Lundi 9 juin 2008 1 09 /06 /Juin /2008 17:52

9 janvier. Elle se prénomme Sandra, ça doit être comme ça qu'elle dort. Il y a toujours dans ses rapports avec les hommes un-je-ne-sais-quoi de sensualité provocante, comme sa façon de s'asseoir sur une banquette, un rien avachie, les cuiises écartées, de manière à ce que son jean épouse bien l'arrondi de son mont de Vénus qu'elle a d'ailleurs bien rebondi... Et elle nous regarde droit dans les yeux, comme si elle nous disait :" Allez, viens me baiser ! Qu'est-ce que tu attends ?"
18 février. Rêve classé X. Je suis assis nu sur un tapis, la tête entre ses genoux écartés. Elle est accroupie sur le canapé, elle n'a gardé que ses bas. J'ai devant les yeux sa fantastique touffe noire et une vue imprenable sur son sexe et son cul. Je la lèche, je lui demande de pousser fort comme si elle voulait m'offrir son ventre. Alors, elle pousse et je vois l'intérieur de son vagin comme une grotte mystérieuse et son anus qui prend l'aspect d'un cul de poule sur le point de pondre un oeuf. je lui dis que c'est magnifique ; elle mouille...
Plus tard, je lui enduis la fente et le cul d'un gel spécial fist. Je lui introduis mes doigt gantés de latex dans la chatte ( quatre doigts) puis dans le cul ( un, deux, enfin trois doigts) Pour terminer, je la baise avec une grosse courgette sous préservatif. Elle jouit en continu. Sur le latex, il y a un liquide visqueux et blanchâtre, c'est sa mouillure. À aucun moment, je n'entends sa voix, ni ne regarde son visage.
5 mars. Jeux de mots ( exercice de style)
Je me souviens de votre ventre ouvert, de vos lèvres visqueuses de salive ovarienne, du vertige de votre mont de Vénus, de votre vulve bivalve, de votre vagin vorace et de la vallée velue de votre valseur révulsé.
 Je me souviens de ses seins pointus, de ses fesses charnues, de son petit trou goûtu, mais aussi de sa poitrine menue, de ses mamelons grenus, de sa chair nue, de sa motte chevelue, de sa chatte poilue, de ses lèvres à-bouche-que-veux-tu, de ses exhibitions saugrenues, de ses fausses pudeurs convenues, de ses bas suspendus, de ses trings ingénus, de ses cris retenus, de ses orgasmes en continu, de ses poses en petite tenue, de son fruit défendu, de ses soupirs éperdus, de son sourire entendu, de ses reins tendus, de ses aisselles touffues, de son clitoris en mal d'absolu, de sa fente velue, de toutes les années perdues à oublier son cul... 
21 avril. On vide le grenier, c'est comme un lavage de cerveau.
8 septembre. Paris. Au Musée d'Orsay, nous avons vu le tableau de Courbet "L'origine du Monde". Superbe et beaucoup plus sensuel qu'en photo. pendant l'orage, nous avons vu des Pakistanais ou des Sri Lankais qui vendaient des parapluies sous des trombes d'eau qui les trempaient de la tête aux pieds... À Montmartre, j'ai vu le string des femmes assises sur les marches du Sacré-Coeur. Rue de la Gaieté, nous avons croisé de jeunes prostitués qui marchandaient avec un homme vénérable. Au restaurant chinois, j'ai vu une femme en petite tenue sous une petite loupe au fond de mon verre de liqueur de litchi...
6 octobre. les jeux olympiques sont terminés. Je ne regardais que les épreuves où l'on peut voir des femmes en short ou en maillot. J'observe le renflement de leur pubis et quand elles sautent, j'espère toujours entrevoir quelques poils de cul ou de con déborder des coutures trop ajustées à mon goût... Je ne pense plus qu'au con des femmes, je n'écris plus que des histoires de cul, je ne lis plus que des livres de cul, je ne suis plus qu'une pensée unique tourné vers le cul. Je voudrais être l'homme invisible pour n'être plus qu'un regard, une paire d'yeux qui se glisserait sous les jupes des femmes ou sous leurs draps pendant qu'elles dorment... Il y a aussi Aurélie, la voisine, dont le corps dégage une onde de chaleur lubrique que je dois être le seul à entendre et ressentir... À table, elle mange sans vraiment fermer la bouche si bien que sa mastication évoque de gargouillis vaginaux. Il y a dans les traits de son visage une sorte de mollesse générale, presque pornographique...
25 octobre. - Sire, soyez concis ! demande le grand Vizir à son calife.
29 octobre. Voyage en Enfancie : on y retrouve des objets aux couleurs passées
, les clefs aux serrures rouillées... Mais tant de choses ont changé et les arbres font de l'ombre.

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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