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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Bagne. La Guyane comme une immense prison : prison des maisons grillagées, comme Saint-Laurent
du Maroni prisonnier de son cul-de-sac routier, prisonnier de la forêt qui nous cerne et nous étouffe, comme le territoire tout entier simplement relié au reste du monde par le fil ténu des
lignes aériennes et téléphoniques, si fragiles...
Solitude. Je compte les jours comme Robinson sur son île mais je n'ai même pas l'espoir d'un Vendredi.
Utopie. Penser le réel, c'est d'abord rêver l'impossible.
Savoir-vivre. Ne pas dire " J'aime baiser en partouze", mais " J'aime les soirées conviviales". Ne pas dire " J'aime le cul des femmes", mais " Je suis très sensible à la
plastique féminine". Ne pas dire "Je déteste baiser avec une capote", mais "Les matières synthétiques altèrent les relations humaines". Ne pas dire "Je te rappelle pour qu'on baise
ensemble", mais "Je te contacterai dès que je serai disponible". Ne pas dire "J'en suis à mon troisième mariage", mais "" Je cherche encore l'âme soeur". Ne pas dire "J'ai trois enfants à
charge" mais " J'ai des responsabilités". Ne pas dire "Tu me fais bander", mais "J'ai un projet". Ne rien dire.
Fait divers. Suicide d'un enseignant sur le haut-Maroni. Que croyez-vous qu'il fit ? Il se noya.
Météo. Iracoubo. 23 décembre 1997, 4h30 du matin. 26 degrés Celsius.
Citation de Michel Tournier extraite de "Gaspard, Melchior et Balthazar". ( Gaspard, roi de Méroé)
" Dans ce sombre palais de basalte et d'ébène, les femmes africaines de mon harem se confondaient avec les murs et les meubles. Mieux, leurs corps aux formes
dures et parfaites s'apparentaient à la matière de leur environnement. On pouvait les croire taillées dans l'acajou, sculptées dans l'obsidienne. Avec Biltine ( esclave blanche et blonde) il me
semblait que je découvrais la chair pour la première fois. Sa blancheur, sa roseur, lui donnaient une capacité de nudité incomparable. "Indécente" : tel était le jugment sans appel tombé des
lèvres de Kalhaha ( la favorite noire). J'étais bien de son avis, mais c'était précisément ce qui m'attirait le plus chez mon esclave. Même dépouillé de tout vêtement, le Noir est toujours
habillé. Biltine était toujours nue, même couverte jusqu'aux yeux. Cela va si loin, que rien ne sied mieux à un corps africain que des vêtements de couleur vives, des bijoux d'or
massif, des pierres précieuses, tandis que ces mêmes choses, disposées sur le corps de Biltine, paraissaient lourdes et empruntées, et comme contrariant sa vocation à la pure nudité
(...) Mais pourquoi fallait-il que je ne pusse rien voir de son corps sans découvrir quelque chose du mien ? Ma main sur son épaule, ma tête entre ses seins, mes jambes entre ses jambes, nos
flancs serrés, c'était ivoire et bitume ! Dès que mes travaux amoureux se relâchaient, je m'abîmais dans la considération morose de ce contraste."
Pas mal, pas mal du tout...
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