Air France : Délice à la française
La pub originale
La pub détournée ( le mot "délice" a une autre saveur !)
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Pour tout envoi de document ( photo, dessin, vidéo ou texte), pour toute demande de renseignement complémentaire ou pour information plus confidentielle, une seule adresse : mkoppera@orange.fr
Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Air France : Délice à la française
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Journée classée rouge sur les routes des retours de vacances... Voici de quoi patienter dans les embouteillages
VULGARITE : Absence totale de distinction et de délicatesse.
Mais si on creuse un peu, au-delà des banalités et poncifs sur l'inanité du vulgaire, on trouve ici et là quelques points de vue un peu plus nuancés, comme celui de Cioran ( Précis de décomposition, 1949) : "Dans tout homme rien n'est plus existant et véridique que sa propre vulgarité, source de tout de qui est élémentairement vivant" (c'est moi qui souligne) ou encore cette phrase de Maupassant extraite de Pierre et Jean, 1888 : " Les femmes doivent nous apparaître dans un rêve ou dans une auréole de luxe qui poétise leur vulgarité."
Pour moi, la vulgarité est un art et ne doit pas être confondue avec la médiocrité. La médiocrité nous navre, la vulgarité nous
interpelle et nous oblige à une réflexion sur nos propres représentations mentales du beau et du laid, nos intimes conceptions du bien et du mal, du bon ou du mauvais goût... Peut-être alors
regarderez-vous autrement les 5 photos qui suivent...
Trouvé à la une du quotidien Ouest-France du mardi 13 août, ce petit article dont le titre ne manque pas de piquant ! Humour involontaire ? Pas si sûr...
Cela m'a donné l'idée de proposer à notre coiffeur itinérant quelques nouvelles clientes
Souvenez-vous, été 1986, le tube du groupe Niagara, avec Muriel Moreno en maillot de bain sexy qui nous mettait en tête ce refrain :
C'est l'amour à la plage
Et mes yeux dans tes yeux
Baisers et coquillages
Entre toi et l'eau bleue
Aouh, tcha, tcha, tcha !!!
Quelques conseils de prudence élémentaire : restez si possible à l'ombre et au frais, portez des vêtements légers ou mettez-vous carrément à poil, hydratez vous régulièrement... C'est ça le plus important, il faut boire, boire... Prenez exemple sur les images qui suivent
Dans le cadre du Festival-off d'Avignon, la compagnie La maison Brûlée présentera au Théâtre de la Porte Saint Michel un spectacle intitulé Maelström excrémentiel. Ce spectacle est une adaptation du poème érotique de Catherine Gil Alacal, et a été déjà présenté en 2010 à Paris au Théâtre des Déchargeurs.
Représentations à Avignon du 8 au 31 Juillet 2013, à 23 heures
Théâtre de la Porte Saint Michel
23 Rue Saint Michel
84000 AVIGNON
Extraits du texte original
Un chanteur d’opéra, à l’inspiration sublime de la pipe d’un bonhomme mamelu, abreuva l’auditoire d’un épilogue vocalisé
:
“ Au pavillon des agités
ocellé papillon démantibulé par le jeu cruel d’enfants
et dans la fente de la porte un sexe voyeur
le cadavre incandescent à nouveau s’éveille au stupre
du royaume des morts il transporte folie
psychose psychopompe
scarabée
pétri par toi d’or et d’excréments
pousse sur la dune de l’au-delà ton nauséabond soleil
écholalie à la lie
mon endormie gésir en toi, mon sperme germe de vers. ”
Dans une impression flottante elle le soulevait dans l’air ; elle était devenue une immensité, un glacier avec des
circonférences mammaires desquelles giclaient des liqueurs de lait. Et soudain, elle sortait de derrière ses imbrications charnues une gigantesque casserole où elle les jetait, lui et le
doberman, dans un élan carnassier...
Redéfaisant un sort comme dans les légendes que lui disait sa mère, elle arrachait la peau du chien qui ressortait transmué
blanc et nu, « homme », de la casserole ; il était son amant. Echange et contamination du maléfice, elle se dénudait elle-même, s’harnachait de la fourrure, devenait lycanthrope, femme louve
âme-sœur de l’homme canidé. Infante écartelée, lèvres vermeilles, se fit éventrer du zob de l’animal.
Aujourd'hui, première épreuve écrite du bac. L'occasion de souhaiter bon courage aux candidat(e)s en espérant qu'ils ont bien révisé.
"Maintenant, c'est la façon de bachoter pour un examen"
Cela faisait presque un an que je ne m'étais amusé avec des pubs. En voici une pour Gemalto (un des leaders mondiaux de la sécurité numérique) . Comme d'habitude, d'abord l'original, puis sa version revisistée par mes soins !
INDIGNONS-NOUS !
