Vendredi 14 décembre 2007
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Lorsque j'écris un texte érotique ou pornographique ( je ne saisis toujours pas la différence entre les deux ) j'éprouve toujours une
grande jubilation ( excitation ?) à employer le mot "vulve". Ce mot me fascine, tant par son sens que par sa prononciation.
Le sens ? Par exemple, dans le petit Robert :" Ensemble des organes génitaux extérieurs de la femme (et des femelles de mammifères). Chez la femme, la vulve comprend essentiellement les grandes
et petites lèvres et le clitoris. L'orifice inférieur du vagin s'ouvre au fond de la vulve"
Rien que ça, c'est déjà bandant et mystérieux. Tout réside dans le "essentiellement" qui sous-entend qu'il y a d'autres choses, plus difficiles à définir, plus sensuelles peut-être ?
La prononciation. Les deux "v", ce sont les lèvres, grandes et petites, qui s'ouvrent et se referment. Les lèvres qui sont un peu comme une bouche qui appelle une autre bouche... Le "u", c'est la
profondeur secrète de la fente, les muqueuses, le réceptacle du désir ... Le "l", c'est à la fois la mouillure du plaisir et le trait du clitoris qui veille à l'entrée du vagin... Et puis il y
a les mots tout proches, comme la valve, la pulpe, le poulpe... et le"volver" espagnol qui signifie "revenir", comme le revenez-y...
Parfois, j'aimerais que la vulve s'écrive la "voulve". Elle serait alors plus sensuelle encore, plus grasse et visqueuse, telle une grosse moule, bivalve luxuriante et goûtue.
Par michel koppera
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Publié dans : au jour le jour
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