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La Meute ( chapitre 2 )
Je reconnais quelques visages familiers, comme M. Nioleau, Conseiller Général fraîchement réélu, venu avec son épouse Catherine, une belle femme blonde beaucoup plus jeune que lui ; il y a aussi Maître Volponi, le notaire en charge du patrimoine de Gaétan. Pour une fois, Mme Volponi a suivi son mari. C’est la première fois que je la rencontre : la cinquantaine, pas très grande, grassouillette, sans doute fausse blonde, elle se prénomme Solange. Toutes les autres têtes me sont inconnues : Monsieur Dalban, médecin personnel de Gaétan et son épouse Yvonne, belle métisse trentenaire, originaire des Antilles ; M. Péchard, concessionnaire automobile Audi et son épouse Rachel aux cheveux de jais, sans doute la quarantaine ; enfin, M. Servole, agent immobilier - dont il a naturellement le bagout de bonimenteur - qui est venu accompagné de sa « secrétaire de direction », une grande femme rousse aux allures de garçon manqué et prénommée Violaine. Tous les hommes ont la cinquantaine et l’assurance que procure la fortune. Leurs compagnes ont l’élégance discrète des bourgeoises libérées des soucis d’argent.
À chacun d’entre eux, il me faut présenter Sofia : « Sofia D*, avocate stagiaire, trente-deux ans, divorcée, sans enfant, si j’en crois son C.V ». Pour le reste, ils peuvent juger sur pièce : un mètre soixante-huit, à vue de nez une soixantaine de kilos, cheveux bruns mi-longs avec des reflets ambrés, yeux verts… Pour ce premier soir, elle porte une jupe en daim, des bottes de cuir noir et un pull moulant en cachemire qui met en valeur sa poitrine dont je n’avais pas encore remarqué qu’elle est si généreuse.
Pendant le dîner, je me retrouve dans l’entourage de Péchard et de Nioleau, à parler bagnoles et politique. À quelques chaises de là, Sofia assise entre madame Volponi et le docteur Dalban semble faire bonne figure. Le plan de table est disposé en fer à cheval, comme pour la célébration d’un mariage. Dans l’espace vide au centre, il y a une sorte d’autel recouvert d’une nappe d’un blanc immaculé où a été posée une grande coupe en métal argenté dont j’ignore encore l’importance.
Le dîner se passe entre personnes de bonne compagnie. Chacun est fatigué et pressé d’être au lendemain. Au moment du coucher, Gaétan m’attire à l’écart :
- On a un petit problème. On avait prévu que tu viennes avec Véronique et on n’a que sept chambres. Ça veut dire que tu vas devoir passer la nuit en compagnie de ta stagiaire. Rassure-toi, Isabelle s’est débrouillée pour vous donner la seule chambre à deux lits. Demain matin, lever à sept heures et rendez-vous deux heures plus tard au chenil…
La chambre est au premier étage, spacieuse mais froide. Un paravent a été déployé entre les deux lits. Sofia se fait discrète : on échange quelques phrases sans importance, puis plus rien. Il est tard, nous tombons de sommeil.
Au cœur de la nuit, je suis réveillé par des bruits étranges. Au début, je pense aux grattements d’une souris dans les combles. Non, c’est tout proche. Dans l’obscurité, les sons deviennent plus clairs, plus précis. Je finis par entendre distinctement un souffle court, des frôlements, une agitation sans ambiguïté : de l’autre côté du paravent, Sofia est en train de se branler.
Quelques instants plus tard, je suis dans le lit de Sofia, mes mains sous ses fesses, ma bite dans sa bouche, mes lèvres sur son con. Dans le noir, sevré du plaisir des yeux, tous mes sens sont en éveil. Pour la première fois, je goûte au désir de Sofia, à sa mouillure sucrée. Elle a la vulve pulpeuse, le clitoris arrogant, le cul à peine amer. Du bout des doigts, je parcours ses seins, son ventre doux, sa croupe cambrée. Je me gave du parfum de sa chatte humide. Et quand je jouis dans sa bouche, j’entends les bruits de sa déglutition polie.
Elle a du savoir-vivre, c’est une vraie femme du monde.
À suivre…
© Michel Koppera, juin 2010
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