Consulté sur l’opportunité de la légalisation d’une « Assistance sexuelle aux handicapés », le Conseil National d’Éthique a émis un avis négatif. Sa prise de position conteste-t-elle les bienfaits d’une telle assistance ? NON ! Alors où est le problème ? Le CNE a ainsi motivé son refus :
"Délivrer un service sexuel à la personne handicapée entraîne des risques importants de dérives. D’une part, les bénéficiaires sont des personnes vulnérables et susceptibles d’un transfert affectif envers l’assistant sexuel possiblement source de souffrance ; d’autre part, rien ne peut assurer que l’assistant sexuel lui-même ne va pas se placer en situation de vulnérabilité par une trop grande implication personnelle dans son service", explique le Conseil consultatif national d’éthique. Il explique aussi que : "L’aide sexuelle, même si elle était parfaitement mise en œuvre par des personnels bien formés, ne saurait à elle seule répondre aux subtiles demandes induites par les carences de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées". Autre point : l’apparentement à la prostitution. "Les associations qui demandent la mise en place d’aidants sexuels récusent l’assimilation de ce type de prestations à de la prostitution. Il n’en reste pas moins que la reconnaissance d’une assistance sexuelle professionnalisée, reconnue et rémunérée, nécessiterait un aménagement de la législation prohibant le proxénétisme. La seule mise en relation de la personne handicapée et de l’aidant sexuel peut effectivement être assimilée à du proxénétisme. »
Pour résumer, l’assistance sexuelle aux handicapés étant rémunérée, elle peut être assimilée à de la prostitution, et l’organisme prestataire de cette assistance soupçonné de
proxénétisme !
On nage en plein délire.
Rappelons tout d’abord que cette assistance est déjà mise en place dans des pays voisins comme la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas ou l’Allemagne. Encore une fois, comme sur la dépénalisation du cannabis ou l’euthanasie assistée, la France, « pays des droits de l’homme », se retrouve fâcheusement à la traîne.
Pourtant, il y a à peine deux ans, le film « Intouchable » avait mis en lumière la question du plaisir chez les handicapés moteurs. La fameuse réplique « Pas de bras, pas de chocolat ! », allait bien au-delà du plaisir gustatif. Plus généralement, elle nous disait sans ambiguïté : « Pas de motricité, pas de plaisir ! ».
Sur un mode plus grave, je me souviens surtout du film « Johnny got his gun » de Dalton Trumbo que
j’ai vu à sa sortie en 1971 et du choc émotionnel que j’ai ressenti lors de sa projection, choc qui m’a marqué à vie. Rappel du scénario : 1917, Johnny, jeune appelé de l’armée américaine,
est envoyé en France sur le front. Un obus tombé tout près de lui arrache ses quatre membres et lui ôte toute figure humaine. Johnny n’est plus désormais qu’un tronc sous perfusion, maintenu en
vie pour servir de cobaye aux médecins militaires. La jeune infirmière qui le soigne quotidiennement s’émeut de son sort et découvre peu à peu que Johnny a gardé toute sa conscience et est resté
un être sensible. Il y a une scène très émouvante où elle le masturbe jusqu’à la jouissance. Plus tard, comprenant le désespoir de Johnny, elle cherche même à abréger ses souffrances en mettant
un terme à l’acharnement thérapeutique qui le maintient en survie. Mais démasquée au dernier moment, elle sera chassée et le pauvre Johnny sera condamné à son existence végétative.
Ces deux exemples nous enseignent que tout être humain peut éprouver le désir et le besoin de jouir. Ce n’est pas un privilège des valides. Face au déni des bien portants, le handicapé est de fait victime d’une double peine : non seulement son handicap le prive de la liberté de mouvement et souvent de toute vie sociale, mais en plus, son incapacité motrice lui ôte aussi le droit de tout être vivant au plaisir sexuel, même procuré par une simple masturbation. Le handicapé est de fait un mort sexuel, condamné à l’abstinence et à la frustration.
Je doute fort que parmi les membres du Conseil National d’Éthique siège un(e) tétraplégique, car je pense que leur avis en aurait été sans doute plus nuancé. Réduire l’assistance sexuelle aux handicapés à une simple transaction mercantile relève d’une profonde méconnaissance – voire d’un mépris certain - des handicapés. Pour avoir à plusieurs occasions cotoyé, parfois intimement, des handicapés, j’ai appris à les découvrir, à les écouter… Certes ils sont amenés à appréhender le monde de façon différente, mais sont finalement animés des mêmes désirs, du même besoin de jouir de la vie, que la plupart d’entre nous.
ALORS, MESDAMES ET MESSIEURS DU CONSEIL NATIONAL D’ÉTHIQUE, UN PEU DE COURAGE !
Sur ce sujet, les images sont plutôt rares. Je vous ai quand même trouvé quelques photos émouvantes pour illustrer mon propos
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