impatience, elle s’efforce de penser à autre chose, comme par exemple à ce qu’elle va préparer pour le dîner familial : une salade de tomates mozzarella, des côtes d’agneau grillées accompagnées d’un gratin de courgettes… Une belle courgette qu’elle va couper en rondelles après avoir joui en se l’étant enfilée dans le cul ! Malgré elle, ses pensées reviennent à ça ! Surtout que maintenant, il a un doigt sur le diaphragme de son anus étoilé. Longuement, il le presse, le palpe, le masse, le pétrit du gras du pouce et, brusquement, sans ménagement, d’une poussée énergique, force l’entrée et l’enfonce jusqu’à la racine. Sa croupe va à la rencontre de ce doigt inquisiteur, l’aspire, le tète… Elle en veut davantage…

 

© Michel Koppera, janvier 2010 

à suivre...

 




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Lundi 4 janvier 2010 1 04 /01 /Jan /2010 17:55

Et l'histoire continue...

Casting (2ème partie )

 

Elle obéit, comme d’habitude. Cependant, un reste de pudeur enfantine la retient d’écarter les fesses, de donner en spectacle le vallon ombragé de sa raie culière. Vaguement honteuse, elle enfouit son visage dans le berceau de ses bras.

lisle3Le photographe ne lui tourne plus autour. Elle le devine, derrière elle, tout près, si près qu’il lui semble sentir glisser sur sa peau nue le souffle tiède d’une respiration oppressée. Elle entend, dans sa propre poitrine, sur ses tempes, dans son cou, les battements de son sang et de son cœur en émoi. Il regarde son cul qu’il ne quitte plus des yeux. Les lèvres épaisses de sa chatte forment en haut de ses cuisses comme un bourrelet de chair tendre. En se penchant en avant, il peut apercevoir l’étoile brune de son anus, comme le faisait autrefois sa maman quand elle approchait le thermomètre pour lui prendre sa température. Elle se souvient du froid de l’embout enduit de vaseline posé sur son anus fiévreux, puis de sa lente intromission pendant que la douce main maternelle caressait son front brûlant… Et plus tard, il y avait eu ces gros suppositoires qu’elle lui introduisait avec des mots rassurants : son anus docile s’ouvrait, se dilatait et, brusquement, la chaude torpille fusait, se perdait dans la nuit de son rectum en lui arrachant un frisson de volupté. Couchée sur le flanc, désormais cambrée pour offrir sa croupe au regard curieux du photographe, ces sensations qu’elle croyait oubliées lui remontent en mémoire.

Peu à peu, lui revient le désir d’être touchée là, au plus secret de son corps. Les yeux clos, elle rêve d’une langue presque animale qui lui laperait l’entrefesses, une langue souple et musculeuse qui se vrillerait dans son anus, le façonnerait en vue de pénétrations plus viriles. De nouveau elle sent la mouillure suinter de toutes ses muqueuses, couler de sa vulve gourmande, et que cette mouillure gagne maintenant son rectum, son anus qui palpite et où perle une indécente moiteur.

Immobile, silencieuse et consentante, elle attend…

 

© Michel Koppera, janvier 2010

 

À suivre… ?

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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Dimanche 3 janvier 2010 7 03 /01 /Jan /2010 11:00

Hier, j'avais proposé à Sophie-de-Lisle qu'elle m'envoie une photo d'elle afin que j'écrive un texte original ayant comme "support" cette image. Sans tarder, elle a accepté et moi, sans tarder non plus, je me suis mis à l'ouvrage. Voici le résultat de notre première collaboration : la photo, le texte...  Commentez, proposez, suggérez... ( en attendant peut-être la suite )

Casting

 

C’est la première fois qu’elle se met nue devant un homme qu’elle ne connaît pas. Avant cet instant, elle ne l’avait jamais rencontré. Elle sait que la nudité de ce jour n’a rien à voir avec celle qu’elle partage parfois avec son médecin traitant ou son gynécologue. Cette fois, elle est nue, intégralement nue, sans concession.

En arrivant, elle a été un peu déçue : le studio du photographe ne correspondait pas à l’idée qu’elle s’en était faite. Elle s’attendait à une vaste salle, haute de plafond, froide, avec des rampes de projecteurs, des ventilateurs pour donner vie aux chevelures, des assistants pour l’éclairage et les retouches de maquillage… Au lieu de cela, elle est entrée dans une petite pièce, bien chauffée, presque douillette, avec, en son centre, un vaste fauteuil de cuir noir pour unique mobilier. C’est là qu’elle a pris place, sous l’averse de lumière douce qui tombe des trois projecteurs coiffés d’un parapluie de tissu blanc et qui se dépose comme une caresse sur sa peau nue. Tout autour, c’est la pénombre épaisse. Son mari, voyeur et jaloux, est là, debout près de la porte, à surveiller la scène…

55Le photographe tourne autour d’elle comme un fauve. Elle n’ose pas le regarder. L’œil curieux de l’objectif parcourt son corps. Que photographie-t-il ? Que saisit-il ? Peut-être s’arrête-t-il sur un de ses mamelons presque douloureux de trac ou sur le petit grain de beauté de son épaule droite ? Ou alors, il la prend toute entière, telle une odalisque en chair et en os… Mais il revient sans cesse dans la perspective de ses jambes entrouvertes, s’y attarde plus que de raison. Il ne dit rien, mais elle devine son attente : elle écarte les cuisses, pose ses mains sur son ventre, ouvre son sexe. Elle voit le zoom de l’objectif qui se met à bander, comme s’il allait la pénétrer. Elle mouille, elle le sent sous ses doigts fiévreux. Elle éprouve une furieuse envie de se branler, de s’astiquer à mort le clitoris encore habillé de chair mais déjà gros. Elle voudrait que l’objectif devienne spéculum, force l’entrée, s’enfonce brutalement en elle, au plus profond, et photographie en gros plan obscène son utérus dilaté  et les parois de son vagin poisseuses de désir inassouvi…

- C’est bon ! Maintenant, retournez-vous et montrez-moi votre cul en écartant bien les fesses !

- Que je…quoi ?

- Vous m’avez très bien compris !

 

© Michel Koppera, janvier 2010

 

À suivre…. ?  

Par michel koppera - Publié dans : Le monde de Sofia - Communauté : Fantasmes et écriture
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