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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
Le
recueil de Juan Manuel de Prada s'ouvre avec un texte intitulé " Les hérauts du con", texte à la gloire des touffes de poils sous les aisselles. Le texte
est absolument délicieux. je ne résiste pas au plaisir de vous en livrer quelques passages et ne saurais que vous recommander encore une fois la lecture de cet ouvrage remarquable.
La photographie d'Elizabeth Jagger est parue dans un article de Nouvel Observateur du 19 avril 2007, article intitulé " La revanche
des poilues". De l'auteur de ce cliché je n'ai que les initiales : D.R
J'ai trouvé la seconde photo (photomontage assez réussi) au fil d'un vagabondage sur le net.
Les hérauts du con
« L’an court et les traits de Noria se brouillent, jusqu’à ce que seuls survivent le triangle isocèle que forme son pubis et la
selve de ses aisselles, qu’elle ne rase jamais. ( …) La chaleur étouffante de l’été fait suffoquer Noria et l’engage à sortir presque nue dans la rue, avec une petite robe à fleurs et à bretelles
qui laisse à découvert un bon morceau de dos au naturel, une large surface de peau que mes mains caresseraient volontiers, si elles osaient. (…)
J’attends le moment où, tendant ses bras de porcelaine, elle me saisira par les épaules pour me donner deux baisers chastes, un sur chaque
joue. Alors, j’en profiterai pour couler un regard sur ses aisselles, sur ces deux panaches de poils que Noria porte toujours sur elle, et je verrai
en eux, les hérauts du con (celui de Noria, qui m’a toujours été interdit), ou des cons excédentaires qui, à défaut de place entre les jambes, sont venus se loger à l’ombre des bras, dans une
attente vigilante qui portera quelque jour ses fruits et les rendra à l’endroit auquel ils appartiennent. Quand Noria ne sait plus où elle en est, ses aisselles, mystérieuses sous tout le poil
qu’elles exhibent, me clignent de l’œil, de leur œil aveugle, avec des paupières moroses qui se ferment pour montrer une frange de cils d’une épaisseur invraisemblable (…) Noria s’éloigne dans
une chaleur pacifiée, paraît se fondre sous le soleil, avec sa petite robe à bretelles dont la transparence révèle une culotte inexistante, et le feuillage épais de ses aisselles forme un
triangle isocèle avec le con pour sommet. »