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Baiser dans les toilettes publiques
Quand on arrive par l’autoroute, à une trentaine de kilomètres de N*, il y a une aire de repos plutôt bien entretenue. On peut y vérifier la pression des pneus, y acheter des boissons fraîches dans une sorte de boutique ambulante, et surtout y faire un arrêt pipi. Avec Martine, c’est toujours là qu’on s’arrête, envie ou pas. On y a comme qui dirait nos habitudes. Reste juste à décider si on ira dans les toilettes pour femmes ou les toilettes pour hommes.
Les toilettes pour femmes.
On les choisit avant tout pour leur propreté, bien qu’il nous soit arrivé de les trouver en triste état, mais c’était un jour de grands départs. En général, les odeurs y sont plutôt agréables presque fleuries, les carrelages des sols et des murs impeccables et on n’y manque jamais de papier hygiénique. C’est là que nous entrons lorsque nous souhaitons baiser à l’ancienne, je veux dire sans risque mais aussi sans émotions fortes. On se glisse discrètement dans une des cabines, on met le verrou et on se met dare-dare à l’ouvrage. Martine relève sa jupe, baisse sa culotte ; j’ouvre mon pantalon, je sors ma bite. Si je bande à peine, Martine me suce un peu, mais le plus souvent c’est inutile. Alors, je m’assois sur la cuvette, Martine me chevauche, me présentant son cul et sa chute de reins. On serre les dents pour ne pas faire de bruit. On n’écoute pas vraiment de qui se passe dans les cabines voisines ou devant les lavabos. On reste concentrés sur notre affaire. Ça nous prend cinq à dix minutes de patient limage. Je me permets parfois la fantaisie de lui caresser un sein ou de lui titiller gentiment le trou du cul, mais rien de plus. On a notre orgasme individuel. La seule fantaisie que nous nous offrons, et encore pas à chaque fois, c’est de nous observer en train de pisser. À genoux à côté de la cuvette, Martine regarde ma miction avec sérieux ; puis c’est à mon tour. Avec un peu de chance, je verrai en prime un filet de mon sperme couler de sa vulve et tomber en gouttes épaisses dans le fond de la cuvette. On reprend la route sans tarder.
Les toilettes pour hommes.
En dernier ressort, c’est Martine qui décide d’entrer ou pas dans les toilettes côté hommes. Elle m’envoie en éclaireur pour s’assurer
que la voie est libre. À chaque fois, on a le cœur qui bat vite. Martine a les yeux dans le vague, comme si elle avait bu. Je connais ce regard, c’est celui des mauvais jours : jours de
règles en retard, d’humeur maussade… Et pire encore si c’est au retour d’une visite chez ses parents... Une fois enfermés dans notre cabine, on ne se touche pas tout d’abord. L’oreille aux
aguets, Martine écoute les bruits proches : chasses d’eau, clapotis d’urine dans les cuvettes, zips de fermetures éclair, froissements de papier hygiénique. Une forte odeur de pisse mâle
remplit l’espace jusqu’à l’écoeurement. Tout en écoutant, Martine consulte les inscriptions sur les cloisons et la porte des toilettes, graffitis obscènes, adresses de rendez-vous gays et numéros
de téléphone pour un premier contact. Il lui arrive d’appeler un de ces numéros sur son portable, rien que pour écouter le message d’accueil d’un homme qui lui décrit en détail son érection et
son attente de bite dans le cul. Martine pose la main sur ma braguette et masse lubriquement mon érection tout en composant un nouveau numéro. Dans la cabine voisine, un homme vient de prendre
place. On l’entend uriner, un jet puissant qui fait chanter la cuvette, puis on distingue son souffle court. Martine me regarde en souriant : le mec se branle, elle l’a aussitôt deviné. Je
soulève sa jupe et glisse ma main droite dans son slip. Je m’en doutais, elle est trempée. Je lui masse le clitoris hypertrophié de désir.
Sa mouillure est intense et m’englue les doigts. Elle a sorti ma queue et
la pétrit avec la même ardeur que celle du mec qui se masturbe de l’autre côté de la cloison. Martine se shoote aux phéromones. Dans la grande salle carrelée aux urinoirs, c’est le ballet
incessant des hommes pressés, le chuintement des chasses d’eau, le battement des portes à double battant. Le mec d’à côté éjacule en silence, Martine me serre la queue. On attend encore quelques
instants pour se mettre à baiser pour de bon. On est debout, face à face, bouche contre bouche, ventre à ventre. Finalement, Martine enlève son slip et me repousse vers le siège. On prend notre
position habituelle. Elle s’encule d’autorité, elle est devenue homme-femme. Elle a l’orgasme laborieux. Quand c’est terminé, si elle est bien disposée, elle me donne en cadeau le spectacle d’un
étron tout frais. Avec un peu de chance, il sera strié de foutre encore chaud. Nous sortons des toilettes pour hommes, bras dessus, bras dessous, sous les regards jaloux des hommes debout, les
jambes légèrement écartées, devant les urinoirs.
© Michel Koppera, juin 2009