Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Hier, j'avais proposé à Sophie-de-Lisle qu'elle m'envoie une photo d'elle afin que j'écrive un texte original ayant comme "support" cette image. Sans tarder, elle a accepté et
moi, sans tarder non plus, je me suis mis à l'ouvrage. Voici le résultat de notre première collaboration : la photo, le texte... Commentez, proposez, suggérez... ( en attendant peut-être la
suite )
Casting
C’est la première fois qu’elle se met nue devant un homme qu’elle ne connaît pas. Avant cet instant, elle ne l’avait jamais rencontré. Elle sait que la nudité de ce jour n’a rien à voir avec celle qu’elle partage parfois avec son médecin traitant ou son gynécologue. Cette fois, elle est nue, intégralement nue, sans concession.
En arrivant, elle a été un peu déçue : le studio du photographe ne correspondait pas à l’idée qu’elle s’en était faite. Elle s’attendait à une vaste salle, haute de plafond, froide, avec des rampes de projecteurs, des ventilateurs pour donner vie aux chevelures, des assistants pour l’éclairage et les retouches de maquillage… Au lieu de cela, elle est entrée dans une petite pièce, bien chauffée, presque douillette, avec, en son centre, un vaste fauteuil de cuir noir pour unique mobilier. C’est là qu’elle a pris place, sous l’averse de lumière douce qui tombe des trois projecteurs coiffés d’un parapluie de tissu blanc et qui se dépose comme une caresse sur sa peau nue. Tout autour, c’est la pénombre épaisse. Son mari, voyeur et jaloux, est là, debout près de la porte, à surveiller la scène…
Le photographe tourne autour d’elle comme un fauve. Elle n’ose pas le regarder. L’œil curieux de l’objectif parcourt son corps. Que photographie-t-il ? Que saisit-il ? Peut-être s’arrête-t-il sur un de ses mamelons presque douloureux de trac ou sur le petit grain de beauté de son épaule droite ? Ou alors, il la prend toute entière, telle une odalisque en chair et en os… Mais il revient sans cesse dans la perspective de ses jambes entrouvertes, s’y attarde plus que de raison. Il ne dit rien, mais elle devine son attente : elle écarte les cuisses, pose ses mains sur son ventre, ouvre son sexe. Elle voit le zoom de l’objectif qui se met à bander, comme s’il allait la pénétrer. Elle mouille, elle le sent sous ses doigts fiévreux. Elle éprouve une furieuse envie de se branler, de s’astiquer à mort le clitoris encore habillé de chair mais déjà gros. Elle voudrait que l’objectif devienne spéculum, force l’entrée, s’enfonce brutalement en elle, au plus profond, et photographie en gros plan obscène son utérus dilaté et les parois de son vagin poisseuses de désir inassouvi…
- C’est bon ! Maintenant, retournez-vous et montrez-moi votre cul en écartant bien les fesses !
- Que je…quoi ?
- Vous m’avez très bien compris !
© Michel Koppera, janvier 2010
À suivre…. ?
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