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Dans les années 1941-1943, Balthus peignait son célèbre tableau intitulé « Le salon ». On y retrouve les
thèmes favoris de l’artiste : des jeunes filles en jupe bien courte, un lieu clos, des poses lascives et ambiguës… Commentaire du tableau par Jean Leymarie dans l’ouvrage consacré à
Balthus paru aux éditions Skira en 1982 : « Voici, sous son aspect littéral et aussitôt mystérieux, la grande pièce du salon, son espace quadrangulaire, ses fines plinthes
lambrissées et son lourd décor bourgeois, le piano, le guéridon, le sofa, les étoffes aux plis mouvementés sur ces gros meubles curvilignes. Une même
fillette se dédouble en deux figures opposées, l’une active et l’autre passive, la liseuse accroupie au sol,(…) la dormeuse renversée à l’appui du sofa, les jambes à califourchon. »
Trente années plus tard, en janvier 1971, Jean-Marie Poumeyrol signait une
œuvre qu’il intitulait « Les petites filles modèles ». Difficile de ne pas faire le rapprochement. Certes les jupes ont encore raccourci, les gestes ont gagné en cruauté et
en audace, mais on retrouve la même atmosphère érotique … Nous sommes passés du salon bourgeois aux bancs de l’école primaire. Où est donc l’institutrice ? On la devine dans la cour à
surveiller la récréation. Ces deux-là sont punies ; contrairement à ce qu’annonce le titre, ce sont de mauvaises élèves, et si ce sont des modèles, ce ne sont pas des modèles de vertu mais
de vice… Les cahiers sont mal tenus, les cuisses très écartées, les doigts curieux et précis dans le plaisir comme dans la cruauté, les culottes trop étroites pour contenir tous leurs désirs de
femmes…
J’aime et j’admire les deux œuvres, j’aimerais les voir réunies dans une exposition du musée Koppera. Et vous ?
L’œuvre de J.M Poumeyrol a été publiée dans l’album paru en 1972 aux Editions Le terrain vague.
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