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Célèbre récit anonyme paru au milieu du 18ème siècle, l'origine de "Thérèse philisophe" reste encore aujourd'hui un mystère. Écrit à la première personne du singulier, il raconte
l'initiation sexuelle d'une jeune fille. Dans le passage que je vous ai sélectionné, Thérèse se trouve cachée et assiste à une cérémonie d'exorcisme bien particulière ( pages 58 à
64 de l'édition parue en 1979 dans la collection " Les classiques interdits" de JC Lattès)
" J'étais placée de manière à ne pas perdre la moindre circonstance de cette
scène ; les fenêtres de la chambre où elle se passait faisaient face à la porte du cabinet dans lequel j'étais enfermée. Eradice venait d'être placée à genoux sur le plancher, les bras croisés
sur le marche-pied de son prie-dieu, et la tête appuyée sur ses bras ; sa chemise soigneusement relevée jusqu'à la ceinture me laissait voir, à demi-profil, des fesses et une chute de reins
admirables. Cette luxurieuse perspective fixait l'attention du très Révérend Père qui s'était mis lui-même à genoux, les jambes de sa pénitente placées entre les siennes, ses culottes basses, son
terrible cordon à la main, marmottant quelques mots mal articulés. Il resta pendant quelques instants dans cette édifiante attitude, parcourant l'autel avec des regards enflammés, et paraissant
indécis sur la nature du sacrifice qu'il allait offrir. Deux embouchures se présentaient, il les dévorait des yeux, embarrassé sur le choix : l'une était un friand morceau pour un homme de sa
robe, mais il avait promis du plaisir, de l'extase à sa pénitente ; comment faire ? Il osa diriger plusieurs fois la tête de son instrument sur la porte favorite à laquelle il heurtait
légèrement ; mais enfin la prudence l'emporta sur le goût. Je lui dois cette justice, je vis distinctement le rubicond priape de sa Révérence enfiler la route canonique, après en avoir
entr'ouvert délicatement les lèvres vermeilles avec le pouce et l'index de chaque main. Ce travail fut d'abord entamé par trois vigoureuses secousses, qui en firent entrer près de la moitié ;
alors tout à coup la tranquillité apparente du Père se changea en une espèce de fureur. Quelle physionomie, mon Dieu ! Figurez-vous un satyre, les lèvres chargées d'écume, la bouche béante,
soufflant comme un taureau qui mugit (...) Je vis qu'à chaque mouvement que le croupion du Père faisait en arrière, par lequel le cordon se retirait de son gîte jusqu'à la tête, les lèvres de la
partie d'Eradice s'entr'ouvraient et paraissaient d'un incarnat si vif, qu'elles charmaient la vue.(...)
- Votre esprit est-il content, ma petite sainte ? dit-il en poussant une sorte de soupir.
Pour moi, je vois les cieux ouverts ; la grâce suffisante me transporte, je...
- Ah ! mon père, s'écria Eradice, quel plaisir m'aiguillonne ! Oui, je jouis du bonheur céleste ; je sens que mon esprit est entièrement détaché de la matière
: chassez, mon père, chassez tout ce qu'il y a d'impur dans moi. Je vois... les...An...Anges ; poussez plus avant...poussez donc...Ah !...Ah... bon...Saint François ! ne m'abandonnez pas ; je
sens le cor... le cor... le cordon... Je n'en puis plus... je me meurs.
Le père qui sentait également les approches du souverain plaisir, bégayait, poussait, soufflait, haletant. Enfin les dernières paroles d'Eradice furent
le signal de sa retraite, et je vis le fier serpent, devenu humble, rampant, sortir couvert d'écume de son étui. "
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